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    Les Passagers de la nuit
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    210 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    311 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Ah là là, quel ennui ! Ce film n'est qu'un insipide portrait de groupe sur un pitch sans intérêt (maman larguée plus deux enfants, plus une ado perdue et récupérée par cette famille bancale), problèmes de boulot, rien de vraiment original en fait. Le cadre historique - premier septennat de Mitterrand- n'apporte strictement rien à l'intrigue, si ce n'est que l'on croise quelques R16 et autres 2-chevaux. On n'est pas allé jusqu'à modifier les coupes de cheveux ou la couleur des papiers peints. Le scénario s'enroule sur lui-même et l'on attend toujours au bout d'une heure et demie que le film commence.
    Quand à l'aspect technique, disons que ça se passe en grande partie la nuit et que l'on n'a pas beaucoup dépensé en éclairages.
    L'interprétation est à l'avenant, entre jeunes têtes à claques et une Charlotte Gainsbourg sans direction.
    Boby 53
    Boby 53

    13 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2022
    le film démarre sur la liesse populaire du 10 mai 81, mais très vite on est propulsé en84. L'histoire est en fait un résumé des années 80, avec toute la nostalgie qui peut s'y mêler qd on les a vécues. Les personnages sont attachants, mais aucun n'emerge réellement, c'est peut-être là la limite du scénario. La réalisation mélange images d'époque et fiction, ce qui accentue cette nostalgie. Les comédiens sont crédibles mais au final on reste un peu sur sa faim.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    35 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2022
    "Les passagers de la nuit" est un film d'une extrême douceur et délicatesse et qui a suscité chez moi une grande et longue émotion tout le film durant. Charlotte Gainsbourg est la pièce maîtresse de ce film. Elle a de profondes blessures intimes : son mari qui vient de la quitter, la renvoyant à sa solitude et au fait qu'elle se soit sacrifiée pour sa famille, n'ayant jamais travaillé ; ainsi que son cancer du sein qui lui a valu le retrait d'un sein et qu'elle dévoile face caméra (très belle démarche du réalisateur) ; le sentiment d'être nulle et jamais à la hauteur. Elle rejoint une émission de radio nocturne qui met en lumière des histoires ayant une certaine singularité et non racontables en journée. Charlotte Gainsbourg est alors touchée par une jeune toxicomane de 18 ans rencontrée lors d'une émission de radio et la prend sous son aile. Nous voyons Charlotte remonter la pente petit à petit : elle trouve un travail ; elle prend soin de ses enfants qui sont également très doux et attentionnés avec elle, à cela s'ajoute la toxicomane qui a également un besoin criant de douceur et d'attentions ; elle plaît à des hommes. Nous sommes enveloppés par toute cette douceur et cette attention à l'autre,qui est bénéfique en fait pour chacun. Ce film c'est aussi les années 1980, l'engagement politique de sa fille, et une bande son caractéristique de ces années là.
    Ramon Manin
    Ramon Manin

    7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2022
    Certes Gainsbourg joue très bien ! Emmanuelle Beart je l'ai moins apprécié; faut dire que je me faisais sans cesse le parallèle avec Macha Bérenger qui a du inspirer l'auteur... Sinon je trouve que les personnages manquent de profondeur. Que du relief mais un cruel manque d'épaisseur.
    critiquas in veritate
    critiquas in veritate

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2022
    Un film reconstitution d'une époque, et en cela très réussi, mais ne s'y limitant pas!
    C'est-à-dire qu'au sein d'une époque heureuse caractérisée par l'abondance (de possibles, de rencontres, d'humanité, de travail, de richesse, de cigarettes...) est montré comment commencent à sourdre, pour la jeunesse, des questions graves quant à leur destin, surtout pour Talulah et le garçon.
    Dès lors, le désarroi et la détresse émotionnelle du personnage principal (C.Gainsbourg, qui l'incarne magnifiquement) passent selon moi assez rapidement au second plan, tant elle retombe bien sur ses pattes et dégage une force solide, capable de surmonter toutes ses épreuves : l'évolution du personnage au cours du film est implicite, mais néanmoins certaine.
    Elle s'avère donc plutôt l'ange tutélaire de ces jeunes, eux qui l'avaient eux-mêmes aidée à renaître de ses cendres, elle qui "ne savait rien faire" et ne savait même plus si elle saurait aimer encore.
    Attention néanmoins, le film pourrait parfois frôler la niaiserie : excès de confort et de bons sentiments! Sans adversité, on s'ennuie un peu. Cela dit, cela ne fait pas vraiment de mal...
    tixou0
    tixou0

    684 abonnés 1 986 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2022
    L'affaire s'inscrit précisément dans le temps du premier mandat de Mitterrand, de l'euphorie du 10-Mai à la réélection, 7 ans plus tard. Ce qui permet notamment de laisser les personnages cloper avec enthousiasme, en tous lieux et tout temps (la loi Évin date de 1991)... La figure centrale est "Élisabeth" (fin de quarantaine/début de cinquantaine). Apathico-chlorotique, à l'exposé - ce qui se conçoit, puisque d'une part elle vient d'être quittée par son mari après de longues années de vie commune et deux rejetons ados, "Judith" et "Mathias", épisode singulièrement douloureux car suivant de peu un cancer du sein, avec mastectomie partielle, et parce que, d'autre part, le rôle est tenu par une Charlotte Gainsbourg, fidèle à son naturel maigrichon.
    L'histoire, cependant, est celle du (réa)pprentissage de la dame, occupée à étoffer son CV, spoiler: grâce à la tenue du standard de la "causerie" nocturne assurée sur le service public radiophonique par "Wanda" (alias Emmanuelle Béart, la cinquantaine bec-de-canard) - toute ressemblance avec une certaine Macha B. ne devant rien au hasard, puis à un emploi à temps partiel de jour à la Bibliothèque Beaugrenelle (le tout à proximité de la tour où elle habite - avec vue panoramique sur Paris - ce qui ne gâte rien, évidemment...). Elle exercera ses talents de psychologue (diplômée, sans pratique antérieure - pour cause d'emploi de mère de famille jusque-là) dans l'emploi A, et (re)trouvera l'amour (avec un petit jeune) dans l'emploi B. Par ailleurs, elle s'occupera de la jeune "Christine" (qui s'est rebaptisée "Talulah" - tellement plus "chic", non ?) à la rue depuis ses 15 ans, en sus de sa progéniture : un garçon qui se rêve en écrivain, et une fille en "révolutionnaire".

    Le fond de l'affaire ne brille donc pas par la fraîcheur de l'inspiration - comme on peut le constater, mais... le récit est bien mené, la reconstitution "historique" soignée (jusqu'au rendu de l'image, très années 80, au grain), et le naturel languide de Mlle Gainsbourg bien exploité. Pas mal, ce "Les Passagers de la nuit" (écrit et réalisé par Mikhaël Hers) !
    Baba
    Baba

    7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Et bien je me suis très ennuyée....je l'ai trouvé long et je n'ai ressenti aucune emotion
    c'était certainement un mauvais jour pour aller au cinéma !
    Henner
    Henner

    56 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Mon dieu que c'est ennuyeux ! Et çà n'en finit pas ..... n'est pas Claude Sautet qui veut pour rendre passionnante une chronique familiale ... on suit en baillant l'héroîne qui a l'air de s'ennuyer autant que nous. Des scènes ridicules - un bain dans la Seine - de l'érotisme de bazar, un train qui passe ( sans nous hélas ...). La ravissante Noe Abita sourit tout le temps ce qui fort plaisant mais çà ne suffit pas ...
    Loïck G.
    Loïck G.

    328 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2022
    En filmant Paris la nuit comme elle a rarement été filmée, Mikhaël Hers pose un principe de mise en scène où les néons, les immeubles ( de l’intérieur aux façades ) , les avenues désertes servent de décors immédiats, voire évidents, aux aléas d’une famille aimante, qui un temps se retrouve dans une impasse. Tout peut se jouer autour de la mère Elisabeth , forte et déterminée, malgré les épreuves, mais aussi auprès de Talulah qu’elle accueille un soir de solitude. Ses grands enfants l’adoptent très vite , comme une autre sœur dit Judith, et peut-être un peu plus pense Mathias. Le va et vient de la maisonnée donne au réalisateur des élans d’amour et de fraternité, qu’il traduit dans une mise en scène très intuitive. L’implication du spectateur me parait évidente et le jeu des jeunes comédiens , entre insouciance et fragilité, concour à ce bonheur de cinéma . Au milieu Charlotte Gainsbourg, dans une composition extrêmement dépouillée. Une grande dame
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    47 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mai 2022
    Terrible déception. J’avais beaucoup aimé Amanda, film sensible et touchant sur le travail de deuil, porte par Vincent Lacoste à son meilleur.
    Dans ce film la, rien ne fonctionne : situations prévisibles, personnages secondaires non travaillés, enchaînement se saynettes sans émotion, hommage (trop) appuyé à Rohmer, vague évocation de l’espoir de l’année 81 ( mille fois mieux raconté dans “Les magnétiques “ )et surtout, surtout, des dialogues d’une pauvreté rare et très, trop explicites. Comme si le cinéaste, craignant d’être incompris, s était senti obligé de tout nous expliquer. Par ailleurs tout est très lisse, jamais âpre. Le personnage de la jeune camée est totalement survolé, celui de Béart carrément sacrifié en cours de route
    Bref, à peine sorti du film il ne m’en reste rien. Dommage car ce portrait de famille aurait pu nous émouvoir, et les comédiennes sont excellentes. Charlotte G enfin touchante, à mille lieues des personnages qu elle compose pour Attal, Noe Abita très intense et E Béart qui porte sa part de mystère avec grâce et retenue.
    Chamar
    Chamar

    24 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Comme Humphrey Bogart dans le film de Delmer Daves auquel celui de Mickhaël Hers emprunte son titre, "Les passagers de la nuit" avancent masqués. Sous les bandelettes de la nostalgie et des amours de jeunesse, le film raconte en réalité une histoire d'héritage impossible - celui du cinéma d'auteur français. Des pères de cinéma dont on ne sait trop que faire, Rohmer et Rivette, ici convoqués avec insistance, et dont les plans surgis, lumineux et si fragiles, révèlent cruellement la banalité besogneuse de ce qu'on est en train de regarder. De l'après-cinéma, en somme, qui n'invente plus grand-chose et semble aimer surtout la citation, sans aucune hiérarchie critique - Barbara ou Joe Dassin, "Les Nuits de la pleine lune" ou "Un monde sans pitié" d'Eric Rochant, un paquet d'époque de Pepito Belin ou la Maison de la Radio, tout est sympa à l'ère du "en même temps". spoiler: Et peut-être la scène la plus révélatrice est celle où le personnage de Charlotte Gainsbourg (elle aussi icône des années 80, "fille de" et actrice de "l''Effrontée") lègue à ses enfants des souvenirs - au fils son journal intime, à la fille une statuette de la fécondité. La mise en scène ébauche à peine l'embarras légitime des enfants devant ces cadeaux plutôt intrusifs (surtout pour la fille, soudain brutalement assignée à la maternité et au malheur genré - la statuette a en effet aussi été ressortie lors du cancer du sein de la mère !), pour lui préférer la convention de la transmission bienheureuse et réconciliée, par la grâce du fils qui lit des pages du journal maternel.
    Où l'on se dit que le cinéma français gagnerait à rompre, à oublier, à envoyer balader un temps les pères et les mères, bref à (re)vivre ! Ce qui advient quand même discrètement parfois dans le film par la justesse des comédiens (notamment Charlotte Gainsbourg qui y est très émouvante) et par la beauté de la lumière.
    Santor
    Santor

    3 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2022
    Quel beau film tout en retenue, douceur et bienveillance.
    C'est un film sur fond de nostalgie des années 80, les années Mitterrand évoquées surtout au début du film, nostalgie des films de Rohmer et d'une de ses actrices Pascale Ogier morte beaucoup trop jeune.
    Les actrices sont merveilleuses et surtout Charlotte Gainsbourg bouleversante d'humanité en femme quittée par son mari et qui se reconstruit avec ses 2 enfants et son nouvel emploi comme standardiste à la radio dans une émission de nuit.
    C'est là qu'elle rencontre une jeune paumée, Talula qu'elle va héberger et aider.
    La mise en scène est lumineuse au milieu du quartier à immeubles en banlieue parisienne.
    Il n'y a aucun message dans ce film mais on en sort bouleversé.
    Christoblog
    Christoblog

    804 abonnés 1 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Le cinéma de Mikhaël Hers est d'une délicatesse tellement grande qu'elle flirte souvent avec l'insipidité.

    Lors que cette délicatesse rencontre un solide propos narratif, cela donne un excellent résultat (Amanda), lorsqu'elle illustre une absence de propos, elle emplit l'écran de cinéma d'un vide cotonneux (Memory lane).

    On est ici un peu entre les deux. L'écoulement du temps, le jeu convainquant de Charlotte Gainsbourg (qui semble s'améliorer de film en film), la finesse avec laquelle les émotions et états d'âme sont captés rendent le film très appréciable et attachant.

    Mais ce qui est raconté n'est en réalité pas très intéressant. Une femme au foyer qui doit se réinventer après n'avoir connu qu'un seul homme, les émois adolescents, la différence de milieu social : autant de sujets déjà vus mille fois et qui n'ont d'intérêt ici que parce que la patine de la mise en scène les irise d'une tonalité douce-amère, mettant en valeur les sentiments d'empathie et de partage.

    Un film touchant, dans lequel l'émotion effleure parfois, et qui se regarde comme on feuilleterait un vieil album de famille. C'est à la fois beau, sensible, et un peu vain.
    Lilicot
    Lilicot

    4 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Un film tout en douceur et en retenue. Une mère d'ados qui a perdu toute confiance à la suite du départ de son mari. Ses enfants la soutiennent et l'encouragent. Cette femme, au cœur tendre accueille temporairement une jeune fille à la rue, égarée et toxicomane (éblouissante Noée Abita).
    Formidable Charlotte Gainsbourg dont le visage traduit toute la gamme d'émotions.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    257 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Une émouvante chronique familiale avec, en toile de fond, le Paris des années 1980, « ressuscité » grâce à des archives audiovisuelles, une image gros grains, des couleurs vintage, des ambiances joliment travaillées, nocturnes ou diurnes, mélancoliques ou chaleureuses. Sans oublier la BO, bien sentie. Le réalisateur Mikhaël Hers sonde une période de changement à deux niveaux : extérieur (sur le plan politique et social) et intérieur (sur le terrain intime d’une famille). Il brosse essentiellement trois beaux portraits : celui d’une femme et mère, fragile et « lionne » à la fois, protégeant et accompagnant ceux qu’elle aime, un être en reconstruction, en réinvention (Charlotte Gainsbourg, parfaite) ; celui d’un ado un peu flottant, en plein éveil sensuel et amoureux ; celui d’une jeune femme à la rue, qui se perd dans des paradis artificiels. On s’attache très vite à ces personnages, présentés et interprétés avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse. La narration la joue simple et nature, sans recherche superflue d’originalité. On se love très agréablement dans cette histoire, dans ces histoires, qui résonnent de manière familière. De ce romanesque du quotidien, nourri de petits riens, sourd une humanité douce, tendre et bienveillante, qui touche à une certaine pureté, et qui fait vraiment du bien.
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