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Hervé L
72 abonnés
634 critiques
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3,0
Publiée le 30 mars 2022
Un film qui raconte bien l'histoire de cette catastrophe ou la bêtise des responsables la négligence et l'incompétence des personnes en charge ou intervenants ils fument laissent des déchets inflammables ne voient pas les fumées... Etc. Seul le nouveau surveillant et bien sûr les pompiers sauvent le bâtiment....
Les drames bourgeois, très peu pour lui, ce qui meut Jean-Jacques Annaud, à 38 ans (La guerre du feu) ou à 78 (Notre-Dame brûle), c'est une certaine idée du spectaculaire, qui ne néglige pas pour autant l'humain. Son dernier film tente à sa manière de réconcilier Méliès et les frères Lumière : c'est une entreprise pyrotechnique mais c'est aussi un reportage a posteriori d'un événement qui a glacé les esprits, tout du moins à ceux qui accordent à la cathédrale parisienne une valeur amoureuse qui dépasse de loin celle de simple patrimoine religieux. Notre-Drame de Paris avait titré Libération au lendemain du déclenchement de l'incendie : le 'Notre" est essentiel et ce sentiment, le long-métrage le traduit intensément dans un sauvetage désespéré dont nul n'ignore l'issue mais pour lequel Annaud trouve tout de même des ressorts de thriller ardent. Dans le feu de l'action, le film répond globalement aux espérances, précis sur le plan documentaire, mesuré dans le lyrisme y compris lorsqu'il s'agit de rendre hommage au chœur des pompiers, ironique sur quelques aspects purement parisiens. Que l'aspect de fiction soit réduit à quelques passages anecdotiques, voire comiques (?), n'est en soi fondamentalement pas gênant, moins peut-être que l'insistance sur les contrechamps religieux (paradoxal, alors que Annaud se déclare athée) mais il s'agit sans doute de ne pas braquer le public catholique, ne nous offusquons pas. Même si quelques petites choses agacent par ci par là, la vraie question mérite d'être posée : quel cinéaste français autre que Annaud aurait eu les gargouilles de s'attaquer à un sujet aussi ambitieux sans crainte de se brûler les ailes, voire de plonger dans le ridicule ? On peut penser ce que l'on veut du réalisateur du Nom de la rose et de Notre-Dame brûle mais il a toujours manifesté une audace qui fait singulièrement défaut à la majeure partie de ses confrères. Et sinon, toujours pas de drame bourgeois en vue ?
Si un événement a marqué la France et même le Monde en avril 2019, c’est bien le gigantesque incendie de Notre-Dame de Paris, chose paraissant impensable. Avec Notre-Dame brûle, Jean-Jacques Annaud recrée de façon spectaculaire le combat incroyable des sapeurs-pompiers contre le feu. Annaud montre aussi bien les embûches propres à l’incendie qu’à des problèmes indépendants de celui-ci : on hallucine en voyant tous les dysfonctionnements qui ont aggravé l’ampleur d’un incendie déjà énorme et on est d’autant plus surpris de voir Anne Hidalgo interpréter son propre rôle dans une séquence alors que, quelques minutes plus tard, le réalisateur montre à quel point sa politique d’aménagement du territoire a ralenti l’intervention des pompiers. On est également ébahi par la crédibilité des effets spéciaux dont on ne devine la présence qu’en réalisant qu’ils sont indispensables pour pouvoir offrir les images qu’on regarde (les plans où la cathédrale est entière, ne peuvent pas avoir été tourné par le cinéaste vu que les travaux de reconstruction ne sont pas terminés mais on est aussi impressionné par ceux se déroulant dans l’incendie ou par les trucages d’images d’archives où Emmanuel Macron semblent rencontrer les comédiens interprétant les rôles des responsables des pompiers). En outre, pour une fois, le choix du format IMAX offre un réel plus à l’expérience d’un spectateur qui est d’autant plus submergé dans le gigantisme du décor. Ainsi, même si on peut parfois estimer que certaines interprétations ne sont pas toujours d’une grande justesse, Jean-Jacques Annaud a effectué un tel tour de force en recréant de façon tellement réaliste cet événement qu’on ne peut qu’être passionné par cet objet cinématographique assez unique dans son genre. Une belle surprise qui dépasse de très loin le World Trade Center d’Oliver Stone, auquel le sujet pourrait faire penser.
Cette reconstitution du terrible incendie de Notre-Dame de Paris et du combat des pompiers pour sauver ce célèbre monument est une réussite. La mise en scène est réussie et on se retrouve plonger au cœur de cette catastrophe pour une immersion captivante. Le mélange effets spéciaux, reconstitutions en studio et images d'archives nous donne un docufiction saisissant. Ce film est aussi un hommage aux soldats du feu et à leur travail. Ce film permet de revivre cette catastrophe tout en ayant une vision complète de cette dernière.
Bouleversant! On a vraiment l'impression de vivre l'événement (drame) minute par minute avec l'envie permanente de traverser l'écran et de l'empêcher. J'en ai pleuré d'impuissance et de dépit devant les dégâts. C'est très classique mais la reconstitution est vraiment bluffante. Pour peu que l'on ai été stupéfait devant les images de l'incendie, c'est vraiment à voir.
Magnifique, grandiose, tétanisant. De Superbes images. Plongée dans l'angoisse de l'événement. À Ne pas rater. Honneur et remerciements aux Pompiers de Paris.
Le 15 avril 2019, les images de l’incendie de Notre-Dame firent le tour du monde. 3 ans plus tard, Jean-Jacques Annaud nous immerge au cœur de l’événement tel qu’ils nous avaient en partie échappés en mixant prises de vues réelles et reconstitution. Le résultat, minutieux et aux effets pyrotechniques saisissants, est prenant et se veut avant tout un vibrant hommage aux hommes et aux femmes du corps des sapeurs-pompiers.
Une agréable surprise pour le film « Notre-Dame brûle », réalisé par Jean-Jacques Annaud. La mise en scène est immersive, le scénario est captivant et la distribution est investie. Une docu-fiction à ne pas manquer !
Mon avis complet : https://mediashowbydk.com/2022/03/31/critique-film-notre-dame-brule/
Avec ce projet étonnant Jean-Jacques Annaud nous propose, une fois encore, un film inclassable, sorte de synthèse entre les formats de la fiction traditionnelle, du documentaire ou du docu-fiction. L’atout premier du long-métrage est la qualité des reconstitutions. En effet, le réalisateur fait peu usage d’effets spéciaux numériques ou parvient à les rendre parfaitement invisibles à l’écran. Mais il s’est facilité la tâche en utilisant de nombreuses prises de vues réelles de l’évènement. L’intégration récurrente de ces images donne un côté un peu bas de gamme au long-métrage avec des discontinuités peu gracieuses dans la qualité des images. Les restitutions des actions des pompiers sont, par contre, très convaincantes. La force et la violence de l’incendie est parfaitement rendue à l’écran. Tout cela donne un côté plutôt réaliste à la seconde partie du film. Pas grand-chose à dire de la performance du casting, particulièrement faible. Avec des dialogues récités très scolairement, on est là proche de la qualité d’un téléfilm. Mais là où le long-métrage est presque le plus déroutant, c’est dans l’intégration de séquences de comédie au milieu du désastre. En effet, l’improvisation et l’amateurisme semble avoir bien existé lors de l’intervention, et le réalisateur ne se fait pas prier pour le montrer sous l’angle de l’humour. Mais cela enlève au spectateur tout sentiment d’inquiétude ou d’incertitude, déjà bien galvaudé par notre connaissance de l’épilogue, vis-à-vis du risque encouru par la perte potentielle de la cathédrale et de ses trésors.
Un excellent film, qui nous tient en haleine du début à la fin. Le tournage est extrêmement réaliste, et l'on revit ces terribles moments que l'on a vus en direct à la télévision, mais de l'intérieur, avec la vision des pompiers. Quelques détails croustillants sont apportés, et l'on est confrontés à la réalité de tout ce qui a conduit à perdre du temps le jour du drame, mais aussi ce qui a permis de sauver la partie en pierre de l'édifice... Les acteurs sont tous remarquables. A voir absolument, c'est un grand moment de cinéma.
Ce film se divise en deux parties : le film puis le long générique où apparaissent les noms des innombrables techniciens et informaticiens. Le premier n'a guère d'intérêt en lui-même puisqu'il est un prétexte au deuxième et il faut reconnaître que la prouesse technique est spectaculaire. C'est d'ailleurs la grande réussite du film. Jean-Jacques Annaud parvient à créer du rythme et à maintenir une tension permanente qui intègre parfaitement les scènes reconstituées. C'est un véritable spectacle avec même quelques petites touches d'humour (Donald Trump et de diacre qui marche sur les eaux). Bien joué, Jean-Jacques.
n'ayant jamais vue de film de jean jacque anaud je ne savais pas a quoi m'attendre, je ne suis absolument pas déçu. la ou on pourrait s'attendre a un film opportuniste, c'est tout le contraire. le film est extremement bien réalisée, chaque plan est filmée différament, les acteurs sont super et l'incendie de notre-dame est incroyablement bien rentrenscrit. et les effet spéciaux sont casi indetécable, ce qui est rare pour un film français, on a besoin de plus de film dramatique comme ça en france.
J'ai essayé de voir de film sans mètre un œil de pompier mai c'est compliqué c'est bourré d'erreurs et une bspp totalement mal représentée même idiot et cliché la seul chose plutôt bonne sont quelques photographies du film le reste et à jeter sans parler des ari quasiment jamais utilisé