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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Film assez classique avec le thème de la séquestration et la dialectique maître-esclave bien traitée quoiqu'un peu grossièrement. Le duo d'acteurs est remarquable et leur complémentarité suffit à faire passer un scénario un peu hésitant. Quant au dénouement, il semble un peu dactylographié et souligne surtout cette savoureuse citation de Don Juan .
Après l'OVNI qu'était "lune froide", on pouvait être assez étonné que Bouchitey décide de revenir derrière la caméra pour réaliser un thriller dans le milieu littéraire. Pourtant, au fur et à mesure que le film avance, on peut se rendre compte de ce qui a attiré le réalisateur dans cette histoire teintée d'amour branque, de sado-masochisme et de fuite en avant. A partir d'une intrigue basique, le cinéaste arrive à nous intéresser tout le long à ses personnages. Le jeu décalé de Bouchitey sert finalement son rôle et il parvient à donner une certaine profondeur à ce personnage pourtant pathétique. L'ensemble est rondement mené malgré une mise en scène assez approximative et l'ombre terrible des films du passé. Car il est malheureusement impossible de ne pas penser à "Misery" (Reiner, 90) ou à "l'obsédé" (Wyler, 64), tant ce film y ressemble et ce n'est pas à son avantage. Reste une fin assez belle et notamment un dernier plan qui résume à lui seul le film.
très beau film dont le montage participe beaucoup à la mise en scène. Bons acteurs, beaux cadrages, belle lumière. On ne s'ennuie pas une seconde. Merci Patrick et à quand le prochain ?
Ce film m'a beaucoup plus. Beau retournement de situation. Juste dommage de la présence d'un certain ''écrivain''médiocre prénommé frédérique à la fin du film.
Un film plutôt étonnant avec deux acteurs en parfaite osmose. Malgré une idée de base qui aurait pu tirer aux convenus et attendus, Bouchitey sort des sentiers battus une histoire à la fois intelligente et sensible à tendance masochiste, menant à un final intéressant.
On est loin, très loin, de l'humour grinçant et du non-conformisme jubilatoire teinté d'humanisme de Lune froide. Dommage car au bout de 15 ans on espérait mieux de Bouchitey. Ca se regarde, ça devient plutôt mieux dans la 2e partie, la 1ère n'étant qu'un vulgaire remake de Misery ou autre film du genre. Mais c'est lourd, les plans rapprochés en permanence ça lasse, Bouchitey omniprésent ça lasse, la mise en scène très moche ça lasse. A partir du moment où la fille reprend du poil de la bête ça devient plus intéressant, bien qu'on reste dans une dialectique maitre-esclave de petit niveau. En résumé : anecdotique.
Mesdemoiselles et messieurs les etudiants, surtout ceux de littérature, ne surtout pas donner le brouillon d'un roman a lire a votre professeur pour avoir son avis avant de le publier, il peut vous enfermez dans un grenier d'une maison abandonné au milieu d'une foret pendant des mois et peut vous volez les droits d'auteurs et profiter de la notorieté du livre. C'est le cas avec ce film noir et sadique, réalisé et interpreté par le realisateur de "Lune froide", et plus connus du grand public dans un second role marquant dans " La vie est un long fleuve tranquille" d'Etienne Chatillez, j'ai nommé Patrick Bouchitey. On suit le film de bout en bout, malgré une fin decevante que j'attendais plus tragique voir brutal. A noter dans le role difficile de la victime, une grande actrice et peut etre une des revelations du cinema francais dans les prochaines années, Laetitia Chardonnet.
Je confirme : c'est un très bon film. Les acteurs sont excellents, avec bien entendu une prestation remarquable pour une actrice "novice" (et ce tout particulièrement compte tenu de son mode d'expression durant une grande partie du film). D'ailleurs, le cinéma m'a toujours fasciné de part sa faculté à pouvoir faire transparaître un charme fou d'une plastique somme toute assez discrète. La bande musicale dénote également d'un travail important. La fin du film est effectivement totalement imprévue. On se demande vraiment jusqu'au bout où le récit nous conduit. Il m'a semblé toutefois qu'il manquait un je-ne-sait-quoi pour la rendre plus intense, pour traduire avec plus de force l'intensité de la relation intellectuelle et intime qui a lié les deux personnages principaux ?