Porté par un duo attachant, un feel good sympathique qui aborde le sujet du handicap avec bienveillance et pleins de bons sentiments, terni par un scénario ultra-convenu, comparé au 7e jour ou à Rain Man. 2,25
Un scénario cousu de fil blanc, un casting inégal, une direction artistique franchement quelconque on ne peut pas dire que « Presque » marque la rétine. Mais il permet de découvrir Alexandre Jollien personnage attachant, touchant et surtout très inspirant qui fait vivre ce film avec une belle énergie.
Mitigé sur ce film en grosse partie sur le handicap. C'est une comédie qui reste simple ce qui est plutôt une qualité pour faire transparaitre des côtés plus sentimentaux mais pour la philosophie cela se conjugue rarement et difficilement sur écran et cela ressort bizarrement dans un contexte trop peu défini et ambigüe. Avec ces impressions j'ai cherché à mieux comprendre le film: l'acteur handicapé est de fait le réalisateur et diplômé en philosophie, une rapide lecture de sa bio fait bien ressortir que c'est un film autobiographique. Mais cela cloche dans le film tout simplement parce qu'il tient un rôle qui n'est pas tellement le sien. Le film est bien fait et fait ressortir une philosophie humaniste qui n'est sans doute pas malsaine mais est en fait beaucoup plus conformiste qu'elle ne veut le faire croire et de ce fait trompeuse. Les artifices utilisés jouent dans les sentiments mais le fond est flouté et relativement creux. Mélange de comédie et autobiographie possible en forme d'auto dérision mais inaboutis juste fabriqués dans un compromis de facilités et de demi mensonges du style prise de liberté et rencontres fortuites.
Je reste partagé sur ma critique. On ne peut dénier une certaine envie de montrer la différence et sa force. Mais c'est vraiment une resucée du huitième jour et certains scènes sont affligeantes. Celles avec la prostituée par exemple et du rodéo de la voiture. Nul. Franchement. BC ne joue vraiment pas bien. Son rôle est d'une mollesse sans nom malgré le fait que l'on compense son passif. Il est simplement là pour être le faire valoir du jeune. Très décevant.
Film sympa mais un peu surfait dans les émotions. On dirait un téléfilm français, les acteurs sont bons même si on a parfois du mal à comprendre ce que dit Igor le personnage principal. Et le fait de passer 1h30 à citer les grands philosophes c'est un peu redondant voir lourd. Vu les avis très positifs je m'attendais à mieux j'ai été déçu. N'est pas Intouchables qui veut... D'ailleurs s'ils ont osé plagier une scène avec la police très similaire avec celle du film. Une déception...
Nous savons avant même que la lumière s’allume qu’il sera ici question de différences, et que cette thématique du handicap est clairement maîtrisée par les deux acolytes au regard de leurs parcours respectifs. Et c’est peut-être précisément sur ce point qu’il va y avoir comme un hic… Ils identifient en effet tellement leur sujet qu’ils finissent par ne prendre aucun risque, et font de Presque un film très sage, trop convenu, où, sans que l’on s’ennuie, l’attendu est partout et la prévisibilité comme une constante, ce qui devient très rapidement dérangeant .
Dans cette idée originelle pour le coup modérément originale, de ce road movie entre deux « handicapés de la vie » pour des raisons différentes, voire diamétralement opposées, il eut fallu déployer une multitude de dingueries, de folies narratives et scénaristiques pour ne pas tomber dans le déjà vu et réussir alors à raconter une histoire universelle. Malheureusement, le film ne prend aucun risque et Il y a comme un manifeste manque d’inventivité, et une accumulation de bonnes idées certes, mais qui ne vont jamais au bout
il existe dans Presque une prédominance à l’enfilage de perles en règle, avec plus de bons sentiments que d’empathie, mais tout le monde n’est pas Nakache/Tolédano dans l’art scénique du Feel Good Movie… Mais globalement l’ensemble se tient et l’envie de bien faire du duo chauve connait une forme de contagiosité qui pourrait se traduire par la citation de Voltaire, symbolisant le message d’optimisme du film « La décision la plus courageuse que vous prenez chaque jour, c’est d’être de bonne humeur ».
Bourré de bonnes intentions, le film se révèle quand même très simpliste, prévisible, voire complaisant! Certes, le scénario participe à changer le regard sur le handicap, mais c'est pauvrichon, cinématographiquement parlant et, pour être honnête, Alexandre Jollien mériterait bien quelques sous-titres, car la moitié de ses dialogues sont totalement incompréhensibles! L'ensemble est du niveau téléfilm, la philosophie tombe comme un cheveu sur la soupe une fois sur deux, c'est pas vraiment drôle, pas tellement émouvant non plus... Bref, c'est médiocre!
Un film sympatoche où Jollien se montre tel qu'en lui-même: un handicapé gentil, qui reste poli et philosophe en toutes circonstances. Si le film, classiquement réalisé et à la teneur aigre-douce, montre des comportements stéréotypés des valides (le serveur qui demande à Campan "Il a tout ce qu'il veut?" en présence de Jollien), ou le blaireau qui s'impatiente devant la machine à café, il ne dénonce rien. De plus Jollien (co-réalisateur, co-scénariste, marié et père de trois enfants) est présenté comme un homme qui a encore besoin de sa maman surprotectrice, notamment pour son linge, qui estime qu'aucune femme ne voudra de lui et qui finit par se faire dépuceler avec l'escort que Campan s'est commandée mais dont il n'a plus envie. Cela perpétue le cliché du monstre au corps incapable de susciter le désir. Quant à l'intrigue, elle est un peu tirée par les cheveux (le croquemort qui ramène le corps de son ex-belle-mère à son ex-femme - Maryline Canto, toujours extra) et joue sur l'amitié improbable entre valide et handi.
Je suis partagé : non seulement je comprend pas l'intérêt du film mais en plus il n'y a absolument aucun rythme on s'attache pas aux personnages et c'est très décousu. Clairement jai pas compris le message. Scénario est pas top non plus . Accrochez vous car la première demi heure c'est compliqué de rentrer dedans ...
Non, Alexandre Jollien n'est pas presque normal et il le sait. Non, Alexandre Jollien n'est pas un imbécile heureux auprès duquel, on retombe en enfance. Beaucoup d'entre nous ne pourraient prétendre à un parcours universitaire aussi prestigieux que le sien. Quelques citations de philosophes émaillent un scénario bancal et sans finesse mais cela n'en fait pas pour autant un bon film. Des scènes grotesques peu respectueuses des défunts et des handicapés à l'exception d'une scène avec une prostituée que j'ai trouvé très empathique et bien filmée. L'apothéose est pour la fin. C'est carrément ...caca-boudin.