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weihnachtsmann
1 147 abonnés
5 132 critiques
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2,5
Publiée le 12 décembre 2022
Le propos est intéressant et l'interprétation est juste mais le style est assez insupportable. Toutes ces longues scènes interminables qui se succèdent. Les plans fixes qui durent 5min...... c'est fatiguant à la longue. Je n'ai pas été charmé loin de là même si l'on comprends que le but de l'auteur était de montrer la faiblesse d'un homme qui choisit la fuite comme solution salvatrice.
Je considère Manoel de Oliveira comme un réalisateur de premier plan. "Je rentre à la maison " est un film que j'aime beaucoup, même si je ne le considère pas comme un de ses meilleurs films. Présenté en compétition officielle à Cannes, il repartit bredouille. C'est un film léger qui me procure un sentiment de sérénité. Il traite d'un instant particulier de l'existence, peu traité au cinéma, celui ou on décide de décrocher du monde, ou les questions materielles et professionnelles de l'existence nous paraissent dérisoires et ou l'on décide de "rentrer à la maison" de retourner symboliquement au ventre maternel. C'est ce qui arrive dans le film au personnage du comédien à succès incarné avec beaucoup de talent par Michel Picoli. Apparemment simple voire simpliste, le film touche une part importante de la réflexion humaine. Celle où devant le chaos et l'absurdité du monde on décide de revenir à ses fondamentaux. Si la thématique est très intéressante, le traitement pourra dérouter le spectateur de films grand publics. Le film s'adresse à un public de connaisseurs exigeants. Les amateurs du cinéma de oliveira ne le manqueront surtout pas.
Sorti en 2001, ce court film de Manoel de Oliveira est une petite pépite qui, sous son apparente simplicité, aborde des thématiques bien plus complexes qu’il n’y parait. Ainsi le cinéaste nous parle de l’angoisse de la vieillesse, de la vie qui continue après la perte d’êtres chers et nous offre surtout une superbe réflexion sur le théâtre comme miroir de nos vies avec ses faux semblants, ses coulisses et sa distorsion de la réalité. Tourné dans un Paris de toute beauté, non dépourvu d’humour, Je rentre à la maison est porté par un Michel Piccoli grandiose et des seconds rôles tout aussi géniaux (Catherine Deneuve, Sylvie Testud, John Malkovich...rien que ça !). Une merveille de modestie.
Éteindre dans le théâtre magique sa douleur patente, douleur inavouée, et inavouable, douleur insupportable, celle d'une vie. Un film sur le deuil d'une tendresse profonde et rare. Derrière la discrétion des images, la générosité du jeu, la douceur de la mise en scène, c'est finalement une violence profonde qui émane, celle du théâtre mort, de la famille détruite, de la solitude éternelle. Que faire alors sinon rechercher la grâce, mais cette grâce elle-même ne se tarit-elle pas dans une vie qui a perdu son sens? C'est là la grande réussite de Manoel de Oliveira, de nous rappeler que le théâtre, comme le cinéma, n'est pas détaché d'une existence, qu'il trouve son sens dans celle-ci, les moments d'éternité, les minutes précieuses conférant ainsi à notre existence la plénitude qui lui manquait. Mais cet élan artistique n'est pas un mensonge, non il faut pouvoir pour le donner sortir de chez soi, apprendre. Cet élan est vrai, c'est celui de la vie.
Un vieux monsieur, acteur de renom, perd son fils et sa belle-fille dans un accident de voiture et doit s'occuper de sont petit-fils. Alors qu'il coule des jours tranquilles en pratiquant sa passion du théâtre, cet homme doit donner un dernier coup de fouet à sa vie pour son petit-fils. Un beau film sur la vieillesse, mais pas celle misérabiliste et dépressive. Une vieillesse certes difficile mais sans regrets, sans remords, juste assumée. Michel Piccoli est parfait. A l'image de son réalisateur, centenaire. On sent la réflexion qu'il a eu le temps de nourrir sur le temps passé et le temps vécu. Le rythme du film n'est pas vif, mais il correspond à la thématique.
Un film léger, scenario inexistant. Mais on s'y prend au jeu, Piccoli est très bon. Cependant, on se réjouit que le film ne dure pas plus d'une heure et demi..
Chronique de la lenteur et du vieillissement; Le moins qu'on en puisse dire est que le film est épuré : dialogue et récit minimaliste. Pas mal... mais je n'y ai pas vu de chef d'oeuvre
Lorsque Monsieur Oliveira s'exerce a romancer le sinistre il en ressort une oeuvre sublime portée par un acteur au sommet de son art.Un chef d'oeuvre dense mais aerien.