Derniers Avis : Ma femme est une actrice - Page 5

Une nullité sans fond. PAS de mise en scène. PAS de dialogues. PAS d'acteurs. Si j'avais tenu plus de 20 minutes, j'aurais également pu observer qu'il n'y avait pas de scénario, mais ce que j'ai vu m'a suffi. Il y a des gens talentueux qui ne tournent pas, ou tournent peu, et il y a des pignoufs comme Attal. Lamentable.

On sent vite que les déboires d'Yvan suite à la célébrité de sa femme Charlotte sont filmés de manière personnelle par Yvan Attal, qui a dû vivre des expériences similaires avec Charlotte Gainsbourg. Il parvient ainsi à nous livrer un film non dénué d'intérêt et agréable, même si ce n'est jamais hilarant, et qui dévoile une facette méconnue du métier d'acteur. Notons cependant une partie en Angleterre irritante par son doublage de qualité moyenne, qui nuit au niveau très acceptable du film.

Pour son 1er film, Yvan Attal (qui assure déjà en tant que comédien) surprend par son sens du dialogue et par un scénario original (les interrogations du héros sur le métier de sa femme, les problèmes de religions de sa soeur, l'adultère...). Il réunit un casting malin avec sa femme Charlotte Gainsbourg (parfaite), une pléiade d'excellents 2nd rôles (Terence Stamp, Noemie Lvovsky, Ludivine Sagnier, Lionel Abelanski, Gilles Lellouche...) et les caméos de Ophelie Winter, Nagui, Roschdy Zem, Marc Lavoine...
Mais, la mise en scène manque un peu de rythme et le film est sans doute un peu trop parisien avec ses problèmes existentielles un chouia bobo.
Reste un bon 1er film!

Ma femme est une actrice est la version longue de son premier court-métrage I've got a woman réalisé en 1996. Dans ce film, sans doute très autobiographique car les noms du couple à la ville sont les mêmes à l'écran, on nous narre les déboires de Yvan journaliste sportif qui aime passionnément Charlotte actrice de son état. Tout comme son plus récent Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants, Ma femme est une actrice est une vibrante déclaration à la femme de sa vie, Charlotte Gainsbourg. Celle-ci n'a jamais été aussi bien filmée que dans les réalisations de son mari et prouve qu'elle peut faire preuve d'un peu plus de légèreté sans tomber dans le vulgaire d'un Prête-moi ta main. Cette comédie romantique est très drôle, bien rythmée, au montage astucieux qui semble être une marque de fabrique de Yvan Attal car on retrouvera sensiblement le même sur Ils se marièrent...Attal nous montre surtout la lourdeur et les difficultés de vivre avec une femme célèbre quand on ne l'est pas soi-même (demandes d'autographes de la part des fans, remarques stupides de la famille et des amis, éloignement à cause des tournages)ainsi que la jalousie que l'on éprouve de ne pas être dans la lumière. L'ambiance des plateaux de cinéma est assez bien rendue de même que les rapports ambigües pouvant se nouer entre des comédiens amenés à tout partager durant plusieurs jours voire plusieurs semaines. A noter enfin le petit rôle de Ludivine Sagnier toujours aussi craquante et les apparitions sympathiques de Marc Lavoine, Roschdy Zem, Nagui et Ophélie Winter même si elles n'apportent pas grand-chose. Un premier film plus que prometteur pour l'acteur-réalisateur-scénariste qui devra néanmoins confirmer et se montrer un poil plus ambitieux.

Ce film est un petit bijou!
Tout dans la finesse, les acteurs sont superbes, tout a fait dans leur rôle....Beaucoup d'émotion!

A déplorer tout de même quelques longueurs dans le scénario et surtout dans certaines scènes.

Les dialogues sont plutôt drôle, mais le film reste assez décevant, Yvan Attal utilise des facilités pour une histoire simpliste.

Amusante expérience de mise en abime, jonglant sans arrêt entre cynisme jouissif et cynisme agaçant. Un peu inégal mais divertissant.

si sa femme est une (bonne) actrice, Attal est un vrai réalisateur

Des films sur ou dans le monde du cinéma, il y en a eu beaucoup! Mais les films sur la condition de l'acteur/actice et de la difficulté de le vivre au quotidien ne sont pas légion. Celui-ci est une vraie réussite : un bon rythme, un scenario solide et des acteurs épatants. Attal quant à lui devant et derrière la caméra assure et rassure : dèjà pas facile de réaliser et de jouer, mais en plus faire jouer sa femme à la ville et à l'écran dans un tel rôle, c'est un vrai défi, REUSSI!!! Si ce petit bijou vous a échappé, saisissez l'occasion dès que possible! mention spécial à Terence Stamp toujours aussi impeccable et plein de classe!

Mon mari est cinéaste, enfin il essaye ! C’est gentil et sympathique, parfois drôle, mais ça s’oublie assez vite. L’histoire d’amour et de jalousie est traité de manière conventionnel, reste l’étude de mœurs du monde du cinéma, amusante mais très superficiele.

Moralité voulue par le film : Les actrices sont des personnes géniales et ont une vie passionnante mais compliquée (dur dur d'être un riche).
Ma moralité ‘détournée': L'argent et la célébrité n'empêchent malheureusement pas les gens de rester des gros beaufs ennuyants.
Bilan: 3 bons gags.
Conclusion : Un film avec des bourgeois qui s'ennuient pour les bourgeois qui s'ennuient...

un éniéme film sur ces pauvres petits bourgeois qui ont des tas de problémes compliqués...
C' est fait sans recul, sans humour et sans talent.
A oublier !!

Un excellent film qui montre bien les problèmes que peut rencontrer quelqu'un lorsque son conjoint est acteur. Le ton est bon, l'humour présent, et Ivan Attal est exceptionel dans son rôle.
A signaler une très bonne charlotte gainsbourg dans son rôle de femme actrice. A voir et revoir.

Comédie sur la célébrité et le monde des acteurs, "Ma femme est une actrice" fonctionne surtout parce qu'il sent le vécu. L'incompréhension et la jalousie d'Yvan Attal, le personnage de Lionel Abelanski, l'interpellation par le policier : tout cela donne une certaine authenticité au film, ce qui ne le rend que plus jouissif. Malgrès quelques maladresses (la scène un peu vulgaire de l'équipe de tournage à poil relevant d'un certain voyeurisme, l'histoire secondaire de la circonsision du bébé...), on ne peut s'empêcher de savourer avec bonheur ce film à la fois acide et tendre. Pour un premier long-métrage, chapeau bas !