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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 avril 2007
Un film traditionnel avec Rocco,traditionnel certes mais réalisé par la sulfureuse Catherine Breillat d'où les nombreuses scènes de nu entre notre Rocco national et la discrète Amira Casar. Le titre est prometteur,nous laisse imaginer certaines choses,cependant,le film n'est pas à la hauteur. Certes,il ne dure qu'une heure 15,heureusement,j'ai envie de dire.En effet,passé les premières scènes sexuelles entre Rocco et Amira,une fois remise de l'effroi,du choc provoqué par la vue du phallus dressé dans tout sa splendeur,on n'espère plus découvrir grand chose et on ne découvre d'ailleurs plus rien hormis des séances de bavardages inutiles,des moments d'une extrème vulgarité(scène tampon,de la fourche,quand Rocco dessine sur le sexe d'Amira)bref,aucun instant de grâce,d'émotion. On ne parvient pas à s'attacher aux deux acteurs principaux mais était-ce le but de Catherine Breillat? D'ailleurs,quel était son but? Comprenne qui pourra...
Difficile de trouver la moindre qualité à ce film pénible et prétentieux. Les interprétes sont lamentables, l'histoire dans intéret, et la réalisation d'une laideur rarement atteinte.
Scenes immondes ! Dialogues pitoyables ! Histoire inutile ! Tout ce qu'il faut pour dégoûter les hommes des femmes. Ce film va réellement trop loin... Dommage qu'on ne puisse pas mettre de note négative ! Je plains les femmes qui ont vu ou qui vont voir ça !
Beaucoup décrient Anatomie de l'enfer comme étant une oeuvre prétentieuse et inepte. Que de haine de la part de ceux qui dénoncent la soit disante haine de Breillat ! Un peu facile et méchant, mais bon, on a l'habitude ! Oui, Breillat est maladroite dans ses propos qui sont souvent trop littéraires ou trop soutenus, certes, mais elle est touchante dans sa sincérité à vouloir aller au bout des choses qui la préoccupent. Implacable, sans concession, elle explore sa thématique de la sexualité avec force et toujours plus de précision et conviction. Elle sait où elle va, en tout cas, elle n'est pas là pour nous servir du réchauffé, contrairement à ce qui est souvent dit, paraît-il que ses propos seraient éculés et dépassés. A prouver ! Qu'on partage ou non son point de vue, il faut reconnaître à la dame un vrai talent de réalisatrice. Son film est soigné visuellement, l'esthetique étant ici vecteur de sens. Anatomie de l'enfer est un film tournmenté, sublimé par le talent de sa comédienne, Amira Casar, qui a puisé toute sa force dans la fragilité de son rôle. Elle est magnifique.
Un grand film !! Restera à jamais mythique ! Ce mélange de philosophie et d'intensité font de ce film un des plus grand du genre ! Encore que son genre n'est pas vraiment évident à cerner...
Qu'a voulu faire la réalisatrice?? Là est la question suite au visionnage de ce film qui sera, je n'en doute pas, nominé pour le Manche de Fourche d'Or (ceux qui l'ont vu me comprendrons) du festival de Brontevaux-les-Bains. Enfin toujours est-il que Catherine Breillat nous signe ici un magnifique "teen movie", avec son lot habituel de gags pipi-caca. Dans American Pie, Stiffler consomme un coktail bière-sperme ?? Pas assez drôle ça pour Breillat ! Elle nous invente donc un nouveau coktail digne des plus grands barmaids : la tisane au tampax usagé... (Quoi vous n'êtes pas morts de rire ?? Ah bon...). Sinon, Rocco nous refait le sketch de Mary à tout prix avec la laque 100% naturelle (quelle imagination ce scénario !! ). Sex academy nous laissait entrevoir des ados américains pratiquant la scato-urophilie, Breillat elle ne la suppose pas, elle nous la montre (Ah cette derniere scene "d'amour"!!! ) En fait, ce film est une aventure extraordinaire. On se sent prisonnier du temps (c'est peu de le dire), totalement addict de ces immondices successives qui par leur inlassable répétition nous amène de plus en plus à en rire. Car, je vous le dis, sans une bonne dose d'humour ou d'alcool en préséance, ce film reste un suicide intellectuello-philosopho-cinématographique. Et finalement, au bout d'une heure de morale pseudo-philosophique mais réellement crado, on obtient une conclusion (donnée par un magnifique pilier de comptoir) du style (allez chantez tous avec moi!!) : La morale de c'te pauvre histoire C'est que quand t'es tranquille et peinard Il vaut mieux trainer dans les bars, Surtout si t'es fringué en costard Car quand au milieu d'un navet, Tu te retrouves à boire un tampon Il faut être totalement dépravé Pour continuer son inspection. Enfin bon je vais conclure en vous disant que voilà, je mets 4 étoiles parce que j'y suis allé en me disant "je veux voire le plus mauvais film de l'année" (c'est ce que j'en avais entendu dire) et du coup j'ai vraiment trouvé ça hilarant par l'audace que Breillat trouve pour montrer ce genre de choses. C'est mon premier grand film comique de l'année (incontestablement à des années-lumiere devant RRRrrrr). Et au-delà des images chocs, il y a ce discours de philosophie digne d'un dialogue entre un berger ouzbek et une couturière portugaise, qui, soit dit en passant, doivent avoir plus de choses interessantes à se raconter que les 2 protagonistes de ce film. Donc voilà, à voir si on aime les films qui n'ont rien à dire et rien à montrer. Sinon, franchement, gardez votre soirée pour regarder Bataille et Fontaine sur TF1, le niveau intellectuel sera toujours plus elevé.