C'est un très beau film à ne pas mettre sous tous les regards car il décrit sans pudeur les plus intimes fantasques sexuels des quelques femmes hyper-intellectuelles qui n'arrivent pas à trouver un sens à leur vie. La mise en scène ,les décors et les couleurs glauques étant parfaitement adaptées au sujet,Film courageux ,exhibitionniste certes par nécessité plus que par goût. Il est seulement dommage que cela soit l'étalon italien Rocco Siffredi,qui joue le rôle principal car cela donne au générique un coté pornographique. Nous sommes en effet très loin de l'esprit « porno » et c'est filmé sans complaisances. les 2 séquences sur l'enfance sont édifiantes sur la façon dont il faut le voir. La peur qu'inspirent les femmes a beaucoup d'hommes est bien réelle et son analyse valait bien un film ,même si toutes les limites courantes sont dépassées. Le sang y ayant en plus toute sa place N'en soyons pas offusqués ni hypocrites; il est impossible aujourd'hui en France de travailler sur internet sans voir passer un spam libidineux. Merci donc à Catherine Breillat et à Amira Casar pour cette oeuvre qui n'est ni dénuée d'intelligence ni de talent cinématographique. La part de rêve est présente dès le début car la scène dans laquelle la fille se taillade la gorge n'est qu'une vision personnelle de l'homme...Cette astuce permettant ensuite de considérer réelles ou imaginaires les séquences suivantes jusqu'à la dernière qui ferme la boucle. Curiosité:la réalisatrice étant elle-même narratrice,elle prête sa voix à l'homme...Que faut-il comprendre?
Un film sur le sexe… Très bien , c’est un sujet essentiel pour l’être humain… Mais ici, les images sont laides, la mise en scène quelconque, les acteurs jouent mal et le propos est confus… Catherine Breillat avait fait beaucoup mieux que ce pensum lugubre avec Romance, véritable discours moderne et de qualité sur la sexualité. Une étoile pour l’originalité du sujet tout de même…
Catherine Breillat tente de nous raconter la rencontre entre l’homme et la femme, la (re)découverte du corps et des émotions. Le caractère sexuel est un peu trop prononcé et fait de Rocco Siffredi l’acteur prétexte pour des scènes non pas sulfureuses mais il faut bien le dire pornographiques. La cinéaste porte à l’écran son bouquin ‘La pornocratie’ avec une audace certaine mais aussi quelques points douteux. Pourquoi l’homme choisit est identifié homosexuel ? Il est difficile de comprendre cela si ce n’est l’évidente découverte pour celui-ci de la femme. Mais dans ce cas précis, le désir est donc difficilement transmissible. Amira Casar aura eu une doublure pour les scènes osées mais se révèle tout à fait juste dans ce rôle de femme écorchée, assoiffée de sexe, de sensations et d’émotions où la psychologie des personnages est finalement amoindrie par un propos très cru et une ambiance hostile, source d'ennuis. Alors ‘irregardable’ ou pas (l’écœurement et le dégout s’immiscent), C. Breillat anatomise son récit sur la féminité et le caractère primaire - qui ne rivalisent pas, ici, avec les sentiments - des relations hommes/femmes qui sont seulement réduites à des parties de jambes en l’air ni plus ni moins. Alors, ANATOMIE DE L’ENFER est soit trop engagé intellectuellement parlant ou bien étouffé par une regrettable prétention qui pâtie d’une réelle vacuité scénaristique… Le scepticisme l’emporte.
Encore pire que Romance, Anatomie de l'enfer nous ennuie plus qu'il ne nous passionne. La tristesse d'une femme devient encore une fois une humiliation sans aide. Détestable, d'autant plus que les scènes à caractère sexuel n'ont rien de beau, mais plutôt repoussantes.
Vraiment mauvais jusqu'à la 2ème nuit, après c'est un peu mieux. Très mal joué par Rocco qui récite lamentablement et ne sait même pas marcher.0 étoile car la déception est à la hauteur de l'attente. Hormis Parfait amour , Catherine Breillat loupe tjrs ses films alors que les sujets méritent d'être réussis. Elle devrait rester scénariste.Le problème c'est que ça doit être fait par une femme, forcément, mais qui ? J'ai cependant eu la chance de le voir en DVD et d'apprécier, par contre bcp, l'interview.Bien plus que le film. Le but ne sera pas atteint car le film est complètement râté, c'est vraiment dommage. Que Catherine n'aime pas la psychanalyse est son droit, d'ailleurs Freud a tjrs dit ne traîter que celle des hommes mais de là à dire que ce n'est pas les petites filles qui ressentent un manque dû à l'absence de pénis, mais plutôt les garçons qui ressentent celui de ne pouvoir enfanter, est non seulement faux mais très prétentieux. Il s'agit du complexe de castration ! Je n'irais pas la traiter de féministe mais plutôt d'être rancunière envers les hommes de lui faire subir les lois d'une société patriarcale. Pourquoi choisir Rocco comme rôle masculin si ce n'est parce qu'il incarne le mâle dans toute sa splendeur, gros torse, dixit Catherine et surtout grosse queue. Qu'il n'y ait pas d'orgasme sans amour et sans implication émotionnelle, il y a longtemps qu'on le sait, même avec une grosse queue. Catherine se targue d'être poète, il faut qu'elle revienne sur terre, son film en est totalement dénué. On aurait aimé précisément qu'il en fasse preuve, dommage. Et cette voix off complètement ratée...qui rend le film prétentieux.
Pour apprécier il faut entrer dans le monde de C .Brellat,moi je ne peu pas et je ne veu pas entrer et comprendre ce porno déguisé.Il faut mieux regarder un bon film X car là au moins c'est clair et jolie.
Anatomie de l'enfer est un vrai film de malades, pas de doutes là dessus.
Ce film aura été scandaleusement (je le précise) rabaissé par les critiques (presses et spectateurs). Catherine Breillat a réalisé un film féministes que ça vous gêne ou non, c'est un vrai cri de rage de la Femme qui est toujours rabaissé par les hommes ou qui sert d'objet pour ces derniers. Certes, Catherine Breillat a été un peu loin et elle a réalisé son film le plus extrême pas de doutes là dessus ( tampax pleins de sang ( qui vient des règles) dans un verre d'eau bien sur cela va faire une infusion (qui veut une tisane?) de sang que rocco devra boire). Porté par la prestation extraordinaire de Amira Casar en tant que femme complètement dépressive, complètement dérouté de son sort en tant que femme et celle de Rocco Siffredi qui est bouleversant rien à dire ça a beau être un acteur de porno dans ce film, il assure. Bien sur, certaines scènes aurait pu être évité comme la scène où on voit le vagin d'une petite fille vierge... Tous ces trucs ont fait que ce film a été complètement assommer par la critique. Le film est très lent et aussi très didactique, en fait c'est une vraie leçon de gynécologie. Breillat fait passer pleins de messages féministes dans son film (la scène du tampax ou rocco boit le sang de amira signifie que si tu me baises, tu peux boire mon sang, ce n'est pas sale). Bien sûr, le film assure niveau mise en scene est montage assez sobre mais qui convient parfaitement au film. La photographie est très belle et renforce le côté crade du film. Le scénario est très intéressant mais on adhèe ou pas...
Pour finir, anatomie de l'enfer est un authentique chef d'oeuvre, osé et dérangeant mais incroyablement beau et poétique, le meilleur film de Breillat sans aucun doute.
Anatomie de L'Enfer laisse totalement perplexe. Il choque et surprend. Il montre l'irregardable. Il agace aussi un peu, par sa structure austère et son discours ampoulé. Catherine Breillat a des choses à dire et son courage est louable. Sa voix est précieuse, irritante : une énigme. Rocco reste Rocco, Amira est grâcieuse. On voit les acteurs mais pas les personnages. La musique est branchée, l'intro dans la boîte gay superbe. Le film semble constamment chercher son style tout en demeurant homogène. Influence indéniable de Bertolucci et Pasolini. Quelques plans magnifiques. Des images vomitives. On pense aussi à Bruno Dumont et à Twentynine Palms. Anatomie de L'Enfer n'est pas agréable à voir...Mais intéressant à penser. On cautionne, on ne supporte pas, on s'interroge, on déteste. L'émotion est là, quelque part. Et puis on ne sait plus. Trop de contradictions. Un discours riche mais décourageant. Le genre de films faisant penser à ces cours de faculté dans lesquels les profs d'esthétique relèvent un symbole phallique ou menstruel à chaque peinture. Snob et pédant. Audacieux et unique. Un film à dégoûter du sexe. Autant revoir un porno. Le bon. Le vrai. Un immense paradoxe.
le film le plus litteraire de Catherine Breillat...elle qui voulait a la base, me semble t- il mettre en scene "l homme assis dans le couloir" de Marguerite Duras, elle est finalement allée ailleurs... accompagnée de ses lectures, de ses peintures pour nous jeter aux yeux son Anatomie de l enfer...
C'est un film special, avec un synopsis très psychologique sur le corps des femmes envers les hommes, l'histoire est peut-être assez compliqué mais plutôt interessante. C'est une réalisation que j'ai adoré pour sa simplicité et pour sa sensibilité. L'ambiance est étrange et mystérieuse. Les personnages sont troublants et n'arrive pas à nous décroché une seule seconde.
De la philosophie a deux balles, il y a quelques belles phrases tout de même. Mais ce film me conforte dans mon idée sur Catherine Breillat (j'aime pas, simplement). Amira Casar et Rocco Siffredi sont moyens mais les personnages sont pas géniaux donc les acteurs ne sauraient pas faire de miracle ! Heureusement la durée est assez courte (20 minutes de plus je regardais pas tout).
Un très bon film, très cru, très drôle, sur les rapports homme-femme, qui ne s'arrête pas à la surface des choses, qui plonge, au contraire, dans toute leur noirceur, dans toute leur mesquinerie. Un vrai désenchantement érotique. Mais lucide. Le texte est d'une très grande force littéraire. C'est un film poème, esthétiquement très abouti. Les critiques faites à ce film sont la preuve qu'on est là face à quelque chose de jamais vu.