Le réalisateur Mikhaël Hers nous avait déjà conquis avec « Amanda » où il traitait avec sensibilité le deuil d’une petite fille et avait su y orienter un Vincent Lacoste merveilleux de tendresse. On retrouve dans « Les passagers de la nuit » sa délicatesse pour mettre en avant les fêlures d’une famille et d’une jeune fille perdue qui y est accueillie. Charlotte Gainsbourg sans artifices est magnifique de fragilité et Noée Abita, révélation féminine en 2021 dans Slalom, fait fondre avec ses grands yeux noirs et sa voix enfantine.
Film fait par des bobos et destiné aux bobos . Le personnage de Talula est rempli de trous : qu ' a t' elle fait durant un intervalle de 4 ans ? Aucune indication. Charlotte Gainsbourg fait de son mieux entre deux auto-apitoiements . Deux scènes de fesses viennent meubler un scénario inconsistant. Cet ameublement consiste aussi à intégrer des vues de Paris la nuit , incluant des prises de vue d il y a 40 ans. Au bout de deux heures vous vous dites : " Tiens, c est enfin fini ? ". Ajoutons à ce ratage une prise de son détestable, un casting "au rabais" (même Emmanuelle Béart en garçon arrive à être mauvaise) une fin en " eau de boudin" et on comprendra que je ne vais pas me précipiter pour suivre le prochain film de Hers et que nous ne passerons pas l' été ensemble... Ces passagers de la nuit sont un pensum et font mentir le dicton : "La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt." mais est drôlement plus marrante avec ceux qui se couchent tard ! J'ai trouvé ce film prétentieux, laudatif et nébuleux... Je ne suis pas le seul à avoir fait un phénomène de rejet : 200 776 spectateurs seulement d' ou une rentabilité réduite à la portion congrue . Les bonnes intentions ne suffisent pas toujours ...
"En jouant sur la nostalgie des années 80 et en mêlant nombre de sentiments tels que la mélancolie, la tristesse, la joie, l'espoir... et grâce à la réalisation, la photographie, les décors, la musique, les acteurs qui forment une très bonne alchimie, "Les passagers de la nuit" arrive à nous émouvoir profondément. On est plongé dans le film et on vit avec les personnages. Au contraire d'un fim d'action qui nous met "on the edge of the seat", ici on se laisse aller sous une bonne couverture."
Sans prendre garde, j'ai succombé à ce film hypersensible et beau, dont l'action se situe à Paris, la ville où je suis né, et se déroulant dans les années 80, les années de ma jeunesse. Coup de massue, ou nostalgie, je ne sais pas, mais je me suis laissé prendre par cette histoire à fleur de peau, interprétée par Charlotte Gainsbourg plus vraie que nature, tantôt déprimée, tantôt lumineuse. Quelques images d'archives s'intercalent, et quelques musiques des eighties se faufilent. Il ne me reste plus qu'à courir pour me procurer le DVD...
La nuit voit passer des personnes seules qui essaient de sortir de leur solitude. Et c’est très touchant cette recherche de l’âme sœur. Ici on parlerait d’abord de confident, comme celui ou celle qui parle au micro. J’ai trouvé ce film très beau et cet ancrage dans les années 80 assez réussi. Superbe Charlotte comme d’habitude
Un film magnifique. La consolation et le temps des autres, le temps qui passe. Paris, la nuit vibrante des années 80, le cinéma et Charlotte Gainsbourg, solaire de patience, entourée de chatons perdus qui ronronnent derrière la baie vitrée noyée de soleil, la haut, en haut de la tour.
Film intrigant et tendre avec une très belle atmosphère de Paris dans les années '80. Quelle belle idée de partir de cette émission de radio nocturne. Personnages attachants et très bien interprétés. Coup de cœur.
Dans les années 80 à Paris, Elisabeth vient de se séparer de son mari et doit trouver un emploi pour continuer d'occuper le bel appartement dans lequel elle vit avec ses deux enfants. Elle est bientôt employée en tant que standardiste pour une émission nocturne de Radio France, et voit ses enfants grandir. Un soir, elle recueille Talulah, une jeune fille à la dérive. Dit comme cela, Les Passagers de la nuit ressemble à un film naturaliste un peu facile et larmoyant, sauf qu'il prend le pli d'une tonalité mélancolique et contemplative, donnant à voir quelques scènes de vie de personnages généralement positifs et attachants. Si les enjeux du film ne sont finalement pas bien grands, et si les personnages de Talulah et Mathias agacent un peu, on retient quand même des Passagers une délicatesse dans sa façon de dépeindre ses personnages, ainsi que de très beaux plans d'un Paris nocturne rêvé et débarrassé de ses images d'Épinal.
J'ai du le regarder en 4 fois. . Bon ce film ne m'a pas touché je l'ai même trouvé un peu ennuyant... La photo est belle ainsi que la bande son... Le reste bof
Il ne se passe quasiment rien et le scénario est d’une banalité affligeante. Je ne retiens que la performance de Charlotte Gainsbourg et une plutôt bonne évocation des années Mitterrand. Une chronique dispensable.
Dès la bande-annonce j’ai accroché et je me suis réjouie de l’avoir regardé en avant-première avec la présence du réalisateur.
Une ambiance qui nous plonge dans des valeurs humanistes : de l’entraide, du soutien, de la générosité, de la sensibilité. Des revendications politiques du début des années 80 qui ne sont pas citées mais mises en actions et en images. Un travail affiné des décors, de l’habillement, de la musique, du cadre général, nous sommes prises dans cette période des années 80 avec les actrices & les acteurs. Non en tant que passager-ère-s ou spectateur-trice-s mais en étant dans l’histoire avec elles & eux en vivant leurs émotions. La narration est ajustée, bien écrite et jouée, les actrices, acteurs jouent à la perfection leurs rôles. Charlotte Gainsbourg mêle sensibilité et force dans son personnage, les jeunes qui interprètent les ados jouent remarquablement bien, des jeunes qui ont de l’avenir. Bravo, un grand bravo pour la réalisation, les dialogues, les personnages, la musique, le décor !
C’est mon premier film de Mikhaël Hers et ce ne sera pas mon dernier, il m’a été recommandé Amanda. Je vous recommande ce film !
Anecdote : le zénith de Caen a été aménagé pour tourner les scènes qui s’animent dans l’appartement parisien d’Élisabeth. Ce film a été soutenu par la Région Normandie et l’association Normandie Images.
Charlotte Gainsbourg, Noée Abita, Emmanuelle Béart… des acteurs qui jouent avec beaucoup de justesse. L'esthétique des années 80, magnifique. Des moments simples filmés simplement. Parfait. Bravo!