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Javax007
1 critique
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5,0
Publiée le 17 mars 2022
excellent récit avec de l'humour malgré la tragédie et de l'espérance ! un bel hommage aux pompiers et aux soldats de base en particulier... bref un excellent moment fort en émotions
compte Allociné créé pour l'occasion car il s'agit là d'un pur Chef-d'oeuvre! Un film bouleversant, prenant dès les premières minutes et qui nous laisse sans voix de bout en bout. Très peu de fioriture ou de drama, le sujet parle de lui-même et le réalisateur n'a pas fait dans la surenchère. A mon sens J.J. Annaud a totalement réussi le pari de rester objectif durant toute cette création pour un rendu absolument immersif, détonnant et émouvant ( je ne suis pas parisien, mais c'est bien la première fois depuis 10 ans que je suis littéralement ému aux larmes...). Nous ne sommes pas là pour écouter des dialogues d'auteur, ni pour prendre position sur le pourquoi, le qui ou le comment... Mais bien pour vivre ces instants au plus près des équipes d'intervention, à ressentir la fumée des gaz, la chaleur du brasier, le danger des déchets spoiler: lorsque le plomb fond et coule dans les gargouilles et l'eau des lances: J.J. Annaud parvient à nous donner la peur au ventre et l'angoisse jusqu'à la dernière minute qu'il en fait à mon sens un pur chef d'oeuvre, flamboyant de vérité!
Triste fin de journée en ce 15 avril 2019, la nouvelle se répand plus vite que l’alerte chez les pompiers de Paris. La reconstitution heure par heure de cette catastrophe tient en haleine, on sait et pourtant on vibre. Rien ne va comme il faudrait pour agir vite, manque de moyens, Paris bloqué, système de sécurité défectueux. Les images nous plongent au cœur de l’incendie, au plus près de l’action des pompiers, héroïques face au désastre annoncé. A la fois documentaire, avec de vraies images, et fiction par la reconstitution de la « forêt » en flammes, le film fait revivre les émotions, le choc vécu cette soirée là. A Paris comme ailleurs dans le monde. Le travail des pompiers, leur courage, leur connaissance du feu fait la force du film et force le respect et la reconnaissance que nous leur devons pour avoir évité une plus grande catastrophe. Toutefois, on ne peut que se poser quelques questions sur la vétusté des systèmes, l’organisation de la sécurité des œuvres, dans un tel joyau de notre patrimoine. S’en remettre à Dieu ne suffit pas toujours.
C'est le réalisateur du Nom de la rose qui a fait cette horreur ? En dehors de l'hommage aux pompiers de Paris qui avait tout sa place - malgré la présence de deux pompières (sic) de Paris juste pour la cause féministe - , tout cela respire le pathos et la fausse bienveillance . Le maire de Paris n'y a toujours pas l'air convaincant, surtout quand on connait son manque de coopération aux efforts à faire sur le chantier - et elle renonce tout juste maintenant à sa taxe alors que sort ce film sensé la mettre en valeur sur dans ce contexte - ... On peut toutefois se réjouir de quelques moments hilarants , par exemple lorsqu'on aperçoit un faux Trump de dos ... En bref, Notre Dame de Paris ne tire aucune gloire de cette indignité.
Pourquoi traiter un tel événement de la sorte… les acteurs ne jouent pas. On s’attarde sur des situations ridicules, on est mal à l’aise pendant tout le documentaire, euh non en fait c’est un film?
C'est très beau (d'où l'intérêt de le voir au cinéma), mais les personnes, les sous-histoires sont assez pathétiques. Parfois on est gênés, voir on a envie de rire.
Bref c'est très étrange, il y avait la matière pour faire un grand film mais on l'impression d'être au niveau d'une série B.
Un film spectaculaire dont on connais de le débit et la fin mais qui nous tient en haleine jusqu'au bout . Notre cœur s'emballe à chaque rebondissements heureux . Un grand film dont on ne dort pas indemne
Quel réal autre que Jean Jacques A. pouvait prendre le risque de faire un film sur la catastrophe de la cathédrale Parisienne, ou son "amour" dépasse même celui d un simple patrimoine religieux parmi d autres? Surtout sur un long métrage où nul n ignore l'issue final... Malgré cela, il arrive à nous plonger dans quelques ressorts signent de certains thriller. Là où l on aurait pu voir un simple film basique... On en est heureusement et on ne sait comment très loin. Dans le feu de l'action, le film répond globalement aux espérances, avec les plans "documentaire" si on puis dire. On assiste à un sublime hommage au chœur des pompiers ou J. J. A. tente même quelques placements un peu ironique mais purement parisien et cela passe sans aucun problème. Que l'aspect de fiction soit réduit à quelques passages anecdotiques, n'est en soi pas vraiment gênant, et ceux peut-être moins que certains contrechamps religieux (mais évidemment sans vouloir offusqué les personnes catholique. Après tout ne peut être parfait mais on ne peut nier qu il fallait oser avec un sujet aussi ambitieux sans tomber dans l excès ou l absurde. Bref, un film réellement audacieux et sublime ou l on suit de file en aiguille la chronologie des faits colle si on y était. Malheureusement je n' ais pas pu le voir en IMAX. Mais je pense que pour le coup, c est peut être un des rares films français (au réalisateur qui nous montre une fois de plus un talent certains) à valoir vraiment le coup, si possible d être vue en IMAX. Je n' avais pas de grosse attente afin de ne pas être déçu. Et j en suis ressorti encore scotché par l oeuvre cinématographique que je venais de voir!
Jean-Jacques Annaud est un cinéaste éclectique et ambitieux. Après un joli détour en Chine avec "Le dernier loup" et par la série télévisée avec "La vérité sur l’affaire Harry Quebert", il s’attaque ici au film catastrophe en retraçant l’incendie de la cathédrale de Paris d’avril 2019. Avec sa capacité à mettre en valeur ses décors et à créer des images fortes, il est le cinéaste idéal pour cette reconstitution minutieuse et soignée. Il fait en permanence les bons choix entre les effets de plateau, les effets numériques et l’utilisation d’images d’archives pour la rendre crédible et faire un grand spectacle formellement abouti. Si la quête de réalisme est un moteur du film, Jean-Jacques Annaud a conscience de réaliser une fiction et son approche n’est pas documentaire. Il ne s’affranchit pas d’une narration exaltant l’héroïsme de ses protagonistes, ancrant bien "Notre-Dame brûle" dans le registre du cinéma catastrophe. Certes, à l’instar du "Dunkerque" de Christopher Nolan, elle refuse de caractériser ses personnages mais pose parfaitement ses enjeux et sait exploiter le danger des situations.
Avis partagé entre de très grosses sensations d'un côté, et une tentative ratée de spectacle grandiloquant sur certains points. Les grosses sensations seront partagées par toutes les personnes qui, comme moi, auront été tristement marquées par l'évènement. C'est assez difficile à revivre, j'ai fini chaud comme la braise sans avoir vu le temps passer. Sur ce point, chapeau bas pour la reconstitution de l'incendie et l'immersion parmi les pompiers, qui sont absolument réussies. Par contre, le film est entaché de bémols vraiment dommageables. Toutes les images en plein jour et le début de film donnent une impression de mauvais téléfilm, mais les effets s'atténuent lorsque l'on rentre dans le vif du sujet et qu'on se concentre sur l'évènement. Les séquences de nuit sont chouettes. Problème plus durable, Jean-Jacques Annaud nous pollue d'une musique à grand spectacle émotive trop en décalage avec l'esprit documentaire du film, et c'est lourd. Parfois, cela ressemble à des morceaux d'accompagnements ridicules dans les mini-émissions à la noix à la télé... Il a trop voulu en faire dans l'embellissement de la réalité, et c'est dommage. La musique en moins et on aurait pu se croire à 100% dans l'évènement réel, à la manière d'un "New-York 9/11" des frères Naudé. Malgré tout, très intéressant, le temps qui passe vite, du suspense, des sensations, donc c'est quand même très bien dans l'ensemble, bien que perfectible.
Avec un spécialiste des projets improbables au manettes je pensais trouver en « notre dame brûle » un grand spectacle qui en met plein les yeux. Las j ai eu l impression de regarder une version française du « World Trade Center » d’Oliver Stone. Peu spectaculaire c’est un film assez pénible, sans ambition artistique qui donnerait presque envie de voir l’édifice brûler plus vite pour être débarrassé. Les acteurs sont assez calamiteux avec une mention spéciale pour Anne Hidalgo qui est presque aussi mauvaise dans son propre rôle qu en tant que candidate à la présidentielle. Un film rabougri qui ne rend pas grâce à ce que représente la cathédrale d un point de vue historique et symbolique.
Nous nous souvenons tous du feu qui ravagea, le lundi 15 avril 2019, la charpente de Notre-Dame de Paris, provoqua l’écroulement de sa flèche et menaça ses deux tours. Jean-Jacques Annaud, immense réalisateur de "La Guerre du feu", "Le Nom de la rose", "L’Ours", "L’Amant", s’attèle à reconstituer le drame, heure par heure.
La réussite est totale. Bien que nous en connaissions le dénouement, le suspense nous tient en haleine jusqu’à la dernière minute. Le pari technique est relevé haut la main : les images sont grandioses, mélange d’archives, d’effets spéciaux et de reconstitutions (le film a été pour partie tourné en studio où les décors ont été reconstruits, pour partie dans les cathédrales de Bourges, de Sens et d’Amiens ainsi qu’à la basilique de Saint-Denis).
"Notre-Dame brûle" ne lève pas le doute sur les causes du sinistre qui, à ce jour, restent incertaines : mégot mal éteint ? court circuit ? Il raconte les uns après les autres la série de dysfonctionnements et de maladresses qui ont suivi le départ de feu et retardé l’arrivée des secours : la première vérification opérée après le déclenchement de l’alarme s’est faite par un gardien asthmatique dans les combles de la sacristie alors que le feu démarrait au-dessus de la nef, son supérieur était injoignable car il était en train de tondre sa pelouse, les secours ont perdu quelques précieuses minutes, bloqués dans les embouteillages, etc. Cette accumulation de déboires pourrait tourner au procès à charge contre les services de sécurité chargés de la protection de la cathédrale, contre les pompiers impuissants voire contre les autorités politiques dont l’arrivée sur les lieux complique l’organsiation des secours (on apprend qu’un faux PC a été dressé pour accueillir le Président de la République afin de ne pas gêner le travail du vrai PC qui continuait à opérer quelques mètres plus loin). Mais la seconde partie renverse la vapeur pour réconcilier tout le monde. La flèche est tombée, la nef est éventrée. Une dernière bataille doit être livrée pour défendre les deux tours où le feu menace de gagner. On sait par avance que ce combat sera victorieux. Il sera livré par des pompiers courageux, prêts à risquer leurs vies pour sauver Notre-Dame, devant une foule anxieuse et recueillie.
Il est des films pénibles à voir qui, avec le recul, laissent un souvenir enthousiaste. Il en est d’autres au contraire qui provoquent un plaisir immédiat, mais qui résistent mal à un examen rétrospectif scrupuleux. "Notre-Dame brûle" fait partie de cette seconde catégorie, dont le simplisme pourra rebuter les plus grincheux. Mais les autres – dont je suis – auraient tort de bouder leur plaisir !
Une première partie de film assez prenante. Hommage aux pompiers admirable. Pour le reste , c'est plus mitigé , certains petit rôle sans grand intérêt , reconstitution de la lutte du feu pas si formidable qu'annoncé.
Jean-Jacques Annaud, a signé quelques chef-d'oeuvre du cinéma français, et si son dernier film se laisse visionner, il ne fait clairement pas partie de ses meilleurs réalisations. Mélange d'images d'archives et de reconstitutions, les événements relatés sont bien trop romancés par moment, forçant sur les bons sentiments, des pompiers notamment, même si cela n'enlève rien à leurs mérites plus de subtilité aurait été la bienvenue, cette statue de vierge avec la larme à l'oeil, ce gospel,. de plus en anglais ect... et des scènes complètement inutiles comme ce chat sur le toit. Dans la mesure où des reportages ont déjà été réalisés, ce film n'apporte pas vraiment de renouveau, d'autant plus que le drame humain ayant été évité et que la plupart des trésors ont été sauvés, la dimension dramatique est moindre, même si le bâtiment a subi énormément de dégâts, d'autant plus qu'une somme colossale a été récoltée pour sa reconstruction en un temps record, ce n'es ni la première et sûrement pas la dernière fois, qu'un édifice quel qu'il soit subit une avarie peu importe la nature. Lhistoire en a vue passé des bâtiments et constructions !! Correcte mais sans plus.