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Sami
6 abonnés
73 critiques
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1,5
Publiée le 18 novembre 2022
Le seul charisme d'Anouk Grinberg et de Roschdy Zem réunis peut rendre attractif un film quel que soit le scénario.
C'est le cas dans l'Innocent, un film où le scénario est bien moyen (pour ne pas dire médiocre).
C'est l'histoire d'une relation fusionnelle entre une mère (Anouk Grinberg) et son fils (Louis Garell) avec l'arrivée d'un beau-père (Roschdy Zem)... C'est donc très freudien au premier niveau (mais à l'eau de rose).... D'ailleurs le film est dédié par le réalisateur à sa propre mère !
Dommage car l'idée du départ (traitant de la culture dans les prisons avec les ateliers d'expression artistique) était très prometteuse et généreuse mais le sujet est maltraité et le film très vite tourne en fait à la caricature d'une mauvaise bande dessinée.
une comédie pas drôle et plate comme une feuille de papier, des dialogues téléphonés, creux et insipides... sacrée déception je dois dire. les acteurs ont beau être sympathiques et engagés, les personnages sont absolument oubliables, et la bien-pensance parigote de gauche pèse de tout son poids. je suis desolée d'écrire des trucs pas sympas, mais on n'a tellement pas ri que ct moche. à propos de moche, non, il y a une chose qui est bien, c'est l'image.
À la lecture d'une grande majorité de commentaires ( positifs,voire très bons !) nous sommes allés voir le nouveau film de Louis Garrel, le fameux "Innocent"... comme j'y reviendrai plus tard dans d'autres critiques à venir, j'ai pu constater l'incurie et la médiocrité du cinéma français dans toute sa splendeur : comment peut on réunir un si beau casting et obtenir un résultat aussi mauvais ? Comme toujours, la faute à un scénario anémique et comme d'habitude, une volonté ( bien française !) de mélanger les genres : résultat c'est pas assez drôle pour une comédie,pas assez tendu pour un polar et pas assez profond pour un drame ! Du coup,on sourit quelques fois, à la faveur d'une réplique un peu punchy mais arrivés au bout,on se dit "tout ça pour ça ?"avec la fâcheuse impression de s'être fait berné par des critiques trop élogieuses et d'avoir balancé 10 balles pour rien ! En quelques jours, j'ai visionné 3 films français et je me pose toujours la même question : comment arrivent-ils à trouver des financements ? Malheureusement ( pour l'industrie du cinéma français !) les Américains peuvent dormir tranquilles, c'est pas demain qu'on leur fera de l'ombre...
En sortant du cinéma hier soir nous étions un certain nombre à être restés sur notre faim. "L'Innocent" le film de Louis Garrel est tout simplement un film de grands ados mais la presse qui oscille entre 4 et 5 étoiles nous a tout simplement trompés, même Le Monde d'habitude tellement fiable. Beaucoup s'interrogent sur la crise du cinéma et la baisse des spectateurs. Demandez-vous pourquoi les médias ont tellement de complaisance avec certains acteurs, certains cinéastes alors que le public a besoin de vraies critiques. Le plaisir de revoir Anouk Grinberg ne justifie pas le fait de se sentir plutôt dans une cour de récréation. Très déçue.
Navet truffé d'invraisemblances. Grinberg joue le rôle d'une femme complètement jetée comme j'en n'ai jamais vue. Dès les premières minutes on se demande si c'est une blague ou si on s'est trompé de salle. Et qu'est-ce que c'est que ce mariage en prison alors que le détenu sort quelques jours après? C'est quoi ce magasin où il n'y a jamais aucun client, dans une rue où on ne voit jamais aucun passant? Et ce chauffeur routier qui surveille son camion en lui faisant dos? Et cette wonder woman qui porte seule 10 caisses alors que deux hommes avaient du mal à en porter une seule quelques minutes auparavant? Navrant! Et si ce film avait pour ambition d'être drôle, c'est raté.
Ce film est un OVNI jubilatoire. Un film inédit, décalé, irrésistible. On y débarque sans trop savoir à quoi s’attendre, on fait la connaissance d’une famille insolite, autour d’une mère un peu foldingue, on les suit dans une histoire rocambolesque, un braquage dont on comprend qu’il est un prétexte à suivre les relations entre les personnages principaux. C’est drôle, c’est décalé, c’est attachant, tous les acteurs sont épatants (mention spéciale à Noémie Merlant dans son rôle pétillant). Courez voir ce film, il fait du bien !
L’INNOCENT est le 4ièmefilm de Louis Garrel, présenté Hors Compétition au Festival. Il sortira en Octobre 2022. Pied de nez au film, la « stagiaire de Pathé » affiche par erreur l’affiche du film « L’innocent » de Luchino Visconti sur l’écran LED qui jouxte l’entrée de la salle. Car l’Innocent que j’ai moyennement apprécié rentre dans la catégorie des films à citation, un genre dont le Nouveau Canal+ a fait sa marque de fabrique avec des productions maison comme « La Vengeance au Triple Galop » et dans un autre style « Le Flambeau ». Aux commandes des acteurs reconnus par la générations des Geeks Pubards pour lesquels tout se remixe et se mélange. On assiste donc à un film qui propose plusieurs lectures parallèles d’un même sujet et nous implore de rentrer dans ce méta cinéma un peu pénible et parfois très drôle – c’est le paradoxe de ce film qui propose de franches tranches de rigolade. Donc, si vous me suivez, vous avez dans un seul film : - La relation compliqué et à l’issue dramatique entre un fils à maman (maman interprétée par Anouk Grinberg) et son beau-père ex-braqueur tout juste sorti de prison. - Le portrait d’un jeune homme rêveur (Louis Garrel) qui n’ose jamais rien et a peur de tout - Le braquage d’une cargaison de Caviar tourné comme dans les années 70 (le chef opérateur a dû bosser pour les Passagers de la Nuit en parallèle de ce film) Ajoutez à cela ce qu’il faut de tubes ringards de Herbert Léonard à Gérard Blanc (Frédéric Beigbeder a du s’en occuper) manière de bien montrer comment Louis Garrel se joue et magnifie des références populaires, de décors tour à tour pompés sur « Vénus Beauté » ou « La Belle Epoque » (de Nicolas Bedos, un autre enfant terrible des couches bobo), de split screen chipés à Tarantino et vous obtenez un film plaisant, adapté à sa cible (d’ailleurs Télérama lui a déjà déroulé le « Tapis Rouge » mais sans aucune idéologie ou personnalité (c’est le comble vu l’énergie dépensé à vouloir nous créer une ambiance). Reste les acteurs Roschdy Zem, Anouk Grinberg et Noémie Verlant bien dirigés à l’écran et un film aussitôt vu, aussitôt oublié.
Les seuls à avoir de l’humour autour de ce film sont ceux qui ont réalisé l’affiche, ils nous ont fait une bonne blague en titrant « Comédie familiale hilarante ! » Il n’y a strictement pas la moindre once d’humour dans ce film et encore moins d’hilarant. Tout comme une recette de cuisine, réaliser un film mêlant intrigue, comédie et dramaturgie, demande de l’expérience, un peu d’audace et surtout ne pas se planter dans les proportions. Je cherche encore aujourd’hui la part de comédie dans ce mauvais plat, j’ai beau remuer je ne vois rien qui aurait pu me décrocher le moindre sourire, bref de ce côté c’est un flop total, pour le reste on se retrouve face à une histoire quelconque, une sorte de thriller mélo insipide qui aurait pu se contenter de la catégorie de téléfilm mais qui a eu l’opportunité de passer entre les mains d’une sélection cannoise beaucoup trop complaisante en lui offrant hors compétition un éclairage qu’il ne mérite pas. Bref, le cinéma français doit vraiment faire son examen de conscience.
Louis Garrel (fils et petit-fils de) avait déjà commis 4 "longs" - voilà donc sa 5e réalisation. Roschdy Zem y campe un "Michel Ferrand" (sic), petite frappe depuis toujours qui, la soixantaine s'approchant, est en mal d'épiphanie via sa relation avec "Sylvie" (Anouk Grinberg), fofolle attachante d'âge compatible épousée en détention, ce qui hâte sa sortie (sous contrôle judiciaire) d'une énième tôle. Pour complaire à sa bien-aimée et lui offrir une boutique de fleurs dans le vieux Lyon, le repris de justice doit cependant passer (une dernière fois ?) sous les fourches caudines du milieu, sa seule famille jusque-là. Le rejeton trentenaire de Sylvie, "Abel", doute du repentir de Michel, le piste et... paradoxalement, va lui servir de "facilitateur", avec sa meilleur amie, "Clémence" (Noémie Merlant). Le jeune veuf a la tête de l'emploi, genre bandit des Balkans (avec supplément tignasse, évidemment). Cet "Innocent" grand teint pour autant (guide pour les sorties scolaires à l'Aquarium de La Mulatière) va-t-il virer de bord ?... Ambiance cartoonesque et grande scène façon psychodrame, au restoroute : c'est nettement plus long que "La Croisade", mais plus rigolo : un bon point ! De plus, la conclusion est une "morale" des plus classiques (sur le seul amour inconditionnel entre humains, l'amour maternel), ce qui est un appréciable progrès par rapport à la moraline bobo sirupeuse de ce précédent opus. Visionnable.
"L'Innocent" de Louis Garrel, plébiscité par la critique est une comédie policière réjouissante. En effet même si l'ensemble est un peu surnoté, j'ai passé un bon moment devant ce film qui mélange habillement le genre de la comédie, policier et du drame avec certains moments très drôles, jouissifs voir émouvants avec en prime une belle bande de comédiens (Louis Garrel, Noémie Merlant, Roschdy Zem et mention spéciale à Anouk Grinberg).
Dans un genre bien indéfini – entre comédie, romance et policier – Louis Garrel s’inspire de sa propre histoire et du livre de Tanguy Viel ( co-scénariste) pour mettre en scène de manière échevelée des amours incontrôlées, incontrôlables. Sa mère convole avec un prisonnier, ce qu’il ne supporte pas, mais fait dans le même temps le grand écart avec sa copine dont le tempérament lui échappe complètement. Cette opposition est favorable à la dynamique de l’aventure qui autrement souffre de l’altération scénique devant les efforts prodigués par le comédien-metteur en scène. Seule Noémie Merlant maîtresse dans son interprétation semble se défaire de l’emprise du réalisateur-comédien qui en donnant la réplique à sa mère et son beau-père parait les suivre en parallèle. Roschdy Zem et Anouk Grinberg en ressortent tout déconfits dans un jeu qui devient bien étriqué. On stagne alors au niveau général d’un décorum bien travaillé, mais sans formelle révélation sur l’avenir du cinéma français. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Avec L’Innocent, Louis Garrel nous fait une proposition de cinéma vraiment originale. En effet, c’est une comédie qui n’en dit pas vraiment son nom. Car le long-métrage distille des touches d’humour au milieu d’un récit plutôt dramatique, et qui lorgne aussi vers le thriller dans sa seconde partie. Ce mélange des genres fonctionne à merveille d’abord parce que les interprètes sont, en plus d’être vraiment bons, parfaitement crédibles. Roschdy Zem est convaincant en ex-prisonnier gardant une part de mystère et suscitant le trouble. Louis Garrel parvient à injecter de la drôlerie dans un personnage au départ plutôt sombre. Mais c’est surtout le casting féminin qui est brillant. Anouk Grinberg réalise une superbe interprétation d’une mère torturée entre l’amour pour son fils et l’envie de réaliser ses rêves avec cet étrange compagnon. Noémie Merlant effectue une prestation encore plus convaincante. Elle est épatante à chacune de ses apparitions à l’écran. Souvent drôle, parfois touchante, elle nous propose une palette de jeu très large. Et c’est dans la séquence mémorable du restaurant qu’elle excelle le plus. Elle parvient à nous perdre totalement entre la réalité de ses pensées et le rôle qu’elle est censée incarner dans le récit. Cette séquence est remarquablement écrite comme bien d’autres au sein d’un scénario très efficace. Louis Garrel injecte aussi quelques touches mélancoliques via ses choix musicaux, notamment avec des tubes des années quatre-vingt qui viennent ponctuer le film avec justesse.
2iéme film de l'acteur/réalisateur Louis Garrel, cette comédie déroule un scénario original avec des scénes tendres et souvent drôles. Des invraisemblances et une réalisation pataude rendent le tout gentillet mais agréable.
“L’innocent’, avec son affiche aussi intrigante et loufoque que le résumé de ce film de Louis Garrel. Il a au moins le mérite de proposer quelque chose d'original, même si après visionnage, j’ai une certaine impression de “déjà vu” dans sa construction. Heureusement, le scénario se tient, mais surtout, le casting est plaisant, notamment avec la présence de Noémie Merlant qui égaie le propos, mais aussi Anouk Grinberg, Louis Garrel et Roschdy Zem qui ont une belle présence à l’écran. Au niveau technique, certains plans sonnent tout de même amateur avec un cadrage parfois douteux, de même que le grain de la caméra, le travail sur l’audio ne sont pas non plus des plus convenus ; il manque de compression audio avec certains passages qui sont très fort, et d’autres difficiles à entendre, l’ensemble sonnent de manière étrange. D’autant plus mystérieux pour une sélection hors-compétition au Festival de Cannes. Quelques scènes prises à la volée sont sympathiques :spoiler: l’espionnage de Michel au restaurant, l’engueulade de couple dans le restaurant , mais cela reste marginal, ce qui en fait un film correct mais ne marquera pas les esprits sur la durée.
Parmi les très (trop ?) nombreux films sortis depuis cette rentrée 2022, un long métrage se distingue par son originalité, sa drôlerie, sa beauté et le bijou artistique qu'il constitue : L'innocent de @louisgarrel_official !
L'histoire met un peu de temps à se mettre en place, mais elle et ses personnages nous entraînent progressivement avec eux jusqu'à une scène mémorable, drôle, qui fait la part belle aux acteurs et qui est une véritable déclaration d'amour à leur jeu (une autre scène tout aussi magnifique lui fera d'ailleurs écho un peu plus loin dans le film) Après cette scène rien n'a pu atteindre mon plaisir de spectatrice : j'étais un enfant devant un écran qui jubile scène après scène et qui se laisse emporter par ses émotions.
Louis Garrel, toujours surprenant, nous offre un film plein de liberté. Loin de vouloir en faire un film maîtrisé et cérébral, il s'amuse à ne respecter aucune règle mais se sert de tous les éléments cinématographiques qui rendent les films cultes: les genres sont mélangés (comédie sentimentale, film policier, drame familial), image rétro, split screen, ralenti, musique culte, acteurs qui donnent tout... Tout ce qui fait qu'on adore le cinéma.
Ce film d'un amoureux du cinéma ravira les amoureux du cinéma et ceux qui ne le sont pas encore ! Les acteurs sont incroyables et c'est filmé dans l'une des plus belles villes du monde ;) Pour moi, l'une des plus belles surprises de cette année 2022 !