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    Les Passagers de la nuit
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    3,8
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    210 critiques spectateurs

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    maresol82
    maresol82

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Cela fait plaisir de replonger dans les années 80. Belle histoire et belles rencontres. Une très belle prestation de Noée Abita.
    Yves G.
    Yves G.

    1 507 abonnés 3 527 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2022
    Elizabeth (Charlotte Gainsbourg) doit se reconstruire après son divorce. Elle le fera avec l’aide de ses deux enfants qui sont en train de quitter l’adolescence. Elle le fera grâce au travail que lui offre Vanda Dorval (Emmanuelle Béart), l’animatrice d’une radio nocturne sur France Inter. Elle le fera enfin grâce à Tallulah (Noée Abita), une jeune femme un peu perdue qu’Elizabeth prend sous sa coupe.

    S’il était précédé de critiques élogieuses, qui en faisaient presque le film du mois dans un mois pré-cannois il est vrai bien pauvre, les mauvais retours de mes amis m’ont fait retarder le moment de voir "Les Passagers de la nuit" (un titre que les cinéphiles ont du mal à ne pas définitivement associer à Bogart et Bacall). Qui avait raison ? les premières qui encensaient un film « tendre, émouvant et sensible » qui « nous transporte avec délicatesse au cœur des années 80 » ? ou les seconds qui, dans un style plus direct, se sont ennuyés devant une Charlotte Gainsbourg « à baffer » ?

    Avec le sens pathologique du compromis macronien qui m’habite, je donnerais raison aux deux et tort à personne. Le jeu chuchoté de Charlotte Gainsbourg m’a plus irrité qu’ému, d’autant qu’il nous arrive quelques mois à peine après l’insupportable "Suzanna Andler". De là à dire que cette actrice serait en voie d’huppertisation, il y a un pas que je franchirais peut-être à son prochain film si elle s’entête dans ce jeu melliflu.
    Mais pour le reste, j’ai été touché par l’évocation mélancolique des 80ies, reconstituées en entremêlant des images d’archives à celle de décors méticuleusement reconstitués (un appartement des tours Beaugrenelle, la salle de cinéma de l’Escurial où les trois jeunes gens vont voir "Les Nuits de la pleine lune").
    Il y a un mystère sinon une incongruité à vouloir reconstituer cette période si inesthétique. Tout était laid dans les années 80 : les vêtements, les coiffures, le maquillage, les voitures… Mais c’était la période où j’ai grandi (Mikhaël Hers a, à quelques années près le même âge que moi) et pour laquelle j’entretiendrais toujours une émouvante nostalgie.

    La principale critique que j’adresserais aux "Passagers de la nuit" est son anachronisme. Sur cette reconstitution minutieuse des années 80 sont plaqués des sentiments très contemporains, pas très éloignés de ceux qui avaient fait le succès du précédent film de Mikhaël Hers, "Amanda" : la reconstruction d’une quinquagénaire cabossée (interprétée avec beaucoup de justesse l’an dernier par la même Emmanuelle Béart dans "L’Etreinte"), la complexité des sentiments que ressent un parent au départ de ses enfants du nid familial…
    Aurélia R
    Aurélia R

    16 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Une balade plaisante... Mais sans plus ! Le film ne trouve pas de trame originale et on perçoit difficilement le but de toute cette histoire ... Nous sommes comme des passagers qui observons un beau paysage qui passe, sans nous arrêter vraiment à une destination narrative ! Pourtant quelques scènes d'une incroyable justesse subliment ce film ! Noée Abita est une très belle découverte et Charlotte Gainsbourg livre une performance incroyable ! Touchant
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    118 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2022
    Ai vu "Les passagers de la nuit" de Michael Hers. Ce long métrage est un film d'atmosphère qui restitue les essences des années 80 sans nostalgie et avec une reconstitution délicate alliant images d'archives et images de fiction, parfois de façon un peu trop systématique. Il faut l'avouer les scènes d'ouvertures sont totalement ratées, 5 minutes d'images d'archives sur le 10 mai 1981 déjà vues et revues de l'élection de Mitterand enchainées à un plan séquence où l'on voit deux adolescents sur une mobylette à travers Paris pendant toute la durée d'une chanson... c'est long, trop long. Il faut attendre que Charlotte Gainsbourg rencontre Emmanuelle Béart pour que le film commence à trouver son rythme et le spectateur à se détendre dans son fauteuil. Dans ce qui est probablement une de ses meilleures incarnations, Charlotte Gainsbourg interprète Elisabeth dont le mari vient de la quitter. Elle est sans travail, n'a d'ailleurs jamais travaillé et à deux grands adolescents à charge. Elle habite le quartier Beaugrenelle et nous sommes en 1984. Elle écrit une lettre à Vanda Dorval (Macha Béranger) dont elle écoute toutes les émissions nocturnes sur France Inter.. Vanda Dorval lui tend la main et l'engage en tant que standardiste, en même temps qu'Elisabeth viendra à son tour en aide à Talulah jeune fille spoiler: droguée en errance
    . Une photographie magnifique qui restitue très bien l'époque, une interprétation subtile et homogène de tout le casting. Des clins d'oeil très émouvants au cinéma ("Les nuits de la pleine lune" de Rohmer) , une très belle idée de scénario quand Talulah est bouleversée par Pascale Ogier sur grand écran. Mais que de longueurs et de répétitions. On est parfois plus proche des "Passagers de l'ennui" et c'est dommage. Le personnage de Talulah n'est pas toujours très bien dessiné, ni crédible car bien trop idéalisé, trop propre, trop douce. Hélas Charlotte Gainsbourg et Emmanuelle Béart ne partagent que très peu de scène. Les deux actrices très représentatives des années 80 sont très touchantes de maturité et de pudeur. "Les passagers de la nuit" ne laissent que peu de trace en sortant de la salle, mais paradoxalement certaines effluves restent prégnantes au fil des jours.
    Zief
    Zief

    9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Attirés par les notes des spectateurs et la distribution d'acteurs, nous. Lis réjouissions des voir ce film. Je dois dire que j'ai été assez déçu. Bien sûr à la fin on se laisse prendre par tant de bienveillance des personnages les uns envers les autres. Il y a aussi le personnage de Toulouse, très attachant et les voix dans l'émission de radio, de belles images du front de Seine. Mais les personnages tournent trop en rond. L'évocation de l'élection présidentielle de 1981 au début n'apporte rien. Les dates dans le film non plus et Charlotte Gainsbourg qui montre qu'elle sait jouer dans des registres différents et illumine l'écran par son sourire dans ses épisodes heureux n'est pas très crédible en maman de ses ados qui sont quasiment de jeunes adultes. Bref, pourquoi pas, mais bon....
    Goéland
    Goéland

    27 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2022
    A Paris entre 1981 et 1988, une femme dans la quarantaine (Elisabeth jouée par Charlotte Gainsbourg), mère de deux ados (Judith et Matthias), manque de sombrer après le départ de son mari. Sans travail, elle se rapproche de l’animatrice d’une émission radiophonique de nuit qui lui confie une activité de standardiste auprès d’elle. Une nuit, Elisabeth porte secours à une ado attachante et paumée (Talulah jouée par Noée Abita) et l’héberge quelques jours chez elle. Un amour nait entre Matthias et Talulah qui pourrait mettre en danger tout ce petit monde.
    Une chronique des années 80 tout en nuances et en sensibilité. Le Paris des 15ème et 16ème Seine, souvent filmé depuis l’appartement logé dans l’une des tours du Front de Seine, apparaît sous un angle vivant et fait un décors stimulant. Charlotte Gainsbourg, dans le rôle d’une mère courage douce et bienveillante, nous transmet ses émotions avec une grande élégance. Elle n’a jamais été aussi impressionnante de maîtrise. Les autres acteurs sont excellents, en particulier Noée Abita dans le rôle de l’ado paumée. La façon de filmer les ados rappelle celle de François Ozon.
    On retrouve dans ce film les qualités de sensibilité, de finesse et même de légèreté sur des sujets graves qu’on avait déjà beaucoup aimé dans « Amanda » du même réalisateur, un maître pudique de l’émotion.
    Auré
    Auré

    23 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2022
    vu les critiques super positives et les notes ici, je me suis motivée pour aller voir ce film qui, à la base, me tentait pas plus que ça. Bon ben ça ne m'a pas convaincu. Je n'ai pas trouvé l'histoire passionnante ni prenante. Je n'en pouvais plus d'ailleurs de voir toutes les actrices allumer une cigarette à chq plan. Les années 80 ce n'est pas que ça...
    ClaireP
    ClaireP

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Les vingt premières minutes du film sont prometteuses… avènement de l’ère Mitterrand, monde de la radio la nuit… Gainsbourg et Béart… tout cela partait bien…

    Mais le cinéaste ne creuse aucun sujet ; la politique est une sorte de petite musique de fond, avec la fille de Charlotte Gainsbourg en militante qui ne polémique jamais ; le seul évènement notable à la radio est l’appel d’un maniaque sexuel… Tout est effleuré, superficiel, à l’image des personnages, auxquels on aimerait s’intéresser, mais dont on se lasse si rapidement, tant leur trajectoire est prévisible, tant ils sont dépourvus d’originalité.

    Lorsque l’on croit en apprendre davantage sur eux (« ce type t’a appelée Christine ? », attention alerte suspense), c’est un leurre ; sous couvert de garder le mystère, le propos n’est jamais abouti.

    Le personnage de Talulah est fabriqué, artificiel, on veut à tout prix et par tous les moyens faire flotter un halo énigmatique autour de cette pauvre fille « c’est un prénom inventé Talulah ? » (et rebelote, on coupe entièrement la séquence radio où elle est censée raconter sa vie).

    Tout est là pour créer « une ambiance », pour jouer sur la nostalgie d’une époque auprès de ceux qui l’ont connue, mais un film ne peut se résumer à une ambiance : lorsque l’on se réclame aussi ouvertement de Rohmer, il faut avoir le goût des dialogues !

    Ceux des Passagers de la nuit sont tristement attendus, sans saveur, sans humour, sorte de choucroute garnie de bons sentiments (« tu as l’air d’un petit oiseau » ; « elle me touche moi, cette gamine » ; « tu es à la fois forte et fragile » (ou quelque chose d’approchant) ; jusqu’au bouquet final où les quatre protagonistes se font un câlin sur « Et si tu n’existais pas » « C’est le rituel quand Maman fait de la crème renversée, on écoute Joe Dassin… » On a bien envie de leur renverser leur crème sur le crâne et de fuir au plus vite pour éviter l’indigestion.

    Le cinéaste tient à nous expliquer ce que l’on doit ressentir, à nous dicter nos émotions, à nous prévenir : attention, séquence poésie ! Séquence larmes ! Séquence chien battu !

    Pour pallier l’absence de scenario, M. Hers entrecoupe ses séquences de bribes d’images documentaires esthétisante des années 80, y va à grands coups de traversées de Paris en scooter, furieusement cliché, interrompt les échanges entre les personnages qui n’achèvent pas leurs phrases, pour donner sans doute une impression de naturel, de spontanéité, qui ne fonctionne pas.

    Ca se veut éthéré et poétique, c’est empesé et prétentieux. On tombe dans tout ce que ne doit pas être le cinéma.
    amafu
    amafu

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2022
    J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire et à entrer en empathie avec les personnages, une chronique de Parisiens des années 80 où tout le monde a la cigarette au bec...Les acteurs sont pourtant tous excellents, de Charlotte Gainsbourg à Emmanuelle Beart sans compter Didier Sandre (que l'on voit peu quand même) et les jeunes acteurs. Mais tout cela m'a paru vu et revu, j'ai trouvé le temps long.
    bouloumbou
    bouloumbou

    6 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Cela se regarde comme on mange un bonbon au goût un peu léger et attendu, sans originalité mais qui remplit ses attentes.
    jean-marc m
    jean-marc m

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Les passagers de l'ennui. Une critique (cf. Télérama et consorts) dithyrambique et un film qui est un mauvais téléfilm sans aucun intérêt. Mal dirigé, mal interprété, mal filmé mais que diable suis-je allé faire dans cette galère. J'ai lutté pour ne pas m'en aller car j'espérais que le film finisse par vraiment démarrer. Mais que nenni, à la sortie je n'avais que des regrets.
    Jean-François l
    Jean-François l

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2022
    film sans intérêts, déprimant, morose, la charlottte n'a pas besoin de jouer c'est son état naturelle.je suis partis au milieu du film.
    Gabriel Poidevin
    Gabriel Poidevin

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Super adaptation des années 80, très belles images, charlotte Gainsbourg est toujours parfaite, une très belle expérience !
    Margauxcornetto
    Margauxcornetto

    13 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2022
    Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant apprécié un film de cette manière. Charlotte Gainsbourg est comme à son habitude impressionnante mais alors concernant Noee Abita, wow, cette actrice a un énorme potentiel j'ai envie de la revoir vite à l'écran !! Quelle réalisation, quel film !
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Jolie comédie douce-amère se situant dans les années 80, les années Mitterrand. Parfaite restitution de cette époque, musique décor, vestimentaire, toute une ambiance ... Les années du possible,  nostalgie.  J'aime la dédicace à Pascale Ogier  disparue si vite, à travers ce film de Rohmer, "les nuits de la pleine lune" il faudrait que je le revois, les débuts de Luchini.
    Je pense au mot "bienveillance"  car il est tellement bien adapté à ce film.
    Merci à Charlotte pour ce beau portrait de femme à la quarantaine blessée par l'amour déçu, blessée dans son corps,  blessée par la vie ; merci pour ce possible avenir qu'elle nous offre par sa résilience. Une renaissance tout en discrétion, pas à pas, possible par ce don de soi, par son ouverture vers les  autres . La maturité lui va si bien.
    Elle habite avec sincérité son personnage et elle éclaire les autres comédiens qui peuvent ainsi vivre leur rôle pleinement. Il se crée une vraie famille avec des petits bonheurs, des déceptions, des réussites et des échecs. Il y a des rencontres et surtout celle de bouleversante de fragilité, on dirait "un petit oiseau " déclare    . Vous me direz que je suis fan de Charlotte Gainsbourg, même pas, juste que là  elle m'a bluffée et a transformé cette histoire en conte.
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