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Un visiteur
0,5
Publiée le 26 septembre 2007
Les seules idées de mise en scène de Breillat reposent sur Rocco et ce qui ne se montre jamais au cinéma. Son « Anatomie de l’enfer » n’est qu’une chronique déprimée, traitée avec une crudité visuelle glaciale, gravement repoussante.
J'ai voulu quitter la salle .. J'ai voulu. Mais j'étais engluée dans la mollesse et l'inconsistance de ce film plus que médiocre. A ne pas voir. Rocco est meilleur dans d'autres films ! ;)
Difficile de trouver la moindre qualité à ce film pénible et prétentieux. Les interprétes sont lamentables, l'histoire dans intéret, et la réalisation d'une laideur rarement atteinte.
Le thème du film est intéressant. Une femme et un homme homosexuel, la découverte de l'autre dans toute sa complexité, sa peur. Il est néanmoins très dommage que le film soit d'un ennui mortel ; il est difficile de le voir en entier. Pas de musique durant tout le film sauf au tout début, toujours les mêmes décors, dialogues beaucoup trop élaborés pour paraître crédibles dans un contexte érotique. De plus certaines scènes sont à la limite du supportable. Le grand défaut du film est que l'on s'y ennui jusqu'à la fin. De même, assez peu de scènes érotiques, selon moi, pour que ce film soit qualifié comme tel.
Catherine Breillat persiste et signe : les hommes, c'est rien que des salauds ! Pour illustrer son propos, elle nous pond cette fois une histoire de femme suicidaire sauvée in extremis par un homo qu'elle va revoir pour parler (ou plutôt pour se plaindre) mais aussi pour baiser. Un pitch (et un titre) empreint d’une ambition auteuriste évidente teintée de métaphores surannées (les règles pour obliger l’homme à regarder la femme sous tous les angles, le refus de l’épilation des aisselles comme symbole de la résistance à l’homme…) et de relents féministes (l’obscénité de la femme est due au regard des hommes, de même que leur mal-être) assénés avec une épouvantable démagogie. Les velléités vindicatives de Catherine Breillat pourraient néanmoins présenter un intérêt si elle faisait preuve d’un tant soit peu de talent sur le plan de la mise en scène. La photographie est beaucoup trop sombre, le rythme est quasiment absent du début à la fin, c’est incroyablement bavard (en même temps avec une femme aux manettes… non je rigole !) et puis surtout c’est d’un glauque affolant. Parmi les réjouissances que nous réserve Catherine Breillat (à qui l’on doit les déjà très glauques "Une vraie jeune fille" et autre "36 fillette"), on retiendra la scène de la pierre rentrée intra vagina (avec une expulsion assez intéressante), un coït en période de menstruations ponctué par un retrait de membre plutôt sanguinolent et surtout, point d’orgue du film, la fameuse séquence du tampon qui voit l’héroïne faire infuser son tampax "usagé" dans un verre d’eau avant de la faire boire à son amant. Là encore, si l’on comprend vaguement ce qu’a voulu dénoncer Catherine Breuillat (la femme ne doit pas se sentir coupable d’avoir ses règles), le défaut total de subtilité de sa démarche est contre-productif. Quant à la crédibilité des personnages, il s’agit vraisemblablement du dernier souci de la réalisatrice, plus occupé à balancer ses diatribes enflammées sur la condition féminine. D’ailleurs, l’interprétation des acteurs, entre le ton insupportable d’Amira Casar (qui s’est certes mise en danger sur ce film) et l’absence d’expression faciale de Rocco Siffredi (définitivement plus convaincant dans ses productions habituelles), parachève définitivement le "chef d’œuvre"… Sans doute le pire film qu’il m’ait été donné de voir avec "Sitcom" ! Et puis, si quelqu'un pouvait dire à Catherine Breillat que le sexe peut parfois être autre chose qu'un rapport de force où l'homme est un dominateur pervers et la femme une victime violée...
Un film traditionnel avec Rocco,traditionnel certes mais réalisé par la sulfureuse Catherine Breillat d'où les nombreuses scènes de nu entre notre Rocco national et la discrète Amira Casar. Le titre est prometteur,nous laisse imaginer certaines choses,cependant,le film n'est pas à la hauteur. Certes,il ne dure qu'une heure 15,heureusement,j'ai envie de dire.En effet,passé les premières scènes sexuelles entre Rocco et Amira,une fois remise de l'effroi,du choc provoqué par la vue du phallus dressé dans tout sa splendeur,on n'espère plus découvrir grand chose et on ne découvre d'ailleurs plus rien hormis des séances de bavardages inutiles,des moments d'une extrème vulgarité(scène tampon,de la fourche,quand Rocco dessine sur le sexe d'Amira)bref,aucun instant de grâce,d'émotion. On ne parvient pas à s'attacher aux deux acteurs principaux mais était-ce le but de Catherine Breillat? D'ailleurs,quel était son but? Comprenne qui pourra...
Catherine Breillat (Romance) commence superbement son film mais on déchante vite sous les multiples scènes à la vulgarité prononcée... trop prononcée. Néanmoins, Rocco Siffredi & Amira Casar sont surprenants.
Un film répugnant. Volonté esthétisante avec les décors, les lumières, les corps, mais ca ne fonctionne absolument pas! Le discours se limite a du verbiage pseudo philosophallique, des scènes crades, y a pas d'autres mots. Ceux qui osent dire qu'il faut aimer ce film par anticonformisme sont prétentieux (comme ce film), faut vraiment aimer les discours de psy pour considérer un seul instant qu'il y a matière à réflécir avec cette dissection.
Catherine Breillat clot ici son "décalogue" sur le sexe. Elle synthétise dans ce film toutes ses obsessions et livre (comme à son habitude) un film brut, ascétique où le discours est le métronome. Film bressonien par son intransigeance et par son parti-pris esthétique (peu de décors et seulement deux acteurs-récitants, ainsi qu'une voix off parfois risible), "Anatomie de l'enfer" est un film qui proclame très haut son dégoût des hommes. Breillat a le courage de parler d'un fait pourtant avéré : les hommes ne connaissent pas le corps de la femme et encore moins ses désirs. Ils ont peur de celles qu'ils n'arrivent pas à comprendre et finissent, au nom de leur supériorité, par les enfermer et les soumettre par la force (des siècles d'oppression contre la gente féminine et les affaires de voiles sont là pour prouver que cela est encore d'actualité). La réalisatrice s'attaque ici, au travers de scènes chocs, au tabou suprême : regarder la femme telle qu'elle est et non plus comme un simple objet sexuel. Alors, bien sûr, le traitement clinique des scènes de sexe va choquer, mais il sert parfaitement le propos de la cinéaste qui vomit les hommes avec un courage et une hargne rarement égalés. On notera la présence d'une photographie très belle et de scènes oniriques courtes, mais terribles (notamment la magnifique scène finale). Breillat dérange toujours, mais cet "anatomie de l'enfer" ne détonne pas dans une oeuvre cohérente et profondément originale dont ce film constitue la pierre angulaire.
Ce film est un porno déguisé ! Rocco est un bien mauvais acteur et ce film est supposé calmer les frustrations de sa realisatrice ! Quel gachis de pelicule ! Dieu que Siffredi est bien monté et beau ! Rien que pour ça une petite étoile !
Anatomie De L'Enfer est un film qui ne peut pas faire l'unanimité. Soit on aime, soit on n'aime pas. Pour ma part, j'avous avoir accroché cette histoire à dormir debout se déroulant dans une maison isolée de tout entre un homosexuel et une femme qui ne sait plus où elle en est. Même si Siffredi et Casar jouent assez biens dans l'ensemble, l'on voit quand même qu'ils ne croyent pas un mot de chacune de leurs tirades. Malgrès quelques plans chocs et vomissifs, Breillat réussit anatomie de la femme... La scène de sexe non simulée à la fin est étonnante...
Moche, bête et prétentieux, bavard, nombriliste et creux, vaniteux, ennuyeux, déprimant, ridicule et écoeurant... En deux mots : sinistre et désolant... Les films de Catherine Breillat ont au moins la vertu de synthétiser à eux seul les pires défauts du cinéma d'auteur français !
Un grand film !! Restera à jamais mythique ! Ce mélange de philosophie et d'intensité font de ce film un des plus grand du genre ! Encore que son genre n'est pas vraiment évident à cerner...
Beaucoup décrient Anatomie de l'enfer comme étant une oeuvre prétentieuse et inepte. Que de haine de la part de ceux qui dénoncent la soit disante haine de Breillat ! Un peu facile et méchant, mais bon, on a l'habitude ! Oui, Breillat est maladroite dans ses propos qui sont souvent trop littéraires ou trop soutenus, certes, mais elle est touchante dans sa sincérité à vouloir aller au bout des choses qui la préoccupent. Implacable, sans concession, elle explore sa thématique de la sexualité avec force et toujours plus de précision et conviction. Elle sait où elle va, en tout cas, elle n'est pas là pour nous servir du réchauffé, contrairement à ce qui est souvent dit, paraît-il que ses propos seraient éculés et dépassés. A prouver ! Qu'on partage ou non son point de vue, il faut reconnaître à la dame un vrai talent de réalisatrice. Son film est soigné visuellement, l'esthetique étant ici vecteur de sens. Anatomie de l'enfer est un film tournmenté, sublimé par le talent de sa comédienne, Amira Casar, qui a puisé toute sa force dans la fragilité de son rôle. Elle est magnifique.
Scenes immondes ! Dialogues pitoyables ! Histoire inutile ! Tout ce qu'il faut pour dégoûter les hommes des femmes. Ce film va réellement trop loin... Dommage qu'on ne puisse pas mettre de note négative ! Je plains les femmes qui ont vu ou qui vont voir ça !