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Un visiteur
2,5
Publiée le 13 juin 2012
Le problème avec Argento, c'est qu'en dehors des scènes de meurtre, il y a rarement grand chose à se mettre sous la dent. Dans "Le Sang des innocents", mi-giallo mi-nanar, il faut cependant reconnaître que les 25 premières minutes autour des prostituées (notamment dans le train) sont grandioses : tension, suspense, gore, ironie, Argento est en pleine forme. Et puis c'est tout. On écrase bien une tête par-ci par-là, mais c'est surtout 1h30 de blabla, de lenteur, d'acteurs médiocres et de doublages calamiteux, soit tout ce qui me rend Argento insupportable. Le maître du giallo semble en réalité n'éprouver aucune espèce d'intérêt pour toute scène qui ne figure par une certaine quantité d'hémoglobine, il se contente de meubler ; le spectateur s'ennuie royalement pendant les 3/4 du film, attendant lui aussi avec impatience la prochaine effusion de sang. Certes, les scènes violentes sont toujours à la fois grotesques et belles chez Argento, et je serais de mauvaise foi si je prétendais que je ne les appréciais pas ; mais seulement voilà, elles sont totalement gratuites, et il n'y a pour moi absolument rien à côté, ni d'un point de narratif, ni d'un point de vue de mise en scène, ni même d'un point de vue social. Hormis la musique de Goblin, certes, et encore on les a déjà vu plus inspirés...
Un film qui vaut surtout pour sa scène d'introduction dans un train, une scène relativement tendue et graphique, un vrai concentré de thriller américain et de giallo italien. Le film vaut aussi pour ses scènes de meurtres extrêmes, qui se vautrent avec délectation dans le grand-guignol le plus guignol possible. Pour le reste, c'est du whodunit classique avec dénouement absurde à la clef.
Auteur de par le passé de quelques films de fort bonne facture ( "Les frissons de l'angoisse", "Suspiria", "Inferno", "Phenomena" voire même "Trauma" il y a dix ans ), Dario Argento nous revient ici en force avec cet épatant "Le sang des innocents". Evacuons d'entrée le problème posé par le doublage français, vraiment trop approximatif pour certains personnages ( la voix de la prostituée, personnage qui apparaît juste après la scène introductive, n'est même pas toujours synchronisée ! ). Et grossière erreur ( volontaire j'en ai peur ) : la VF évoque déjà les prix en Euros alors que l'on voit parfaitement des billets en Lires au début du film puisqu'il se passe en 2000 !!! Je suppose donc qu’il est à voir en italien directement afin d’en profiter pleinement. Suivez mon conseil si vous le pouvez ;-). Film policier horrifique, "Le sang des innocents" séduit de par l'absence de retenue dont il fait montre dans les meurtres. En effet, même s'il n'est pas fait appel à des effets spéciaux très poussés ( des scènes y perdent en réalisme ), l'aspect à part des oeuvres d'Argento fait que curieusement l'histoire n'en souffre pas. Vous l'aurez compris, notre spécialiste transalpin du giallo n'a une nouvelle fois pas lésiné sur l'hémoglobine et la violence ( et c'est pour ça qu'on l'aime, même si certains plans de femmes qui crient, giallo oblige, sont à mon goût superfétatoires ). Voilà le terme que je cherchais pour définir le visionnage des carnages qui se succèdent durant 1 h 50 : éprouvant. Amateurs du genre, "Le sang des innocents" est pour vous. Sans jamais tomber dans le gore abusif, ce film remplit parfaitement son contrat pour ce qui est de nous en mettre plein les mirettes : on le termine tout surpris de ne pas avoir reçu un peu de sang sur nos vêtements ( ouf ce n'est qu'un film... ). Pour ce qui est de l'histoire en elle-même donc, derrière des apparences somme toute classiques, elle gagne progressivement en complexité et nous maintient réellement en haleine ( impossible de décrocher à dix minutes de la fin tellement on est happés par l'intrigue ! ). On suit donc avec un intérêt croissant l’enquête que mène Giacomo en compagnie de Moretti, brave inspecteur à la retraite sujet aux trous de mémoire. Max von Sydow est d’ailleurs impeccable et son duo avec son perroquet vert est plutôt touchant :-). En conclusion, je suis le premier à être étonné de donner quatre étoiles au "Sang des innocents", mais j'ai vraiment pris du plaisir à encore me laisser surprendre par Dario Argento. Une bien bonne surprise, à ne cependant pas mettre entre toutes les mains ( interdiction aux moins de 16 ans totalement justifiée ).
Chez l'Argento d'hier, grand-guignolade et invraisemblances participaient à l'élaboration d'une atmosphère plus ou moins proche du cauchemar. En outre, le scénario n'a jamais été l'atout ou l'argument premier chez le cinéaste. Mais ici, c'est le sujet qui est bancal. Le récit est faible, facile, les dialogues flirtent avec l'inanité, l'écriture est globalement assez mauvaise (la nullité des personnages est édifiante) et aucun sens esthétique fort ne vient encore relever ce triste catalogue. Nul mystère ou tension, c'est un simple enchaînement mécanique. Pourtant quelquefois percent de petits coups de génies, car Argento semble broder sur les restes poisseux des plans fous qu'il subjuguait vingt à trente ans auparavant.
Un grand film de Dario Argento, les meurtre sont très violent, sanglant et brutal. La musique du film est exelente, la fin du film est très innatendu on est pas deçu. Malgré quelques petites longueure le film reste exelent a voir.
13 / 20 Un film d'horreur italien vraiment choquant et violent , et surtout très sanglant , c'est hard et dégueulasse , surtout pour les plus jeunes à ne jamais voir pour le moment , La première fois que j'ai vu ce film en 2003 j'étais réellement choqué , c'est vraiment sinistre et barbare ! C'est poussé a l'extrême chose que je déteste mais c'est très bien fait , un bon rythme on ne s'ennuie pas mais ça reste un peu trop " Boucherie " pour vraiment me plaire . Sinon c'est très réaliste , beaucoup de suspens , de frayeurs , un des films d'horreurs " Choc " de ces dernières années . J'aime bien mais c'est trop menaçant , trop ténébreux et bien trop gore pour être une réussite . Mais ça reste un thriller efficace et qui réjouira les amateurs du genre . L'idée de base est assez basique , mais l'ambiance est glauque , mystérieuse , effrayante et funèbre , moi je le déconseille , la violente gratuite est insupportable dans ce film ! C'est fait avec acharnement c'est encore plus marquant ! C'est loin d'être un thriller comme un autre au final j'ai assez aimé mais j'ai quelques scènes en travers de la gorge . Sincèrement c'est trop offensant , quelques défauts , quelques qualités " Le sang ( à vif ) des innocents " est très bien fait mais rejète le spectateur par sa violence exagérée ! Tout cala se terminant sur une fin trop bâclée .
Très bon film, nous sommes gratifiés d'un excellent scénario, d'une très bonne bande son, ainsi que d'une réalisation excellente. Le souci du détail dans ce film policier doté d'excellent acteurs nous fait oublier le temps tellement l'intrigue est prenante.
Quelques bons moments d'angoisse et des morts sanglantes ne parviennent pas à faire oublier la progression très mécanique de l'enquête, ni le fait que l'on dispose dès le départ d'un indice bien trop important qui nuit à l'impact de la révélation finale. Dans l'ensemble, on pourrait s'imaginer que ce n'est pas pire qu'un "Scream" ou un "Urban Legend", mais ce qui est certain, c'est que ce n'est certainement pas meilleur. De plus, le film paraît tellement expédié, comme s'il semblait pressé, qu'on en ressort avec l'impression qu'il manque des scènes... Dario Argento ne devait pas se sentir très inspiré lorsqu'il a réalisé ce film, un peu comme moi lorsque j'ai rédigé cette critique.
C'est peu de dire que "le Sang des Innocents" démarre par une scène grandiose, interminable, baroque, hystérique, qui fait bien plus peur que tout ce que le cinéma US a pu produire ces dernières années. La suite ne peut donc que décevoir, Argento n'étant clairement plus qu'un cinéaste blessé, ayant renoncé á ses grandes pompes lyriques et psychédéliques pour se fondre dans un réalisme plat qu'il ne sait comment filmer. En enchaînant scènes invraisemblables et ridicules (acteurs pitoyables, hormis le grand Max Von Sydow, doublage "à l'italienne", c'est-à-dire désastreux) et pics de gore électrisants grâce à une mise en scène remarquable, il réalise un film que seuls ses fans aimeront vraiment, à la fois suranné et profondémant malsain. Malgré ses nombreux - et criants - défauts, "le Sang des Innocents" reste un film stimulant, un film d'auteur.
Dario Argento spécialiste du thriller horifique nous met en scène une histoire tordue, qui attire le spéctateur, comme toujours. Le réalisateur s'entoure d'acteurs peu connus et qui jouent partucilièrment mals, mis à part l'acteur Max von Sydow qui nous livre une bonne interprétation. La musique du film est composée par le groupe favori du réalisateur, les "Goblin", qui avait déjà figurait dans "Les frissons de l'angoisse". La musique est donc un bon point pour "Le sang des innocents". La qualité incontestable du long-métrage est le suspence, qui vous tiendra vraiment jusqu'à la fin, celui-ci est tel que le spéctateur est perdu et est obligé d'abandonner ses hypothèses. En 1983, des meutres sont situés à Turin, en Italie. Des meutres particulièrments sanglants et barbares. On parle de nain assassin qui tuerai en fonction d'une contine. Le tueur de femme laisserait derrière lui des animaux en papier. 17 ans plus tard, une jeune prostituée découvre, grâce à une pochette bleue qu'elle a trouvé dans l'appartement d'un client, des dossiers en rapport avec les meutres des années 80. Elle en conclut que ce client est le tueur. Malheureusement l'assassin l'a repéré dans un train et l'assassine sauvagement. Moretti est de nouveau sur l'affaire, même si le vieux insomniaque est à la retraite. Malgré un énorme défaut qui est une interprétation chaotique (je conseillerai d'ailleurs de voir ce film en Italien sous-titré) "Le sang des innocents" est téllement rempli de suspence et de meurtres babares que le spéctateur ne peut nier un grand talent. Une nouvelle réussite!!
… et qui nous rapproche bel et bien inexorablement de ce définitif pamphlet anti-pharisien qu’est « 7 Jungfrauen fûr den Teufel « ; Quand heureusement nous éloigne de ces mauvais musiciens terriblement mythomanes provenant de ces radios pas très ranimés - & de toute façon et en aucune manière - fils de Keith Richards et/ou de Boy George et n’ayant - très certainement - aucune « bell » de quelque oie immature et/ou un peu trop sale et/ou mal b... & de plus non-désirable à sonner.
Dommage que pendant tout le film on ai de plus en plus l'impression de regarder un "Profondo Rosso" au rabais. Certes l'ambiance est là, avec la B.O. des Goblin, qu'on aurait par ailleurs aimé plus omniprésente. Mais le film rappelle tellement "Profondo Rosso", avec les jeux de miroirs, la leitmotiv qui accompagne les crimes, jusqu'aux personnages qui ont vraiment beaucoup de points communs, qu'on ne peut s'empêcher de penser à ce film presque à chaque scène. Et même si Argento arrive à nous mettre vraiment mal à l'aise, les comparaisons ne sont pas en faveur de celui-ci.
Un mystérieux tueur en série décime des femmes en plein Turin. Dario Argento revient au giallo, un genre ayant fait les beaux jours du cinéma italien. L'ensemble est assez classique, un tueur, de jeunes femmes pour victimes et des enquêteurs tenaces (pas les flics). L'intrigue se veut simpliste, mais le dénouement garde son lot de surprises et laisse entretenir le suspense jusqu'au bout. Au final, Le Sang des Innocents est un bon film dans la plus pure tradition du giallo. A découvrir.
J'ai trouvé ce film extra! Il est très très gore et flippant du début à la fin, les plans filmés et les musiques rendent ce film extrêmement stressant! C'est une véritable énigme et personne ne peut deviner le meurtrier au début, il peut penser que c'est tel ou tel mais ne peut pas deviner. Rien qu'en 10 minutes, on change trois fois de suspect spoiler: (le troisième étant le criminel) ! Les effets spéciaux sont extraordinaires, on ne peut pas dire le contraire. Les italiens font décidément d'excellents films d'horreur, en particulier Lucio Fulci. Ce film vous hantera pendant quelques temps, vous vous répèterez la comptine dans votre tête, et le soir, quand vous êtes seul dans la rue, vous vous retournerez sans arrêt, craignant d'être suivi.