Trois voisines participent à un concours de talents organisé par la paroisse locale dans le but de gagner un voyage à Lourdes. Chacune d'elles a des motivations différentes pour faire ce voyage. Il est question de santé, mais aussi de paix intérieure dans ce lieu hautement symbolique. Pour ce qui est de la paix, leur tranquillité est perturbée par le retour d'une ancienne connaissance qui ravive de mauvais souvenirs. Malgré les tensions, les révélations de secrets bien enfouis et les règlements de compte entre les participantes de ce voyage, "The Miracle Club" n'a pas grand-chose à offrir. Si on enlève les grandes dames du casting, on dirait un simple film Hallmark. C'est plein de bons sentiments et gentillet, mais c'est tout. Au final, un mélodrame qui sera vite oublié malgré les bonnes intentions du réalisateur.
Ah que je les aime ces "feel good movies" dans lesquels, de plus, les personnages vont peu à peu nous dévoiler des secrets enfouis dans leurs coeurs depuis des décennies ! L'histoire se déroule à la fin des années 1960, dans une bourgade d'Irlande, non loin de Dublin. Un petit groupe de voisins/amis rêve de pouvoir faire un pèlerinage à Lourdes un jour, pour y demander divers miracles. Suite à une soirée tombola animée, leur souhait est enfin exaucé : le voyage de tous les espoirs commence ! Mais quand au dernier moment, la fille d'une vieille dame du quartier tout juste décédée revient après 40 ans d'absence et se joint à cette expédition, l'ambiance va radicalement se tendre... Simple, amusant, astucieusement écrit et profondément touchant, un très chouette moment cinéma, magnifié par la classe et le charme de la lumineuse actrice américaine Laura Linney ! Une comédie dramatique qui fait juste du bien ! Site CINEMADOURG.free.fr
Le Club des miracles possède de nombreux arguments pour séduire. L’un d’eux est la présence de la charmante Maggie Smith. Une affiche alléchante pour un très beau film qui a déjà conquis les Britanniques.
Durant cette comédie dramatique, nous suivons quatre femmes issues du prolétariat irlandaise. Cela permet d’avoir plusieurs passages donnant une certaine authenticité et proximité avec elle. Ces femmes, plus ou moins âgées, vont à Lourdes pour faire un pèlerinage à la recherche d'un miracle. L'espoir est véritablement au centre de ce film. On voit la force qu'il donne, mais aussi à quel point il peut être moteur.
On se penche sur les différentes problématiques qu'ont rencontrées ces femmes. Cela se fera soit par de brefs flash-back, ou des récits des personnages. Un développement individuel qui débouche sur des révélations très émouvantes.
D'autant plus que le casting est vraiment de qualité. Il y a des noms expérimentés comme Maggie Smith, Kathy Bates et Laura Linney. D’autres actrices plus jeunes, mais tout aussi doué, sont présente comme Agnes O'Casey et Hazel Doupe. Ces interprétations très justes font la différence.
Ce film prend aussi du recul sur la notion de miracle. Nous allons à la racine même de ce phénomène. On observe la puissance de la déception rencontrée quand il n'arrive pas. Le Club des miracles montre qu’il faut s’éloigner de cette notion terre-à-terre de la guérison physique. Un miracle c’est beaucoup que cela. Nous sommes au niveau de la révélation et de l'éveil. En effet, celui-ci n'arrive pas forcément de la manière dont on l'attend ce qui le rend encore plus beau.
Écrit par 3 hommes et réalisé par un quatrième, Thaddeus O'Sullivan, Le club des miracles s'attache néanmoins à des personnages essentiellement féminins, en route pour Lourdes, au cours de l'année 1967. Sans doute que l'ajout d'une sensibilité féminine dans la rédaction du scénario, n'aurait pas fait de mal à ce film irlandais bon teint, dont la profondeur n'est pas le point fort. En revanche, sur la crête des sentiments, il fait globalement le travail, surfant entre dialogues acerbes et souvenirs douloureux. De miracles, il n'en est question que de manière métaphorique, dans ce pèlerinage qui est surtout un prétexte pour revisiter le passé, solder quelques comptes et s'offrir une cure de résilience tardive. Le film ne surprend guère mais émeut toutefois, dans sa conclusion, en usant avec raison de simplicité et de pudeur. Il est certain que Le club des miracles n'aurait pas le même intérêt sans sa brochette de dames d'un âge vénérable et plus ou moins dignes, au sein desquelles il n'est pas utile de départager les talents au bénéfice de l'une plutôt que des autres. Elles sont toutes d'une grande justesse, avec une petite once de cabotinage en plus, ce qui est de bonne guerre. Maggie Smith, Kathy Bates, Laura Linney : aucune d'entre elles ne cherche à tirer la couverture à elle et joue pour le collectif. Un véritable esprit de club, auquel adhère aussi la plus jeune mais pas moins douée Agnes O'Casey.
Ce film ne m'inspirait rien si ce n'est de la peur. Au final, nous avons un morceau bien digeste, pas vraiment sur la foi, mais sur le pardon, la réconciliation, le libre-arbitre, la force d'aller de l'avant. Maggie Smith et ses 89 ans m'ont donné tout ça. Je l'ai trouvé géniale. Bien entendu, les défauts sont nombreux. Tout d'abord, assez convenu, assez caricatural aussi sur les hommes. On s'en amuse aussi. Mais surtout, le message derrière ce film constitue un rappel utile à répéter encore aujourd'hui.
En 2023, le réalisateur irlandais Thaddeus O'Sullivan signe une petite comédie légère. Lorsque quatre femmes remportent un voyage à Lourdes, elles entrevoient une possibilité d’exaucer leurs vœux. Le miracle tant attendu prendra surtout la forme d’une réconciliation intérieure passant par le pardon. La touche d’humour so british n’intervient qu’à de rares moments et seule la présence de Maggie Smith (dont c’est la dernière apparition au cinéma), Kathy Bates et Laura Linney offre un peu de réjouissance à ce récit convenu. Bref, un feel good movie qui manque de mordant.
A la mort de sa mère, Chrissie revient dans son village natale, quitté après une violente dispute 40 ans plus tôt. Elle retrouve les amies de sa mère, prêtes à se rendre à Lourdes en quête de miracles : un enfant qui ne parle pas, une jambe trop courte, un cancer du sein, et de vieilles rancœurs. Malgré le talent de Maggie Smith, le film est mou et très convenu…
Il y a un beau trio d’actrices dans ce film. Des comédiennes qu’on a aimé dans des films ou séries et qu’on apprécie de voir réunies dans ce petit film de pure tradition britannique (même s’il est irlandais). Trois immenses actrices au pedigree impressionnant et pointu qui serait presque la seule raison de voir cette production gentillette et anecdotique. Laura Linney d’abord, dont on a pu apprécier le jeu magistral récemment dans la toute aussi grande série « Ozark ». L’incontournable Kathy Bates de « Misery » ou « Titanic » ensuite. Et, enfin, l’une des actrices les plus âgées encore en activité : Maggie Smith aux innombrables œuvres dont celui de Minerva McGonagall dans la saga « Harry Potter ». Ces trois comédiennes réunies sont donc peut-être la seule et unique motivation qui pourrait faire que l’on se farcisse ce téléfilm de luxe gentiment suranné et dépassé.
En effet, « Le Club des miracles » semble tout droit sorti d’un autre temps avec son histoire vintage se déroulant dans les années 60 sur fond de miracle et de religion. Il fut un temps où on aurait appelé ce type de productions un film pour les ménagères de plus de cinquante ans. On pourra tout de même louer la mise en scène relativement soignée et agréable à l’œil de Thaddeus O’Sullivan, un réalisateur dont le seul fait d’arme véritablement connu par chez nous était le petit polar mâtiné de comédie « Ordinary Decent Criminal » avec Kevin Spacey. Un long-métrage datant de... la fin des années 90. En outre, le film a le mérite d’être court et de présenter une Irlande et une France désuète et passéiste mais sans trop de clichés.
Hormis ces quelques qualités et son côté tout de même agréable, il est vrai que c’est le genre de film tout à fait dispensable tant il n’a rien à offrir et qu’il semble dépassé. Le prétexte des miracles à Lourdes est, de plus, peu ou mal exploité. Il ne sert que de cadre à des secrets et drames qui ont réunis ces trois femmes quarante ans plus tôt. Une tragédie assez prévisible qui parle un peu de la condition des femmes dans le passé et des valeurs et morales empreintes de tradition et de religion ayant court à l’époque. Mais on peut très bien s’en passer ou alors regarder ce qui s’apparente plus à un téléfilm de luxe qu’à un film de cinéma chez soi sur son écran. Vous l’aurez compris, « Le Club des miracles » est donc une œuvre tout à fait anecdotique.
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Quelques scènes font gentiment sourire et c'est surtout le plaisir de revoir Maggie Smith une dernière fois mais, globalement, le film est assez anecdotique, ne propose pas grand chose côté réalisation et déroule une histoire assez planplan...
L'histoire se déroule à la fin des années 1960, dans une bourgade d'Irlande, non loin de Dublin. Simple, amusant, astucieusement écrit et profondément touchant, un très chouette moment cinéma, magnifié par la classe et le charme de la lumineuse actrice américaine Laura Linney ! Une comédie dramatique qui fait juste du bien ! D’autres actrices plus jeunes, mais tout aussi doué, sont présente comme Agnes O'Casey et Hazel Doupe. Ces interprétations très justes font la différence. Le Club des miracles possède de nombreux arguments pour séduire. L’un d’eux est la présence de la charmante Maggie Smith. Une affiche alléchante pour un très beau film qui a déjà conquis les Britanniques. Très joli film, une belle leçon de vie! Thème abordé en bonne intelligence avec humour subtilité. Bien entendu, les défauts sont nombreux. Tout d'abord, assez convenu, assez caricatural aussi sur les hommes. On s'en amuse aussi. Mais surtout, le message derrière ce film constitue un rappel utile à répéter encore aujourd'hui.
Il existe une tendance, que je partage souvent sans même m’en rendre compte, à juger sévèrement les comédies et à se montrer magnanime avec les drames, comme si ceux-ci étaient par définition respectables, là où les autres n’étaient que vulgaires jongleries de saltimbanques. Pourtant, quand j’y réfléchis deux minutes (et j’y réfléchis justement en ce moment), il me semble que faire rire une majorité tient de la gageure - il faut non fournir quelque chose qui puisse être à la fois apprécié et compris - alors qu’émouvoir est plus évident, le grand public étant d’une totale prévisibilité à ce niveau. ‘Le club des miracles’ m’aura permis de confirmer ce diagnostic. Dans les années 70, des femmes irlandaises se rendent à Lourdes en bonnes catholiques qu’elles sont. La mise en place permet de donner un avant-goût des mœurs corsetées de l’époque (surprise, les hommes sont autoritaires et pas fichus de cuisiner ou de faire les courses), la suite dévoile les raisons secrètes pour lesquelles chacune est partie en pèlerinage. ‘The miracle club’ est un film de sororité transgénérationnel, qui bénéficie de la présence d’’actrices confirmées (c’est la dernière prestation de la regrettée Maggie Smith) qui sont peut-être la seule chose à retenir d’un film que je n’accuserai certainement pas d’être mal écrit, ou mal joué, ou de sonner faux : non, c’est juste qu’il n’est pas particulièrement intéressant, très rarement émouvant, rarement drôle comme peuvent l’être les meilleurs feel-good movies doux-amers…et d’ailleurs, on ne se sent ni bien ni mal après l’avoir vu : on peut juste affirmer…qu’on l’a vu. Il s’agit de quelque chose comme le…excusez la comparaison, ‘Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu” de la production semi-dramatique patrimoniale en provenance des îles britanniques.