Derniers Avis : Notre-Dame brûle - Page 22

Le nouveau film de Jean-Jacques Annaud retrace de manière très précise et historique le terrible incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019. Si la reconstitution est immersive et captivante, le récit s’éparpille toutefois dans des séquences absurdes et sans valeurs laissant apparaitre une certaine vacuité narrative. Mais heureusement, le cinéaste français parvient à donner un souffle épique et haletant à son histoire en filmant avec justesse les braves pompiers de Paris, dévoués et humbles, dans leur lutte héroïque contre la catastrophe. L’intense et poignante musique accentue l’inéluctable et c’est le cœur noué que l’on assiste impuissant au terrifiant désastre où l’émotion flirte avec la sidération. Loin de son cinéma d’antan, Jean-Jacques Annaud livre tout de même avec Notre-Dame Brûle un vibrant hommage aux soldats du feu qui pour moi tend plus vers le documentaire commémoratif que vers la grande œuvre cinématographique.

Film catastrophe à la française, l'oeuvre de Jean-Jacques Annaud a le mérite de nous plonger dans le fameux brasier avec des effets spéciaux trés réalistes. Ce presque documentaire nous renseigne également sur le contexte du drame et mélange astucieusement images réelles et images de cinéma.
Une musique omniprésente/pompeuse et certaines dialogues grandiloquents viennent malheureusement nuire au tout.
Des images même fantastiques et la force naturelle de l'histoire racontée ne suffisent pas à faire un grand film.

Un bon film sur l'histoire du feu de notre dame. Certaines scènes où images sont intriguantes et n'apportent pas de plus value.

Une déception pour ce film qui me semble bâclé, les personnages n'ont pas de carrure, le scénario est faible et semble sortir d'une série télé .
Malgré tout, le film se laisse regarder, mais d'un intérêt réduit.

Très très déçu. Les pompiers sont tournés en ridicule (bloqués dans les bouchons, coincés à 100m de la cathédrale, un peu perdus), le pauvre régisseur aussi (il mettra la moitié du film à faire les 200 derniers mètres pour atteindre la cathédrale - sans parler du loupé avec 3 velibs hors service) et la fin hollywoodienne où 5 pompiers vont éteindre l'incendie avec ce qui ressemble à un tuyau d'arrosage.... Ridicule....

Belle reconstitution. Très beaux plans comme sait le faire Jean-Jacques Annaud. Film à voir dans une salle de cinéma absolument. A la télé ce sera beaucoup moins bien du coup. Vraiment pas de chance ce jour là où plutôt une accumulation de bêtises. Il faudra en tirer des leçons.

Je ne m'attendais à un rien, ou du moins un simple film documentaire. Il n'en n'est rien puisque ce film m'a donné des émotions trop rare dans le cinéma français. On est sous tension du début à la fin, c'est vraiment haletant, digne des plus grands films catastrophes et en même temps on a des frissons de revoir ces images "chocs" de ce désastre.

Le rendez-vous événementiel accordé par Jean-Jacques Annaud (La Guerre du Feu, Le Nom de la Rose, L’Ours, Sept ans au Tibet, Stalingrad, Deux Frères) flamboie de tout part et à raison. La démonstration pyrotechnique qui a ravagé une partie de la voûte, la charpente et la flèche de Notre-Dame de Paris, s’aligne sur une maîtrise technique en plateau, celle du feu, toujours aussi indomptable que destructeur. On nous replonge évidemment dans cette journée de communion et de sauvetage, autour d’un monument qui a longtemps surnagé le cœur même d’une cité, qui se dégrade et qui regarde avec impuissance les flammes investir un sanctuaire sacré, à la fois pour son architecture, ses mythes, sa culture religieuse et historique. L’effondrement est repris avec la même minutie que la chronologie de l’incendie exponentielle, qui a su convoquer plusieurs intervenants au pied du patrimoine français, notamment les sapeurs-pompiers.

Pourtant, ce ne seront pas les personnages principaux avant le dénouement, catapulté dans un souffle épique. L’inflammable et tout ce qui constitue de combustible au drame à venir sont amenés avec une tension intéressante dans un premier temps. Mais ce qui frôle davantage la caméra du cinéaste, ce sont bien sûr les trésors de la cathédrale, qui laissent croire que l’enjeu est en partie symbolique. Hélas, cela prendra une place dominante dans la dramaturgie de la fiction, raccordée sur les faits, les vrais. Et il y a de quoi jouer sur cette authenticité, sur cette urgence, où certains cherchent absolument à sauver une partie de Notre-Dame, même si ce n’est que par un acte de foi. Au-delà du drame montré à l’écran, le spectateur doit se demander si son implication émotionnelle vient directement de la reconstitution, de l’objet cinématographique, ou bien de cette nostalgie, qui s’est lu au premier regard tourné vers les images d’archives, encore fraîches dans nos esprits. Ce qui est généré à l’écran ne récite que la fable du miracle et du courage, choses que l’on comprend, mais qui convoqueront rarement la sensibilité du spectateur.



Entre les split screen, insérant les vidéos amateures tournées par des passants et autres séquences d’archives des médias internationaux, tout est ici pour nous faire revivre l’impact et les épreuves du moment, au plus près des flammes, jusqu’à en devenir le défi technique ultime de ce projet. La proximité avec le danger, dans des escaliers étroits et autour des poutres enflammées, c’est d’abord l’initiative des pompiers que l’on salue, avant de dérouler toutes les valeurs de la profession. C’est alors une démonstration qui mord derrière la ligne d’une campagne de sensibilisation, là où on verrait davantage un hommage. Ce corps de métier sera décoré avec le support d’une caméra au plus proche de l’action, mais ce qui est absent du cadre, ce sont bien des personnages, des humains, que l’on traite avec des enjeux plus complexes que de venir à bout du feu sacré. Ce qui est travaillé comme une fiction présente des contraintes, que l’on juxtapose avec ces mêmes images qui ont circulé sur les réseaux sociaux. Dans la démesure des interventions, nous ne retiendrons que l’efficacité de l’action, au détriment d’une expérience sensorielle plus contrastée.

Lorsqu’il s’agira de prendre des libertés, ce sera au service du patrimoine, mais par le biais de plans aussi grossiers que des gags qui passent encore moins bien la seconde fois. La symbolique religieuse possède ses limites dans l’exercice que mène Annaud avec son « Notre-Dame brûle ». Ce qu’il introduit brièvement entraîne un retour de flamme évident, même lors du sauvetage d’une relique de la cathédrale. Mais ce qui déçoit notamment, c’est bien ce regard niais sur une ville de Paris, immobilisée par l’incident ou simplement au quotidien, jusqu’à illustrer frontalement le dysfonctionnement des réseaux de circulations et alerter sur le moyen de locomotion le plus défectueux à chaque coin de rue. En somme, bien que l’on sache comment l’histoire se termine, il sera moins évident de suivre son cheminement, où le rythme est perpétuellement brisé par des scénettes, faisant fi de preuves factuelles, que l’on a préféré repeindre à l’identique, au lieu d’apporter des nuances. Gilets jaunes et autres enjeux sociétaux ont également été éclipsé par une catastrophe, certes effroyable et pénible à confronter, mais qui perd presque toute la substance narrative qui transformerait cette longue journée en une simple anecdote.

J'avais eu la bonne idée de regarder le documentaire sur Notre-Dame ... hier. Et ce soir je vais voir Notre-Dame brûle ! Un seul mot : exceptionnel. On est au cœur de l'action des sapeurs pompiers comme évidemment on ne pourra jamais l'être. Le mix entre les images réelles et les scènes reconstituées est tout simplement parfait. N'allez pas voir Notre-Dame brûle pour voir un documentaire, mais pour voir un vrai film d'action ! A voir absolument !

Un film qui tient un suspense tout le long. Il m'a pris au trippe et ce n'est qu'une fois terminé que j'ai relâché mon souffle. Très réussi

Annaud offre une reconstitution prenante et instructive avec un rythme haletant et des images spectaculaires, si le courage des pompiers est bien célébré Notre-Dame Brûle souffre d'un manque d'émotion car ses personnages et ses acteurs sont un peu sous-exploités.

Films exceptionnels, tristesse , mélancolie et espoir dans un seul films.
Un hommage à un moment d’une t’elle histoire
Merci au réalisateur Jean-Jacque-Annaud.
Et mercis au valeureux pompiers qui on sauvé notre cathédrale, notre phénix qui va renaître de c’est centre, notre cher Notre Dame.

Bon...ben je n'ai pas été vraiment séduit par ce film, en tout cas pas autant qu'espéré.
Le gros point positif et même immense point positif, c'est le travail de reconstitution des scènes sur et dans la cathédrale. La mise en scène de ces scènes est superbe.
En outre, globalement, la musique originale est très belle et épouse bien les scènes.

Mais le gros point négatif, c'est le scénario...sur ce point pas de doute, on est bien dans un film français ! Quelle déception ! Entre une Anne Hidalgo qui ne sait pas davantage jouer que… ; entre un plan sur Trump qui tweet ses bêtises (mais quel intérêt ?) ; entre mille et un plans sur Macron et sa clique (Macron à l'Elysée qui regarde une édition spéciale, le convoi de Macron qui part de l'Elysée, Macron qui arrive au pied de NDP, Macron en plan serré avec Edouard Philippe) qui ne servent à rien (la seule scène qui soit utile est celle où il autorise l'envoi de volontaires pour le sauvetage de la dernière chance) ; entre les péripéties du régisseur dont rien du périple entre Versailles et l'île de la cité ne nous est épargné, scènes qui ont pour seuls effets de nous sortir inlassablement de l'action principale ; entre la mamie qui demande l'aide des pompiers pour sauver son chat (je peux comprendre l'intérêt de la première scène pour nous faire comprendre l'hyper sollicitation des pompiers ce jour là (comme tous les jours d'ailleurs), mais alors la deuxième scène est pathétique, d'autant plus pour ne pas avoir le fin mot de l'histoire en fin de compte : Mais que devient ce chaton ? A-t-il été sauvé ?) ; entre la séquence des journaux télévisés du monde (là on se croirait dans un documentaire digne de TMC ou de W9) qui commence par TF1 pour se terminer par F2 (faut froisser personne), après une première incursion sur le 19/20 de France 3 pour nous rappeler (car oui c'est ESSENTIEL) que Macron était censé prendre la parole dans la soirée pour livrer ses réponses à la crise des gilets jaunes ; et j'en oublie d'autres (comme le coup de fil d'une voisine de la cathédrale à sa maman) !!!

Bref, je m'attendais à un film immersif, au plus près du brasier et du sauvetage par les pompiers (par exemple, pas une seule caméra embarque sur l'une des nacelles qui inonde le toit depuis l'extérieur ; nacelles qui sont pourtant attendues une bonne partie du film....puis paf, un moment sur un plan large on les voit à l'oeuvre, mais rien sur leur arrivée, leur mise en place, leur montée !); je m'attendais à apprendre des choses ; au final, non ! L'aspect immersif est loupé par trop d'à côté ennuyeux et inintéressant ; et si vous avez déjà vu des reportages TV sur ce drame, vous savez déjà tout (à part peut-être cette histoire de double PC de commande, un opérationnel, un autre pour faire genre auprès des VIP ; et ce problème constant de pression de l'eau faute à des tuyaux ). En outre, le film abuse des images d'archives et cela ne rend pas toujours très bien sur grand écran. Le gros problème du film est peut-être celui-là d'ailleurs : ne pas trancher entre film documentaire et oeuvre de fiction ; par exemple, sur ce point l'apport d'images (prises par drone) fournies par le ministère de l'intérieur (logo à l'appui oui, oui) contribue à donner à ce film une identité indéfinie et non tranchée.
Alors certes il y a des moments très émouvants et prenants ; mais je m'attendais à plus, beaucoup plus, beaucoup beaucoup plus. Par exemple, l'effondrement de la flèche est vraiment expédié dans le film et alors que le film nous propose X images d'archive, ce moment fatal et emblématique n'est pas montré. La reconstitution du souffle de l'effondrement est impressionnant, mais tout de suite le scénario passe dessus et ne donne pas assez à ressentir les impressions et les émotions de ceux qui étaient sur les lieux.

Pourtant, le film démarre très bien, le début du film (grosso modo jusqu'à l'arrivée des premiers pompiers) offre un scénario très intelligent et juste (les différentes -représentation de NDP au fil des temps (parchemin, peinture, ancienne photographie, etc.) et la scène avec tous les guides dans la cathédrale ou encore le fait de n'avoir pas tranché l'origine du fond mais montré toutes les hypothèses, y compris en faisant mention de Daesh).
Du coup, je suis vraiment mitigé. Ce n'est pas nul, ni mauvais. Mais ce n'est pas non plus très bien, ni excellent. Quelque part entre pas mal et bien....mais avec un fort sentiment de : pouvait largement mieux faire !!

Pour conclure, le film interroge (malgré lui ?) sur la reconstruction du toit de NDP : est-ce une bonne idée de remettre un toit en plomb quand on voit tous les dégâts (en plus de la pollution) que ce plomb fondu peut provoquer et engendrer, notamment sur les équipements des pompiers ?

Une très émouvante reconstitution avec des acteurs à la hauteur de la production. Un suspens qui monte crescendo. Le réalisateur a habilement mêlé images d'archives et scènes chocs. Ce qui en fait une production digne des blockbusters américains qvec la véracité de l'histoire en plus...

Très bon film qui retrace très bien l'événement de l'incendie de la charpente de Notre Dame. Quelques éléments de fiction qui viennent pimenter le scénario et nous tiennent en haleine et pour autant une justesse dans le réalisme des faits. Un vrai équilibre, j'ai beaucoup aimé les scènes politiques notamment où les vrais Hidalgo et Macron sont présents ce qui est plutôt rare.. Quelques rares moments où peut être l'héroïsme, le mystique ou la sensiblerie sont un peu trop surélevés mais sinon c'est presque parfait!