Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Aurégane Lemière
14 abonnés
67 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 9 mai 2022
Une plongée en piqué dans les années 80 avec son atmosphère, sa poésie et ses problèmes. Un film très fin, très juste, qui nous emporte dans l'amour qui lie les différents personnages. Ça fait du bien. Le grain de l'image est génial, les musiques et les images superbes. C'est vraiment un petit bijou. Bravo
Qu'est ce qu'on s'ennuie ! Je suis resté pour 'Talulah' et aussi par principe. Si vous y allez, prenez soin d'entrer dans la salle pour les 45 dernières minutes, où enfin un peu de chaleur se dégage, où enfin la fragilité et la sensibilité de Charlotte Gainsbourg ne sont plus une caricature d'elles mêmes. Le reste relève d'un mauvais téléfilm français qu'on aurait du mal à regarder un jour de pluie.
Je suis peut-être passée à côté, mais je ne me suis jamais autant ennuyée depuis très longtemps. Le film n'a aucun intérêt, les dialogues et le jeu des acteurs n'ait même pas poignant. Charlotte G. Ne fait que pleurer et est totalement atone et Emmanuelle B. On la voit à peine. Tous les clichés y sont, la femme divorcée et dépressive, la jeune fille SDF, paumée et droguée....etc. Sans compter la longueur de certaines scènes.
Long, ennuyeux, artificiel, du mauvais Rohmer. Donnez nous la recette pour qu'à l'image de cette jeune femme droguée et SDF pendant au moins 8 ans, nous restions jeune avec la peau lisse...
Quel joli moment ce film. Délicat , sensible. Magnifiquement interprèté par Charlotte Gainsbourg et des jeunes actrices et acteurs tous d'un grand talent. Bravo
Il s'agit d'un mélodrame où tout y est : la femme quittée qui retrouve un amoureux super, une petite fille perdue que l'on sort du pétrin ( elle se sort d'une addiction aux drogues dures sans soins et sans thérapie !), un adolescent qui trouve l'amour par magie grâce à la jolie jeune fille que sa maman lui apporte.... Des départs et des retours totalement prévisibles.... Bref, tout est bien qui finit bien ....
Je ne connaissais pas le réalisateur avant d'avoir entendu parler de ce film, qui est un bol d'air frais. Il est léger, il fait du bien, Charlotte Gainsbourg est douce et joue toujours aussi bien. Le film commence pendant les élections présidentielles de 1981 et se finit en 1988. L'ambiance 80's est toujours aussi plaisante à voir. Les jeunes protagonistes ont un jeu si naturel qu'on en oublieraient qu'il s'agit de textes préalablement écrits. Histoire simple mais efficace. Cependant, spoiler: la fin ne plaira sûrement pas à tout le monde.
Une impression d'inachevé, de prévisible, de bons sentiments dans un décor années 80 plutôt réussi. C'est longuet, pas passionnant, même si je suis toujours fan de Charlotte Gainsbourg, la note que mérite ce film est "peut mieux faire ",
un gros coup de coeur pour ce film qui nous replonge dans la nuit des années 80 sans nostalgie, mais avec une douceur immense. Les 3 actrices principale sont d'une incroyable justesse, Noé Abita prouve une fois de plus qu'elle a l'éttoffe d'une grande comédienne. Je suis ressortie de ce film avec une grande sensation de bien-être. Ne loupez pas l'un des plus beaux films de cette année 2022 !
Les passagers de la nuit est un film d'une beauté incandescente, une traversée d'un Paris des années 80 à la fois réelle et fantasmé, le plus souvent filmé au coeur de la nuit. La beauté vintage du film n'est pas un simple artifice de mise en scène, elle permet à l'histoire et à ses personnages de s'incarne. Sensible, jamais plombant ni lacrymal, malgré un sujet qui aurait pu donner, entre les mains de quelqu'un d'autre, un horrible mélo, les passagers de la nuit est pétri de moments solaires et même humoristiques. C'est aussi une belle déclaration d'amour au cinéma de Rohmer et à Pascale Ogier qui vient nous rappeler le caractère éphémère de la vie. Les passagers de la nuit est aussi portée de bout en bout par Charlotte Gainsbourg qui interprète avec douceur et justesse un personnage particulièrement émouvant. Une belle réussite qui me donne envie de decouvrir les autres films de Hers.
Certes, une ambiance années 1980 a été parfaitement reconstituée. Une élection présidentielle puis deux ; les affiches des candidat(e)s placardées dans la rue ; un film d’Eric Rohmer « Les nuits de la pleine lune » (1984) avec au passage le personnage de Taluhah (Noée Abita), ressemblant étrangement à feu Pascale Ogier ; une chanson de Joe Dassin « Et si tu n’existais pas... » (elle est de quelques années avant mais c’est intemporel) et puis la vie quotidienne avec images ou reconstitutions d’époque. Pour le reste, les petits soucis, les petites colères... puzzle où toutes les pièces finissent pas s’assembler dans un décor parisien laid à l’extérieur mais beau à l’intérieur (les appartements tous transparents avec leurs baies vitrées, empilés dans le quartier Beaugrenelle de Paris, modèle de gentrification s’il en est). Eric Rohmer, filmait ainsi le Paris moderne et contemporain. Ici, le réalisateur s’est donc fait plaisir. Mais ça ne suffit pas pour construire un scénario. Au-delà de quelques banalités, aucune histoire ne nous est véritablement contée, aucune vie, aucun "passage". Il ne nous reste qu’à réfléchir et épiloguer sur le titre « Les passagers de la nuit » et deviner que ces passagers, ce sont cette mère, ses deux ados devenant jeunes adultes (toujours risqué au fil des époques d’un scénario de flanquer, mine de rien, 10 ans de plus à des acteurs !) et cette Taluhah, oiseau trop tôt tombé du nid. Globalement on s'ennuie.
Sur le plan visuel et sonore « les Passagers de la nuit » nous replonge, avec une pointe de nostalgie, dans les années 80. Mais la nostalgie s’arrête là et cet espace temporel ne fait que servir d’écrin à une histoire somme toute banale, mais que la poésie des moments, la beauté des sentiments purs, la douceur de l’interprétation et de la voix de Charlotte Gainsbourg subliment. Un film gracieux et sensible, fait de petits riens qui font un grand tout.
C'est un film sur une époque, un moment d'existence, pas vraiment une histoire mais une tranche de vie au cœur des années 80 si incroyablement restituées. Pour moi qui ait vécu dans ce quartier c'est tout un univers qui revit. Hers parvient à transcrire par les images les ambiances et les sentiments des personnages, les lieux et le temps qui passe. La caméra est respectueuse et curieuse. Les acteurs sont tous formidables. Charlotte Gainsbourg est resplendissante dans un rôle lumineux, ce qui la change un peu de ses rôles sombres. Emmanuelle Béart est charismatique dans cette hommage à Macha Beranger et mériterait des scènes supplémentaires. Costumes et décors fabuleux car c'est art difficile de rendre vivante une époque révolue. C'est un film sur le passage, de l'adolescence a l'âge adulte, à l'autonomie, à la modernité pas toujours heureuse. Bref un moment fort de nostalgie pour ceux qui ont connu le premier septennat de Mitterrand et une belle découverte pour les autres.