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Patrice B
4 critiques
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5,0
Publiée le 29 janvier 2022
excellent film plein d’humour, de philosophie et sincère très bien joué par un duo complice de bout en bout pas de pathos, juste la vraie vie on rit beaucoup, l’émotion est là
Bravo à vous ! Un film magnifique sur la dignité et la sagesse. Un vrai tour de force car pas le cliché d’un film exposé sur le bonheur et la condition humaine. Vraiment réussi, image et son au rdv et par dessus tout de l’humour ! Merci beaucoup et Alexandre <3 <3 <3 t’es le meilleur!
Un sujet très sensible à évoquer mais pourtant par l'intensité du film et sa justesse, je trouve cette oeuvre merveilleusement réalisée. Une histoire d'amitié improbable et inconcevable à ses débuts mais qui fini en réelle osmose. Touchant et saisissant à la fois, je trouve ça honorable de traiter d'un tel sujet avec tant d'émotions et de sang froid.
Film très touchant et drôle à la fois. Il a su traiter de la question du handicap en restant sur un fil tenu et juste. Quand on connaît un peu Alexandre Jollien, on sent profondément le vécu de son histoire en filigrane dans ce film. Ce qui lui donne une vraie forme de sincérité
Un film qui fait vraiment du bien. Les quelques légèretés du scénario sont vite effacées par des scènes très fortes. Aussi bien Alexandre Jollien que Bernard Campan savent rester sur le fil pour que l'on croit à ce qui ressemble à une vraie amitié entre ces 2 personnes ! AJ est un merveilleux acteur philosophe qui donne envie d'enlever le "Presque".
Très beau film avec la conquête de la liberté intérieure, de l'amitié et de la joie de vivre par un duo improbable d'un handicapé philosophe (A Jollien) et un croquemort dépressif (B Campan), amis à la ville comme à l'écran. On ne s'ennuie pas une seconde dans cette odyssée sympathique . Illuminé par les citations philosophiques de Alexandre Jollien sur l'art de bien vivre malgré les difficultés de la vie. Donne aussi un éclairage la souffrance que peut entraîner le regard des autres sur ce qui est différent, mais aussi sur la possibilité d'en sortir. Un très bon moment de cinéma.
Un film émouvant, sur l'amitiė et ce qui nous rapproche au-delà de nos différences. Et Alexandre Jollien instruit le grand public de la vie avec les handicaps induits par la paralysie cérébrale. Merci à lui et à Bernard Campan de ce road-movie plein de dėlicatesse, d'humour et de tendresse.
Quel cadeau cinématographique ! "Presque" est en fait l'histoire d'une rencontre entre deux individus ayant dû affronter toute leur vie le regard des autres, chacun à des niveaux très différents bien sûr. Louis (Bernard Campan) est croque-mort et Igor (Alexandre Jollien) est handicapé depuis la naissance. Ce tandem improvisé va se retrouver par hasard à effectuer ensemble un road trip jubilatoire à bord d'un corbillard, entre Lausanne et le sud de la France. C'est drôle, tendre, bouleversant et d'une justesse folle, ce voyage est comme un cheminement vers le bonheur rempli de pensées idéologiques positives (Alexandre Jollien est philosophe et écrivain dans la vraie vie), mais sans jamais être ni lourd, ni donneur de leçons. Un petit bijou d'humanité et d'espoir qui nourrit l'âme et donne tout simplement envie de croquer l'existence à 200% ! Site CINEMADOURG.free.fr
c'est tout simplement magnifique. c'est tendre, intelligent. les acteurs jouent à la perfection et dans un réalisme où l'on sent beaucoup d'amitié entre les acteurs . n'hésitez pas à voir ce film aussi émouvant que drôle.
Dans un cinéma contemporain qui compte plus sur le choc des images que sur le poids des mots, Presque fait figure d'outsider en nous convoyant dans un road-movie bercé par une philosophie stoïcienne mâtinée d'épicurisme. Sur le plan cinématographique, le film ne montre aucune inspiration mais c'est sur le fond qu'il souhaite nous empoigner dans le "vivre ensemble", la tolérance et l'acceptation des différences, un programme auquel il est difficile de ne pas adhérer. Et cela n'est pas tous les jours que Nietzsche, Spinoza et Platon s'invitent dans les dialogues d'une œuvre qui vise le cœur aussi bien que le cerveau. Comme le dit Alexandre Jollien lors d'un enterrement, ce sont des vies qui sont résumées par ce tiret sur les tombes, entre deux dates, alors autant carper le diem malgré les tombereaux d'ennuis et de drames qui balaient chaque existence. Presque fonctionne sur le schéma classique du duo mal assorti, entre le croquemort triste (pléonasme ?) et le handicapé positif. Le voyage, en si bonne compagnie, est agréable et plusieurs rencontres lui donnent des couleurs. Le film réserve une surprise finale qui accentue l'appel à l'émotion mais cette impudeur lui sera évidemment pardonné. Au côté d'un Bernard Campan toujours juste, c'est l'appétit de vivre d'Alexandre Jollien que l'on retient avant tout. Et qui incite à regarder le monde autour de soi d'une autre manière, moins égoïste, assurément.