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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 décembre 2006
Qu'est-ce que ça fait du bien de revoir un Dario Argento en pleine maîtrise de son talent inégalé dans le domaine du giallo. "Le Sang des Innocents" est tout simplement l'un des meilleurs films du maître du genre, âmes sensibles s'abstenir, ce film comporte des scènes très violentes mais qui se fondent dans une histoire très captivante jusqu'à un final bien élaboré. Une musique envoutante et énigmatique signé par le groupe Goblin, un peu ce quétait la BO de Carpenter à son film « Halloween, la nuit des masques ». Un film à voir absolument pour tous les adorateurs du réalisateur qui ne l'auraient pas vu...
Après le bavard et horripilant SYNDROME DE STENDHAL, le naufrage du FANTOME DE L'OPERA et la déclaration qu'il ne tournerait plus. Le maître du frisson à l'italienne s'est décidé à revenir tourner. Et quitte à re-tourner, il retourne en effet à son genre favori : le giallo ... Mais pour tourner en rond. Une dame de la nuit quitte un drôle de client et prend un train...de nuit, tant qu'à faire. Le train est désert. Cela va mal tourner. Les 20 premières minutes, joliment déchainées, surprennent. Et l'on se prend à croire que le cinéaste a fait une cure de vitamines, s'est reposé en Suisse, a repris du poil de la sale bête. Bref, que Dario Argento s'est retrouvé lui-même. Il ne faut pas rêver, surtout en plein cauchemar. Le choc du départ ne connaitra pas de suite. NON HO SONNO (LE SANG DES INNOCENTS) est une fois de plus un " digest " de ses anciens trucs. Ceux que l'on a adoré au temps de L'OISEAU AU PLUMAGE DE CRISTAL et LES FRISSONS DE L'ANGOISSE. Ici, le regard ne ment plus, mais l'oreille s'égare. Il n'y a pas que l'oreille qui s'égare, d'ailleurs. Le pauvre Dario, tel un vieux magicien, sort de son chapeau l'infernal lapin. Mais la bête est froide et sent un peu mauvais. Les séquences d'épouvantes sentent aussi – mais le réchauffé. Comble du gâtisme : Argento révèle maladroitement l'identité de l'assassin très tôt dans l'intrigue (j'avais parié avec moi-même. J'ai gagné. Depuis, je ne me parle plus). Allez... Cela se regarde tout de même avec un certain plaisir morbide. Il y a Max Von Sydow, une atmosphère parfois réussie et une excellente comptine imaginée par Asia Argento, la fille à son pépère. A bout de souffle, certes...Mais sympathique.
J'ai du mal à croire que c'est le même réalisateur qui a fait Suspiria et les Frissons de l'Angoisse... Le scénario n'est pas terrible, pas aussi bien construit que dans les Frissons de l'Angoisse (remarque, il est toujours meilleur que celui de Suspiria)et tombe dans la facilité et le ridicule lors d'un final grotesque. Les meurtres sont en vérité plus ridicules qu'autre chose, softs pour certains, (involontairement?) hilarants pour d'autres (des doigts coupés du plus mauvais effet, etc...). Un seul meurtres (je ne dirai pas lequel) me paraît réussi. Les acteurs... alors les acteurs, ils sont tellement mauvais que c'en est difficilement croyable! Ceci-dit ça reste divertissant et assez bien fait par moments, certaines séquences sont assez crispantes. Mais c'est vraiment dispensable.
Sans être mauvais je m'attendais à mieux de la part de Dario Argento, il y a une certaine ambiance (quelques scènes sanglantes font leur effet) mais j'imaginais une atmosphère plus envoûtante mais l'histoire est bonne et parvient à maintenir notre intérêt (notamment connaître l'identité du meurtrier) . La musique est plaisante quant aux acteurs ils sont un peu fades seul Max Von Sydow donne de l'allure au casting. Le Sang des innocents se regarde si on aime le genre mais il n'est pas indispensable à voir. On est très loin de la réussite de L'Oiseau au plumage de cristal.
Moyen. La mise en scène est très moyenne mais le film est rattrapé par des scènes vraiment gores et une musique très belle. A voir mais ce n'est carrément pas le meilleur d'Argento.
un film assez flippant, avec ses petits plans gores, il n'y a pas vraiment de performance d'acteurs ni d'inovation mais bon voila ca fait peur, il y a une bonne intrigue, des rebondissements et de scénes vraiment biens (celle dans le train au début)
Auteur de par le passé de quelques films de fort bonne facture ( "Les frissons de l'angoisse", "Suspiria", "Inferno", "Phenomena" voire même "Trauma" il y a dix ans ), Dario Argento nous revient ici en force avec cet épatant "Le sang des innocents". Evacuons d'entrée le problème posé par le doublage français, vraiment trop approximatif pour certains personnages ( la voix de la prostituée, personnage qui apparaît juste après la scène introductive, n'est même pas toujours synchronisée ! ). Et grossière erreur ( volontaire j'en ai peur ) : la VF évoque déjà les prix en Euros alors que l'on voit parfaitement des billets en Lires au début du film puisqu'il se passe en 2000 !!! Je suppose donc qu’il est à voir en italien directement afin d’en profiter pleinement. Suivez mon conseil si vous le pouvez ;-). Film policier horrifique, "Le sang des innocents" séduit de par l'absence de retenue dont il fait montre dans les meurtres. En effet, même s'il n'est pas fait appel à des effets spéciaux très poussés ( des scènes y perdent en réalisme ), l'aspect à part des oeuvres d'Argento fait que curieusement l'histoire n'en souffre pas. Vous l'aurez compris, notre spécialiste transalpin du giallo n'a une nouvelle fois pas lésiné sur l'hémoglobine et la violence ( et c'est pour ça qu'on l'aime, même si certains plans de femmes qui crient, giallo oblige, sont à mon goût superfétatoires ). Voilà le terme que je cherchais pour définir le visionnage des carnages qui se succèdent durant 1 h 50 : éprouvant. Amateurs du genre, "Le sang des innocents" est pour vous. Sans jamais tomber dans le gore abusif, ce film remplit parfaitement son contrat pour ce qui est de nous en mettre plein les mirettes : on le termine tout surpris de ne pas avoir reçu un peu de sang sur nos vêtements ( ouf ce n'est qu'un film... ). Pour ce qui est de l'histoire en elle-même donc, derrière des apparences somme toute classiques, elle gagne progressivement en complexité et nous maintient réellement en haleine ( impossible de décrocher à dix minutes de la fin tellement on est happés par l'intrigue ! ). On suit donc avec un intérêt croissant l’enquête que mène Giacomo en compagnie de Moretti, brave inspecteur à la retraite sujet aux trous de mémoire. Max von Sydow est d’ailleurs impeccable et son duo avec son perroquet vert est plutôt touchant :-). En conclusion, je suis le premier à être étonné de donner quatre étoiles au "Sang des innocents", mais j'ai vraiment pris du plaisir à encore me laisser surprendre par Dario Argento. Une bien bonne surprise, à ne cependant pas mettre entre toutes les mains ( interdiction aux moins de 16 ans totalement justifiée ).
C'est peu de dire que "le Sang des Innocents" démarre par une scène grandiose, interminable, baroque, hystérique, qui fait bien plus peur que tout ce que le cinéma US a pu produire ces dernières années. La suite ne peut donc que décevoir, Argento n'étant clairement plus qu'un cinéaste blessé, ayant renoncé á ses grandes pompes lyriques et psychédéliques pour se fondre dans un réalisme plat qu'il ne sait comment filmer. En enchaînant scènes invraisemblables et ridicules (acteurs pitoyables, hormis le grand Max Von Sydow, doublage "à l'italienne", c'est-à-dire désastreux) et pics de gore électrisants grâce à une mise en scène remarquable, il réalise un film que seuls ses fans aimeront vraiment, à la fois suranné et profondémant malsain. Malgré ses nombreux - et criants - défauts, "le Sang des Innocents" reste un film stimulant, un film d'auteur.