Magnifique ! Les deux personnes principaux sont attachants, les références chroniques à des citations philosophiques relative au stoïcisme constituent un vrai bonheur, la photographie est très esthétique (mention spéciale pour le plan de fin) et la musique est juste superbe. Un très beau film français comme les français savent me faire.
Film magnifiquement bien tourné en toute simplicité qui amène un réalisme profond, émouvant, c'est littéralement un bout sa propre expérience qui est relaté dans ce film (toutes propositions gardées évidemment) mais chacun à vécu au moins une scène décrite et l'humilité des reliques fait foncièrement se remettre en question et plus relativiser les aléas du quotidien IMMENSE MERCI POUR CE CHEF D'ŒUVRE CINÉMATOGRAPHIQUE
Sans révolutionner le genre, ce film feel good movie fonctionne très bien. On se prend vite d’affection de ses deux personnages principaux. Une vraie ode à la vie qui évite les lourdeurs de ce genre. Une bouffée d’air frais en ce début d’année.
Émouvant et si profondément humain ! Alexandre Jollien délivre un message adressé à tous, handicapés ou non. Il nous le transmet avec jovialité, humour voire dérision. Un moment authentique à ne pas manquer.
Déçu. Je trouve le film presque bien. C''est bien deux crans en dessous du huitième jour. Les acteurs sont excellents mais le scénario ne suit pas. Cette amitié est belle mais elle reste fragmentée avec des scènes rapportées à Montpellier qui ne construisent pas ce rapprochement. Il y a quelques belles répliques soit comiques soit philosophiques avec quelques échappées mais trop retenues. Il manque une plus grande inspiration car je trouve que l'histoire reste timide, inachevée, limitée alors qu'elle aurait pu s'élever à l'image de ces envolées insouciantes et philosophiques.
Bon film mais j'aurais aimé qu'il soit soustitré pour mieux comprendre les dialogues. les plus : belles images, Camplan est bon, la voiture à cerceuils est luxueuse les moins : film classique
On rit, on pleure, ces 2 hommes sont émouvants et si justes qu on ne peut imaginer qu ils ne sont pas amis dans la vie. Belle leçon d ouverture d esprit.. J ai adoré.
Une ode à la tolérance et un regard sur le handicap intelligemment traités.Bernard Campan maîtrise bien son rôle de croque-mort et Alexandre Jollien parvient à faire passer son message d’acceptation de la différence. Le film a au moins la qualité de nous faire réfléchir sur notre attitude face au handicap. Cependant, j.ai trouvé le scénario un peu mince et un dénouement trop prévisible.
Un film touchant et vrai. La thématique du handicap est présentée tant d'un point de vue philosophique que sensible. Une façon originale et émotive d'aborder un sujet difficile. C'est un film très émouvant qui donne du sens à la valeur de l'humanité. Je le recommande vivement !
J’avais découvert Alexandre Jollien sur le plateau de Quotidien il y a quelques années. Curieux de voir ce qu’un film écrit, réalisé et interprété par lui pouvait donner. Surtout qu’il est accompagné dans tous ces domaines par l’excellent Bernard Campan, les deux hommes sont amis dans la vie depuis longtemps. La bande-annonce ne donnait pourtant pas envie, on s’attend à quelque chose de terriblement pathos et dégoulinant de bons sentiments. Certes il y en a forcément un petit peu, tout à fait supportable. Mais c’est fait avec une extrême bienveillance, beaucoup de tendresse et surtout beaucoup d’humour. Le philosophe suisse (étonnant en tant qu’acteur) parle aussi de son enfance en institution, et du regard des autres, citant constamment les grands philosophes. Sur la forme le film fait plus téléfilm, mais sur le fond (même si le récit est ultra prévisible) on est là devant une belle ode à la différence et à l’amitié, tout en parlant joyeusement de la vie et de la mort. Une belle leçon de tolérance, d’acceptation de l’autre et de vivre ensemble. Le tout sans pathos excessif, sans voyeurisme, sans misérabilisme. Une belle petite surprise donc, qui fait sourire, rire et qui fait chaud au cœur. Un road-movie très sympathique, rafraichissant et attachant.
Avec un synopsis pareil, le film aurait pu être bien-pensant ou sirupeux, mais non. Ce n'est pas non plus un "feelgood movie" un peu niais dont on ressort avec le sourire mais qu'on oublie aussitôt. Presque est juste humain, généreux, intelligent et séduisant. Il est bien écrit, avec sobriété et délicatesse. Il ne met pas les pieds dans le plat des bons sentiments. Alors bien sûr, il s'agit d'une jolie histoire façon Intouchables, mais on regarde avec amitié ces personnages vivre leur mini-aventure à Montpellier. On les aime et on ne regarde pas sa montre. C'est déjà pas mal, non, pour un film français ?
J'ai eut la chance de découvrir ce film dès sa sortie au cinéma. On pourrait dire qu'il parle de la mort, de la vie, de la philosophie, de la différence, du handicap, de l'inclusion, de l'amitié, des rencontres, ... mais, c'est "Presque" ça ou du moins ce n'est pas que ça.
Pour ma part, pendant ces 1h31 de film, j'ai vu une rencontre qui agira sur une réalité qui leur échappe : dépasser ce qui les hante au plus profond pour accéder à La liberté d'Être.
Un réel possible grâce à une alchimie entre deux êtres qui nous rappelle que la beauté humaine réside dans la rencontre avec les yeux du cœur. Ces yeux qui nous permettent de regarder l'autre au delà de sa propre représentation du handicap. Apprendre à connaître pour comprendre l'autre, et ainsi, co-exister pour s'apprendre l'un et l'autre et renaître après chaque moment de petits riens partagés, qui font les grands touts. Grandir tout simplement.
En résumer, je pourrais dire que ce film est l'essence même de l'amour inconditionnel. Cette amour qui a le pouvoir de modifie notre destination et nous aspire à se détacher de la mort pour que le petit tiret si fragile entre les deux dates inscrites sur la pierre tombale soit la vie.
* Le bonheur ne vient pas de nous, c'est un travail d'équipe 😉 Alexandre Jollien