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traversay1
3 568 abonnés
4 860 critiques
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4,0
Publiée le 6 janvier 2022
Yvan De Wiel, banquier privé genevois, se rend dans une Argentine en pleine dictature pour remplacer son associé, objet des rumeurs les plus inquiétantes, qui a disparu du jour au lendemain. Premier long-métrage très ambitieux d'Adreas Fontana, Azor (qui signifie tais-toi dans un dialecte suisse) est une étonnante plongée dans l'Argentine de 1980, dans le monde secret des plus grosses fortunes du pays qui traitent avec les banques suisses. Ce thriller glacé et élégant décrit un monde feutré, entre propriétés à la campagne, hôtels de luxe, réceptions mondaines et clubs privés où l'on s'affronte à fleurets mouchetés, avec une connaissance parfaite du savoir-être. Jusqu'où ira De Wiel dans la compromission, sachant que l'argent n'a pas d'odeur et que les mains sales se lavent facilement en toute discrétion ? Telle est la question à laquelle le film répond sans hausser le ton, avec une apparente neutralité toute helvétique. Andreas Fontana maîtrise parfaitement son sujet avec sa part de mystère, comme dans un film d'espionnage dont il épouse les codes. Au passage, Azor délimite la place des femmes dans ces affaires bancaires, jamais au premier plan mais dans l'ombre portée des décideurs. Dans le rôle principal, Fabrizio Rongione,d'une suavité permanente, impressionne.
Ivan de Wiel, un banquier suisse, se rend en Argentine pour remplacer René Keys qui a disparu du jour au lendemain, ce qui n'était pas rare à l'époque lors de la dictature militaire argentine. Son collègue a une réputation sulfureuse d'après les rumeurs et Ivan de Wiel est chargé de rassurer tous les clients qu'il rencontre un après l'autre. "Azor", c'est ça, des rencontres et encore des rencontres. Ce n'est pas le thriller auquel je m'attendais puisqu'il n'utilise pas les codes habituels. Dans ce film, les "absents" évoquent plus de choses que ceux à l'écran. Le vrai problème pour moi, c'est que le réalisateur est incapable de créer une atmosphère qui nous ferait sentir l'importance des enjeux ou la délicatesse de la situation. C'est sûr que c'est plus dur quand tout est implicite comme ici, mais je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire. Au final, un film sur la banalité du mal qui ne m'a jamais fasciné.
Bof... La raison pour laquelle j'ai souhaité voir ce film est que j'habite en Argentine. Si on connait son histoire, le film n'est pas facile à comprendre.... et si on ne connait pas, je pense qu'on ne va rien comprendre du tout. De toutes façons, rien n'est dit, tout est vaguement suggéré, c'était sans doute le but du réalisateur car c'est effectivement ce qui se passait à l'époque: personne ne savait vraiment, on supposait, on soupçonnait mais les preuves n'existaient pas. Je pense que ce n'était pas la bonne façon d'expliquer cela. On n'explique pas le brouillard en montrant le brouillard. De plus, le réalisateur réussit ce tour de force de faire un film qui parait SUPER LONG alors qu'il ne fait que 1h28, génériques compris. Des longueurs insupportables qui n'apportent rien au film, par exemple un concert où un guitariste joue l'INTEGRALITE d'un morceau. Il fallait meubler à ce point? Cerise sur le gâteau, l'éclairage est HORRIBLE, identique à celui d'un téléfilm de petit budget. Bref, comment mettre plus que 1* ?
Je n'ai pas compris le film. Je n'ai pas réussi à trouver la clef. C'est languissant, très bavard. Je me suis beaucoup ennuyé. Tous me paraît être dans les détails. Donc film extrêmement exigeant.
Azor est un film argentin-Français-suisse réalisé par Andreas Fontana, sur un scénario de Fontana et Mariano Llinás. Le film met en vedette Fabrizio Rongione et Stéphanie Cléau Le film a eu sa première mondiale en 2021 au 71e Festival international du film de Berlin dans la section Rencontres Les droits d’Azor aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en Italie, en Inde et en Turquie ont été achetés par la plateforme de streaming Mubi après sa première au Festival international du film de Berlin