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Pierre Phdb
14 abonnés
217 critiques
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3,5
Publiée le 14 mai 2022
Un film au gout étrange. Un double retour en arrière dans le temps d'abord puisque le film se passe en 1983 et dans l'histoire du cinéma, l'impression de voir un film de Costa-Gavras. Et ce retour en arrière est impressionnant la reconstitution historique est parfaite, l'image, la manière de tourner elle même renvoie au année 80.
Mais qu'un peu plus de trois étoiles car le film s’essouffle quand on approche du procès et l'ennuie gagne le spectateur. C'est d'autant plus surprenant que compte tenue de sa durée plus de 2h30 il y avait matière a éviter les longueurs.
A voir par touts et particulièrement par ceux dont pour qui la Pologne de Jaruzelski fit partie de l'actualité.
Plutôt bonne reconstitution de la situation d'un État neostalinien en fin de vie. Tout État allant vers le totalitarisme favorisera honteusement la répression policière et l'arbitraire contre le pouvoir judiciaire et l'équité. Excellente interprétation et, malgré quelques longueurs, scénario solide et prenant.
Un film solide, qui décrit de manière réaliste, et intéressante, le régime dictatorial sévissant en pologne peu avant la fin de l’union soviétique. La mise en scene reste cependant assez froide, et il manque quelque chose au film pour qu’on ressente plus d’emotion devant cette histoire qui pourtant avait tout pour emouvoir. Au final pas mal mais quand meme un peu long pour ce film de 2h30.
Voilà la traduction du titre original de ce drame politique polonais réalisé à la perfection par Jan P. Matuszynski. 160 minutes à faire vomir tant l’injustice patente et la manipulation des faits et des consciences sont révoltantes. Varsovie 1983. Le fils d’une militante proche de Solidarność est battu à mort par la police. Mensonges menaces : le régime totalitaire du Général Jaruzelski va tenter par tous les moyens d’empêcher la tenue d’un procès équitable. On sort de là groggy, avec un double sentiment : la révolte mais aussi la satisfaction d’avoir découvert un grand film. Ce n’est pas rien. Les faits : le 3 mai 1983, Barbara Sadowska, poétesse et militante anticommuniste bien connue du régime, est molestée par la police à l’Église Saint-Martin de Varsovie, alors qu’elle participe à une action de soutien aux familles des opposants incarcérés. Les policiers lui cassent un doigt et la menacent de représailles contre son fils, Grzegorz Przemyk. Le 12 mai, celui-ci est arrêté par la police – « milice citoyenne » en polonais -, place du Château à Varsovie, alors qu’il fête avec des amis la fin des premières épreuves du bac. Parce qu’il n’a pas ses papiers, Grzegorz est emmené au poste, où trois policiers le brutalisent. Il meurt des suites de ses blessures le 14 mai – à trois jours de ses 19 ans. Nous sommes 3 ans à peine après les événements de Gdansk qui ont fait trembler le pays. Le pouvoir en place tente par tous les moyens de faire de nouveau régner l’ordre… enfin tel qu’il l’entend. Le film est librement adapté du livre Leave No Traces, the case of Grzegorz Przemyk de Cezary Łazarewicz qui dissèque heure par heure tout ce qui va se passer suite à cette « bavure » policière. Un travail quasi chirurgical qui démonte un à un tous les mécanismes de cet ahurissant déni de justice. Cette immersion dans la Pologne de Jaruzelski est conduite comme les meilleurs thrillers américains façon Lumet ou Pakula. Ce film dénonce tous les régimes dictatoriaux, qui contrôlent la vie des citoyens, font exploser les familles les plus soudées, à coup de chantages et de révélations plus ou moins fabriquées. Glaçant car toujours d’actualité dans de nombreux pays. Si je vous cite Tomasz Zietek, Sandra Korzeniak, Jacek Braciak, - la distribution est pléthorique -, ça ne vous parlera pas beaucoup – pas plus qu’à moi, je vous rassure -, c’est simplement pour écrire qu’ils sont tous et toutes remarquables. Ils participent brillamment à cette mise à nu des dispositifs de protection avec lesquels le totalitarisme assure sa longévité. Ce coup de poing dépasse par sa force formelle et narrative le cadre du simple film dossier. Le cinéaste évite tout lyrisme ou sentimentalisme béat avec son rythme effréné ses couleurs froides et ses lumières crues. On ferait bien de ne pas banaliser par une sorte de douceur à l’évocation d’un passé qui n’est hélas pas révolu. 2 h 40 qu’on ne voit pas passer tant la dénonciation de la folie despotique est forte et bouleversante. A voir absolument.
Bien, le sujet est un peu oppressant, mais il est très bien tourné et met en valeur une facette de l'histoire de la Pologne qu'on ne connaît Pas forcément... Et dire qu'il se passe exactement la même chose en Russie
Une vraie découverte cinématographique, vu à la télé après avoir manqué sa sortie en salles. La description de ce qu'est un vrai régime totalitaire est glaçante à la fois dans sa description des outils répressifs, des luttes de pouvoir, et de la déshumanisation. Mais aussi dans les comportements induits chez chacun entre résistance et compromission, courage et lâcheté. A conseiller fortement à ceux qui croient que le communisme est émancipateur, que la France est une dictature et que Poutine est soutenu par le peuple russe. Le propos historique est parfaitement servi par la photo qui rend l'ambiance glauque soviétique, les acteurs tous extrêmement convaincants, et le scénario mené presque comme un polar et qui fait allègrement passer les 2h30.
le film aurait pu être traité différemment et impliqué davantage le KOR ce qui aiderait à comprendre les réactions polonaises actuelles face à l'Europe.
La période difficile était vraiment passée en 83 et c'est la mort d'un prêtre qui a réussi à relancer la sécession
Très bon film. On est en 83 c est sûr mais moi qui ai arrêté de fumer c est dingue à chaque images ils ont tous une clope à la bouche. Pas génial pour ceux qui essayent de pas fumer LOL
Histoire passionnante qui met en avant une sombre période de l'histoire polonaise. Les acteurs sont très bons, les décors du film également, on est plongés en 1983. Le film souffre cependant d'énormes longueurs (2h40), le début est assez haletant mais ça s'essouffle au fil du film. L'impression d'une fin bâclée.
Thriller politico historique autour d’un fait divers authentique survenu pendant la terrible loi martiale en Pologne au début des années 80. Récit sombre, bien documenté et bien mené sur les rouages terrifiants d’un régime totalitaire aux abois.