Twisters : Le film où la météo te botte les fesses comme jamais
Si tu pensais que les tornades, c’était juste du vent, t’as rien compris. Twisters te fait revoir ta définition du mot “rafale” avec des tempêtes qui te balaient comme un vieux tapis devant la porte. Le film commence direct dans le dur, avec une équipe de météorologues qui se fait cueillir par un cyclone plus vicieux qu’un contrôleur des impôts. Les tornades sont là, elles sont en colère, et elles ont bien l’intention de te rappeler qu’elles font la loi.
Cinq ans après avoir failli se faire emporter comme une feuille morte, Kate décide de revenir jouer avec les bourrasques. Mais cette fois, c’est pour tester un nouveau gadget censé détecter les tornades avant qu’elles ne transforment tout en confettis. Evidemment, c’est aussi l’occasion de régler ses comptes avec ses vieux démons. Et histoire de corser l’affaire, elle se coltine un influenceur casse-cou et ses vidéos YouTube. Tyler, le YouTuber téméraire, arrive comme un cheveu sur la soupe, et entre deux tornades, ils nous servent une amourette plus rafraîchissante qu’une bonne averse.
Le réalisateur de Minari a troqué ses scènes contemplatives contre des vents qui soufflent comme si Thor lui-même était en pleine crise de nerfs. Les tornades dans Twisters, c’est pas juste des gros tourbillons, c’est des monstres de la nature, capables de projeter des vaches comme des frisbees. Chaque tempête est plus vicieuse que la précédente, avec des scènes où les objets volent et où tu te demandes ce qui va exploser en premier : la grange ou ta patience.
Daisy Edgar-Jones et Glen Powell, c’est le duo qui te rappelle qu’on peut encore avoir de la chimie à l’écran sans tomber dans le gnangnan. Ils sont crédibles, sympas, et arrivent à te faire oublier qu’on est là pour les tornades. Et Anthony Ramos en soutien vient ajouter une touche d’humour bien placée, parce que franchement, quand la météo te transforme en cible vivante, faut bien se marrer un peu.
Le message du film n’est pas juste de te balancer des tornades en pleine tronche, il cherche aussi à te rappeler que la nature ne plaisante pas. Ça divertit, ça impressionne, mais ça joue aussi la carte du réalisme en montrant les conséquences désastreuses de ces tempêtes. Le côté “l’homme contre la nature” est là, et même si parfois le film te donne l’impression que les humains vont toujours s’en sortir, tu ressens quand même le souffle du danger sur ta nuque.
Bref, Twisters t’envoie une grosse claque venteuse et te fait réfléchir sur la puissance de la nature tout en te divertissant. Ça souffle fort, ça casse tout sur son passage, et ça te laisse avec l’envie de t’abriter sous ta couette. Un bon film catastrophe à l’ancienne qui sait exactement pourquoi t’es là : pour voir tout voler en éclats et t’en prendre plein les yeux.
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