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Claude WOLFS
45 abonnés
122 critiques
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3,5
Publiée le 27 janvier 2022
Classique mais très bien interprété (Alexandre JOLLIEN & Bernard CAMPAN assez naturel), émouvant sans être larmoyant, vous invitant a la réflexion sans pour autant vous prendre la tète, "Presque" nous raconte la story d'un handicapé physique amoureux des lettres, de la philosophie et de la vie et d'un croque mort désabusé . De cette rencontre petit a petit naitra une amitié peu commune mais profonde, désintéressée et riche d'échange. Traité sans concession avec une belle pointe d'humour (Parfois caustique) cette relation est une bouffée d'air pur, tendre et vivant, mais quand même cousu de fil blanc et légèrement "facile"...A nous d'apprendre a vivre ensemble ....J'ai presque adoré
Presque, réalisé par Bernard Campan et Alexandre Jollien, est un feel good movie vraiment touchant qui donne le sourire en sortant de la projection. Bien sur, il y a quelques imperfections, bien sur c'est un peu cousu de fil blanc mais on s'en fout parce que ça sonne vrai, tout a l'air sincère dans ce film. Bernard Campan est d'une justesse folle dans le rôle de cet homme renfermé sur lui même qui s'ouvre à la vie au contact du personnage joué par Alexandre Jollien. Ils sont tous les deux sublimes et leur histoire est touchante. On suit une belle tranche de vie, ces personnages vont faire des rencontres qui vont leur permettre de s'ouvrir l'un à l'autre et qui va les rendre vraiment touchants pour le spectateur. Ce film fait du bien, il rend heureux.
Pas facile de jouer un handicapé et parfois un peu gênant. Ceci dit , le film est bien , sans temps mort , quelques personnages féminin très bien , notamment la covoitureuse et l'escort girl , une pointe d'humour et d’émotion. Rien de révolutionnaire mais agréable.
C’est une réalisation commune de Bernard Campan et Alexandre Jollien. Ils ont écrit le scénario avec Hélène Grémillon.
Il y a deux thèmes importants qui vont être abordés, celui d’être en situation de handicap, ce qui en découle sur la vie tout simplement. Savoir profiter d’elle quelles que soit les circonstances. Des sujets certes basiques mais abordés avec une certaine justesse. Cela va être appuyé par les belles citations d’Igor. Le décalage de vision entre ce jeune handicapé plein de vie, et le croque-mort est saisissant.
Une fois la dynamique commencée par cette rencontre fortuite, elle ne va pas fléchir. Le dérouler est assez linéaire en étant prévisible facilement, mais il est tout ce que l'y a de plus efficace. De belles rencontres vont venir ponctuer cette aventure. On pense notamment à la charmante Tiphaine Daviot vue l’an passé dans Fragile. Son rôle, même s’il ne sera pas décisif, va donner un coup de boost à Louis et Igor. C’est beau à voir comment on peut dépasser les barrières des a priori et vivre de grandes choses. Malheureusement, en voulant trop faire dans le “feel good”, Presque va tomber dans l’excès. Le lien entre Louis et Igor est enjolivé beaucoup trop vite et dans des proportions un peu poussées.
Ce qui est dommage, car si cette comédie dramatique avait pris le temps, sa qualité n’en aurait été que meilleure. Cela va se voir aussi dans la construction des personnages. On va bien cernée Igor. Cet homme n’a pas de tabou et son passé est bien exploré. C’est tout le contraire de Louis. Tout le long, il va être fermé. Alors certes, sur la fin, on en saura plus sur lui. L’occasion d’avoir une belle séquence. Cependant, cela reste succinct. Il y avait moyen de faire beaucoup mieux sans pour autant voler la vedette à Igor.
En parlant de lui, il faut savoir que son acteur Alexandre Jollien est lui aussi en situation de handicap dans la vraie vie. Une belle leçon de sa part. Il ressent son personnage pour lui donner toute son expérience. Cet acteur nous fait vivre son rôle. Un grand bravo aussi à Bernard Campan. L’ex des Inconnus se débrouille à ravir même si cette fois ce n’est pas pour nous faire rire.
Après "La face cachée" qui était son premier film sans ses compères de toujours, Bernard Campan réalise un nouveau film, mais pas en solo puisqu'il est accompagné devant et derrière la caméra par Alexandre Jollien, un philosophe et écrivain qui incarne Igor, un personnage à son image. Cette rencontre qui résulte d'un malheureux accident va donner lieu à quelques jolis instants de vie et d'amitié entre les deux hommes. Et pourtant c'était mal parti avec Louis qui ne pense qu'à son travail, mais la persistance d'Igor et son côté pot de colle va finir par faire la différence. Amis depuis près de vingt ans, Bernard Campan et Alexandre Jollien proposent un film bienveillant sur le handicap avec un homme qui en traite un autre comme son égal et s'il est un peu froid au début cela n'a rien à voir avec son handicap. "Presque" n'effleure jamais "Le Huitième Jour", mais c'est un film attendrissant porté par un super duo.
J’avais découvert Alexandre Jollien sur le plateau de Quotidien il y a quelques années. Curieux de voir ce qu’un film écrit, réalisé et interprété par lui pouvait donner. Surtout qu’il est accompagné dans tous ces domaines par l’excellent Bernard Campan, les deux hommes sont amis dans la vie depuis longtemps. La bande-annonce ne donnait pourtant pas envie, on s’attend à quelque chose de terriblement pathos et dégoulinant de bons sentiments. Certes il y en a forcément un petit peu, tout à fait supportable. Mais c’est fait avec une extrême bienveillance, beaucoup de tendresse et surtout beaucoup d’humour. Le philosophe suisse (étonnant en tant qu’acteur) parle aussi de son enfance en institution, et du regard des autres, citant constamment les grands philosophes. Sur la forme le film fait plus téléfilm, mais sur le fond (même si le récit est ultra prévisible) on est là devant une belle ode à la différence et à l’amitié, tout en parlant joyeusement de la vie et de la mort. Une belle leçon de tolérance, d’acceptation de l’autre et de vivre ensemble. Le tout sans pathos excessif, sans voyeurisme, sans misérabilisme. Une belle petite surprise donc, qui fait sourire, rire et qui fait chaud au cœur. Un road-movie très sympathique, rafraichissant et attachant.
Je reste partagé sur ma critique. On ne peut dénier une certaine envie de montrer la différence et sa force. Mais c'est vraiment une resucée du huitième jour et certains scènes sont affligeantes. Celles avec la prostituée par exemple et du rodéo de la voiture. Nul. Franchement. BC ne joue vraiment pas bien. Son rôle est d'une mollesse sans nom malgré le fait que l'on compense son passif. Il est simplement là pour être le faire valoir du jeune. Très décevant.
Un road movie touchant entre deux solitudes, l’une devant vivre avec son handicap, l’autre devant faire son deuil, qui vont se rencontrer et nouer une belle amitié. C’est, certes, un peu convenu et attendu mais suffisamment sincère pour émouvoir.
Un joli petit film qui traite du handicap de manière touchante et drôle. Un road trip peu commun servi par un bon duo d'acteurs et des moments cocasses et tendres.
Porté par un duo attachant, un feel good sympathique qui aborde le sujet du handicap avec bienveillance et pleins de bons sentiments, terni par un scénario ultra-convenu, comparé au 7e jour ou à Rain Man. 2,25
Petit film français sans prétention, d'une grande simplicité et plein de sincérité. Le duo à l'affiche fonctionne très bien, on sent un respect mutuel, c'est touchant. Quelques notes d'humour sont là également, afin de briser certains clichés.