Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Elisa Hemery
6 abonnés
4 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 30 janvier 2023
Un film doux et apaisant dont la musique nous emporte au loin. Il nous rappelle la beauté de la vie, de Paris le jour mais surtout la nuit. Sans oublier l'importance des liens qui nous unissent, comme du soutien et du don de soi. Il nous donne de l'espoir, beaucoup d'espoir. Le bonheur n'est pas si loin, c'est certain.
Le quatrième long-métrage de Mikhaël Hers, sorti en 2022, constitue une douce comédie qui prend le temps de nous emporter. La principale qualité de ce film repose sur la reconstitution sobre et efficace du début des années 1980. L’atmosphère aérienne de cette période est parfaitement rendue à l’aide de quelques images d’archives et plusieurs morceaux de musique bien choisis. Pour le reste, on est face à une chronique familiale classique où chaque personnage tente de se frayer un chemin tout en distribuant amour et compréhension. C’est simple et naturel grâce au talent des acteurs, notamment celui de Charlotte Gainsbourg. Bref, une œuvre agréable mais pas renversante.
L'atmosphère des années 80 est là (malgré quelques petits anachronismes quand même, dans le mobilier, les façons de parler, les prénoms : le prénom Hugo n'existait pour ainsi dire pas en France à ce moment, sans parler de Tallulah...) . Intercaler dans le film des réelles images des 80s était une bonne idée, et c'est bien fait ! Les acteurs sont tous bons dans leur rôle, même si personnellement la diction et le ton de la voix de Charlotte Gainsbourg m'énervent un peu. Sinon, l'histoire est sympa, mais on s'ennuie quand même un peu, c'est un peu plat, rien de renversant. Ça fait un peu "chronique d'une époque".
Les acteurs sont très bons sauf Emmanuelle Béart qui reste inaudible. Cependant, très déçue par le coté historique . En 1981, la mère de famille se fait virer de son premier emploi car elle a oublié d'enregistrer le fichier. Et pourtant sa fille ado lui avait expliqué comment faire. Dans son prochain film, Louis XVI ira chercher sa montre oubliée près de sa tablette ? Je ne comprends pas : personne sur le plateau de tournage n'a réagi. Quelle ineptie !
Bof... Le film et le scénario sont à l'image du personnage de Charlotte Gainsbourg : Bien gentils, mais très (trop) minces, un peu souffreteux et finalement vite ennuyeux. Pourtant, il y a de jolis moments, une certaine délicatesse qui se dégage de cette histoire. Mais tout ça manque de souffle, de tension, c'est plat...
un excellent film, très bien écrit et réalisé avec des acteurs touchants et très inspirés. on a de la tendresse pour les personnages, notamment pour la maman courage qui se démène pour revivre après une séparation brutale et un cancer du sein. Pas du tout Patos où cliché, ce film est très réaliste, émouvant, drôle, touchant
On est pas très loin des passagers de l'ennui tout de même... quasiment 2h pour une simple chronique d'une femme libérée tu sais c'est pas si facile des 80's.Charlotte Gainsbourg porte le film à elle toute seule ou presque,les autres personnages n'existent pas et surtout n'ont aucun charisme.On ne ressent rien de cette relation naissante entre Matthias et Talulla.Et les dialogues sont faiblards aussi,quand on se référe à Rohmer tout le long du film ,on essaye de se mettre à la hauteur non? Beaucoup de remplissage inutile, d'images d'archives qui n'apportent rien et font dans la redite:oui nous sommes bien dans le 15eme, à Paris dans les années 80,oui,oui,oui.Un film de quartier donc,celui de Beaugrenelle,et du 15eme à savoir l'arrondissement de l'ennui par excellence,c'était assez telephoné finalement.
Un film où l'on suit le quotidien d'une famille mais c'est tellement bien raconté. Le film dégage une mélancolie qui est vraiment plaisante. On ressort de ce visionnage avec le sourire alors que le film traite de sujets très sérieux comme les relations toxiques ou les problèmes de drogues. Un film touchant !
Après Amanda, Mikhaël Hers revient une nouvelle fois enfiler des banalités consternantes dans ce drame à la nostalgie artificielle — les archives en 4:3 —, qui dépeint des personnages transparents dans le Paris des années 80. Le scénario navigue à vue sans jamais qu'un cap clair ne soit donné, il enchaine des scènes sans intérêt, moroses à souhait, aux dialogues insipides, sans même un seul ressort vis-à-vis de l'époque dans laquelle cette histoire se déroule.
Dans le Paris des 80’s à deux moments clés, Mickael Hers nous propose de suivre une mère de famille que son mari vient de quitter et ses deux grands ados. Si les enfants sont en pleine construction ; elle, est en pleine reconstruction ; un emploi à Radio France va l’y aider ; et une rencontre qu’elle va y faire changera aussi la vie de son fils. Pour jouer cette mère courage, qui doit se réinventer après une vie de mère au foyer ; Charlotte Gainsbourg, toujours aussi inaudible, neurasthénique, dans les bons comme dans les mauvais moments… insupportable. Ce jeu plein de charme qui a fait en très grande partie le succès de « L’effontée » ; à plus de 50 ans, est pénible. De ruptures amoureuses en belles rencontres, de beaux moments s’offrent à nous ; qui sont trop vite éludés voire même ellipsés violemment. Toutes ses successions de moments partagés joliment filmées se voient systématiquement l’herbe coupée sous le pied ; on en perd le rythme. J’aime bien cette expression visant à démontrer les limites du film : « Le cinéaste ne laisse infuser aucun trouble ». Trop plat, manquant d’aspérité ; sympathique mais qui ne prend pas son envol. A noter, l’insert réussi et régulier d’images d’époque granuleuse type super 8 pour montrer le Paris des 80’s. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
La reconstitution des années 80 est merveilleuse, une très belle ambiance se dégage de l'ensemble et les personnages sont jolis. Mais le scénario aurait gagné à approfondir la relation entre Charlotte Gainsbourg et Emmanuelle Béart, de creuser leurs vies et leurs ressentis plutôt que de se focaliser sur l'adolescent (et son passage à l'age adulte qui a été vu mille fois), dommage.
Charlotte Gainsbourg est toujours pétillante. Quant à la jeune Noée Abita, jolie carrière depuis "Ava" en 2017, son doux talent séduit toujours mais qui de stagner si elle s'enferme. Quito Rayon Richter est lui, une savoureuse révélation. "Les Passagers de la nuit" est un film sensible et affectueux sur les liens familiaux.
Le film est éclairé par la luminosité de Charlotte : elle est si touchante, si sensible, si naturelle avec l'un des plus beaux sourire du cinéma français comme celui de Sandrine Bonnaire. Une famille simple, qui alterne les déprimes et les bonheurs sans artifice, des amours d'ados gentillets. Et un joli personnage de paumée toxico hébergée avec grande humanité... La photo est laide, c'est dommage (peut-être volontaire). Emmanuelle Béart joue un personnage difficile, peu démonstrative de ses émotions.
Jolie histoire qui filme des tranches de vie de personnages en difficulté (La mère célibataire sans emploi, son fils qui n’accroche pas avec le lycée et se cherche, une jeune SDF de 18 ans, etc). Malgré les galères de la vie, l’amour familial, l’entraide en font un film agréable. Charlotte Gainsbourg est formidable. On peut regretter certaines longueurs. Voire une absence de scénario construit (on suit des personnages sans savoir parfois où cela va). Certaines idées sont lancées sans aboutir (la déprime de la maman quand sa fille quitte l’appartement familial évoqué dans une scène sans suite, l’attachement du jeune fils à la SDF dont on ne comprend pas vraiment la raison ni l’aboutissement).