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No Quarter
6 abonnés
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3,5
Publiée le 23 août 2022
Beaucoup de choses prévisibles, des moments qui manquent de spontanéité ou de finesse, une fin qui semble sortie de nulle part, mais de bons moments avec Alexandre Jollien. Quelques préceptes de philosophie de la vie qui sont optimistes et sans doute utiles. Un bon film qui aurait mérité un peu plus de profondeur.
Après "La face cachée" qui était son premier film sans ses compères de toujours, Bernard Campan réalise un nouveau film, mais pas en solo puisqu'il est accompagné devant et derrière la caméra par Alexandre Jollien, un philosophe et écrivain qui incarne Igor, un personnage à son image. Cette rencontre qui résulte d'un malheureux accident va donner lieu à quelques jolis instants de vie et d'amitié entre les deux hommes. Et pourtant c'était mal parti avec Louis qui ne pense qu'à son travail, mais la persistance d'Igor et son côté pot de colle va finir par faire la différence. Amis depuis près de vingt ans, Bernard Campan et Alexandre Jollien proposent un film bienveillant sur le handicap avec un homme qui en traite un autre comme son égal et s'il est un peu froid au début cela n'a rien à voir avec son handicap. "Presque" n'effleure jamais "Le Huitième Jour", mais c'est un film attendrissant porté par un super duo.
Film sympa mais un peu surfait dans les émotions. On dirait un téléfilm français, les acteurs sont bons même si on a parfois du mal à comprendre ce que dit Igor le personnage principal. Et le fait de passer 1h30 à citer les grands philosophes c'est un peu redondant voir lourd. Vu les avis très positifs je m'attendais à mieux j'ai été déçu. N'est pas Intouchables qui veut... D'ailleurs s'ils ont osé plagier une scène avec la police très similaire avec celle du film. Une déception...
Nous savons avant même que la lumière s’allume qu’il sera ici question de différences, et que cette thématique du handicap est clairement maîtrisée par les deux acolytes au regard de leurs parcours respectifs. Et c’est peut-être précisément sur ce point qu’il va y avoir comme un hic… Ils identifient en effet tellement leur sujet qu’ils finissent par ne prendre aucun risque, et font de Presque un film très sage, trop convenu, où, sans que l’on s’ennuie, l’attendu est partout et la prévisibilité comme une constante, ce qui devient très rapidement dérangeant .
Dans cette idée originelle pour le coup modérément originale, de ce road movie entre deux « handicapés de la vie » pour des raisons différentes, voire diamétralement opposées, il eut fallu déployer une multitude de dingueries, de folies narratives et scénaristiques pour ne pas tomber dans le déjà vu et réussir alors à raconter une histoire universelle. Malheureusement, le film ne prend aucun risque et Il y a comme un manifeste manque d’inventivité, et une accumulation de bonnes idées certes, mais qui ne vont jamais au bout
il existe dans Presque une prédominance à l’enfilage de perles en règle, avec plus de bons sentiments que d’empathie, mais tout le monde n’est pas Nakache/Tolédano dans l’art scénique du Feel Good Movie… Mais globalement l’ensemble se tient et l’envie de bien faire du duo chauve connait une forme de contagiosité qui pourrait se traduire par la citation de Voltaire, symbolisant le message d’optimisme du film « La décision la plus courageuse que vous prenez chaque jour, c’est d’être de bonne humeur ».
Bourré de bonnes intentions, le film se révèle quand même très simpliste, prévisible, voire complaisant! Certes, le scénario participe à changer le regard sur le handicap, mais c'est pauvrichon, cinématographiquement parlant et, pour être honnête, Alexandre Jollien mériterait bien quelques sous-titres, car la moitié de ses dialogues sont totalement incompréhensibles! L'ensemble est du niveau téléfilm, la philosophie tombe comme un cheveu sur la soupe une fois sur deux, c'est pas vraiment drôle, pas tellement émouvant non plus... Bref, c'est médiocre!
Un film plus que surprenant de par son scénario mais aussi sa qualité de réalisation. Une histoire d’amitié improbable se créé entre les deux protagonistes. Le film, sans jamais atteindre un point culminant nous transporte dans une relation pleine d’humour et de disconvenances qui nous fera toucher les plus beaux côtés d’une amitié sincère.
Nous n’étions que trois pour voir « Presque », et c’est bien dommage, car on ressort de ce petit film plus serein, plus heureux. C’est ce que les Américains appellent « a feel-good movie ». Alors, si le sujet vous intéresse, courez voir ce « road movie » (autre expression presque intraduisible), car il ne restera pas longtemps à l’affiche. L’intrigue est construite autour d’Alexandre Jollien, qui joue dans « Presque » un personnage qui lui ressemble beaucoup dans la vie. Ce philosophe est né infirme moteur cérébral, « un handicap qui affecte la motricité de son corps et la fluidité de son langage ». Petit avertissement au passage : à moins que vous n’ayez l’ouïe très fine, il est possible que vous ayez un peu de mal à comprendre Jollien, même s’il s’efforce de bien articuler. Ce philosophe est bien connu depuis qu’il a participé, en compagnie du moine Matthieu Ricard et du psychiatre Christophe André, aux entretiens de « Trois amis en quête de sagesse ». Dans « Presque », Jollien joue le rôle d’un livreur de produits bio qui poursuit sa quête de sagesse en s’inspirant des philosophes. Cette recherche le mène de Lausanne à Montpellier à bord d’un corbillard, en compagnie d’un croquemort et de deux morts. Ne vous inquiétez pas, ce n’est ni glauque ni morbide. Au contraire, on rit beaucoup, on a parfois les larmes aux yeux et on en ressort léger, léger, prêt à s’envoler.
Un moment de poésie et de réalité dans ce monde qui part dans tous les sens....les acteurs principaux ont ce principaux ont ce petit quelque chose qui nous touche et font vibrer notre âme ❤
Une belle histoire d'amitié moralisant le regard des autres. Rencontrer un croquemort de son vivant ... peut nous attendrir. Tout est comme ça dans ce film qui dégage une sincérité très émouvante. Beaucoup de moments intenses, dérangeant au début (le regard des autres s'applique d'abord au spectateur) et progressant vers un plongeon d'humanisme. "Le regard d'autrui, je m'en fous"!
Ce film est une aventure humaine qui nous fait découvrir deux personnages qui ont pour point commun de "jeter un froid". L'un est blasé, peut-être dû à sa profession de croque-mort ? Tandis que l'autre croque la vie avec philosophie et humilité. De cette rencontre imprévue, découle une belle leçon de vie, une histoire sincère qui bouleverse autant qu'elle fait sourire.
Une belle histoire, quelques clichés inhérents à la comédie française, mais le film se tient bien, et on apprécie le jeu des acteurs, sobre, naturel, une histoire de vie, simple, peut être car je suis aussi croque mort, je me retrouve dans ce film.
Voila ce qu'aurait du être Intouchables, sur le traitement du handicap. Je recommande vivement.
Un film "courageux, difficile et délicat" : On peut d'ores et déjà féliciter la prestation de Bernard Campan. Alexandre Jollien, dans le rôle d'Igor, très attachant. Une jolie histoire qui mérite amplement ses notes malgré celle que je lui mets. J'aurais aimé être plus sensible par rapport à l'histoire et aux personnages. J'ai quand même passé un bon moment devant ce film, à suivre cette aventure entre ces deux hommes attachants.