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belo28
72 abonnés
1 130 critiques
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4,0
Publiée le 7 décembre 2010
Un peu confus, mais tellement original!! Et puis rien que voir un bon Nicolas Cage en double et une Meryl Streep complètement déglinguée la dernière demi heure rend se film presque incontournable!
Les critiques d’Adaptation sont en général bonnes. Il me tardait donc de voir ce film considéré par beaucoup comme un chef-d’œuvre méconnu du grand public. Oh joie, je trouve sur une brocante le DVD du film pour 1€ (oui, vive les brocantes !). Bien sur, je n’hésite pas. Arrivé à la maison, je le mets immédiatement en route. Le début n’est pas trop mal, mais après 30 minutes, qu’est-ce qu’on s’ennuie ! Nicolas Cage est génial dans son double rôle, ça, je suis d’accord. Mais depuis quand un film est-il jugé extraordinaire grâce à l’interprétation d’un acteur ? Il n’y a pas que Nicolas Cage dans ce film. On dirait que les critiques se sont un peu trop vite réjouis. Certes, ils trouvent Nicolas Cage très bon dans ces rôles (et ils ont raison), mais de là à crier au chef-d’œuvre juste pour un jeu d’acteur, il ne faut pas exagérer. L’histoire n’est pas assez développée. Les autres interprètes ne sont pas terribles. J’adore Meryl Streep, et en voyant Adaptation, j’avais l’impression de me trouver devant une de ses pires interprétations à l’écran. Comme le dit le personnage joué par Brian Cox vers le milieu du film : ‘’Un film qui est apprécié par le public est un film dont la fin est très réussie’’. On peut faire un film mauvais et mettre une fin terrible, et le film sera apprécié du public. Je comprends parfaitement ce raisonnement. C’est aussi un peu normal et logique, ce qu’il dit. Les gens seront tellement emballés par la fin qu’ils en oublieront les défauts. C’est ce qui arrive avec Adaptation. Le film est assez lent et mal exploité, et la fin est faite d’action et de scènes inattendues. Il y a une scène tellement inattendue qui est censée faire changer le public d’avis. Mais franchement, cette hypothèse énoncée par Brian Cox ne prend pas avec tout le monde. Un bon film doit l’être depuis le début, pas seulement vers la fin. Une grosse déception.
Encore un film singulier écrit par Charlie Kaufman, mais j'ai beaucoup moins aimé que "Dans la peau de John M." L'idée du film dans le film est intéressante, mais perso ça m'a donné un mal de crâne horrible pour tout comprendre. En tout cas, l'interprétation est magnifique, en particulier Chris Cooper et Meryl Streep. Et voir cette dernière sous l'emprise de la drogue a été une nouveauté pour moi.
Charlie Kaufman est vraiment un scénariste qui ose, qui cherche à sortir des sentiers battus, qui propose quelque chose de différent. C'est souvent le point fort des films dont il est le scénariste, même si certains vont bien au delà avec une mise en scène très intéressante (je pense à Eternal Sunshine). Mais dans Adaptation, Spike Jonze s'est montré pas toujours très inspiré de ce côté là. Il faut dire que le sujet que lui propose Kaufman est assez gros, avec pas mal de mise en abymes, qui font que certains risquent de s'y perdre.
Adaptation semble presque comme une version soft (et plus réussie) de Synecdoche New York. Kaufman y met ses angoisses, ses thèmes récurrents, ses préoccupations. Mais derrière ce scénario très intéressant le cinéma a parfois du mal à vraiment s'imposer, et le souffle retombe un peu.
comment peut-on déchirer ce film, il est fantastique, d'accord, il est pas fait pour se poser et regarder ce qui ce passe, c'est pas un film "divertissant", c'est un film "interactif", phénomènal puissant, original, merveilleusement bien joué, un nicolas cage ENORME!!!! alors de fait, il est barré, c'est en ça que réside sa force, c'est pas le film à aller voir quand on a enchainé 3 nuits blanches, il faut réfléchir, mais à côté de ça, y a une vraie folie, qui nous éloigne de toutes les daubes intellectuelles sans saveurs, dont beaucoup de critiques sont fans, il faut voir ce film au moins pour une raison, y en a pas 2 comme ça
Après "Dans la peau de Joh nmalkovich", Spike Jonke réalise encore une comédie complètement à part et totalement déjantée même si ce film n'a pas la rigueur de construction du précédent. Le trio d'acteur s'en donne à coeur joie : Cage, Streep & Cooper, tiercé résolument gagnant.
Un film qui vous fait passer par toutes les émotions : moquerie, empathie, émerveillement, surprise et enfin peur. Ce n'est pourtant pas une histoire dans laquelle il est facile d'entrer. Dans les premières minutes, on est bien paumé et on cherche désespérément le fil d'Ariane qui nous permettra de sortir du labyrinthe. Une fois qu'on a remis les pièces du puzzle dans le bon sens, c'est une merveille. Les personnages sont saisissants de réalisme. L'histoire en elle-même est intéressante à suivre et devient même passionnante dans les 20 dernières minutes. Les dialogues sont plutôt passe-partout. La musique a été travaillée. Techniquement, rien à dire, les deux Nicolas Cage évoluent côte à côte avec un parfait naturel. Pas mal aussi l'idée d'imbriquer des films dans le film. J'explique. Le héros incarne en quelque sorte le réalisateur "d'Adaptation", avec ses angoisses, et cherchant à appliquer scrupuleusement les bonnes vielles recettes hollywoodiennes à commencer par celle qui veut que tout dépend de la fin. Vous l'aurez compris, je suis fan.
Un film brillant et trés original. C'est du Charlie Kaufman comme on aime. Mettre un jumeau fictif dans le film et même crédité dans le générique comme coscénariste, c'est trés... audacieux.
Il faut être sensible à cette forme de narration pour en apprécier tout le talent. Le film n'en demeure pas moins très plaisant, et surtout singulier, le thème, beau et universel.
Le film multiplie les métaphores sur l'adaptation (évolutive,cinématographique,aux autres,...) et les filent sur toute sa durée, ce qui lui donne la même puissance et la même cohérence que le "Bug" de William Friedkin. A cela s'ajoutent des mises en abymes vertigineuses qui donnent de l'ambiguité au film et surtout à sa fin (pourquoi est-elle aussi conventionnelle ? parce que le scénariste échoue a en écrire une bonne, comme il se doit dans la "vraie vie"?). Bémol : le narcissiste du scénariste est un peu usant : il connaît ses points forts mais surestime un peu la personnalité et l'originalité de ses idées.