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Un visiteur
3,0
Publiée le 20 juillet 2010
Quel univers débordant ce Charlie Kaufman, il parvient quand même à écrire un film alors qu'il n'y arrive pas. L'idée de départ du scénario est quand même profondément opportuniste et un brin égoiste : écrire un scénario sur un scnéariste en l'occurence lui-même qui n'arrive pas à écrire une adapatation. Mais l'idée s'avère diablement originale et très bien traitée par Jonze. Je regretter seulement que comme dans "Dans la peau de John Malkovich", Kaufmann ne soit emporté par ses délires et nous sorte une dernière demi-heure totalement débridée qui n'a plus rien à voir avec le reste du film.
Un film trés difficile à comprendre , le scénario est pas trés amballant et ca m'a trés vite ennuiyé , le seul bon point remarquable c'est la prestation de nicolas cage qui est montre une fois de plus sont talen d'acteur. Bref un film réservé à un public bien ciblé.
Certains ont évoqué un film de "petit malin", je ne suis pas d'accord... Je n'adore évidemment pas l'idée d'intrusion d'une force irrésistible du hasard, de la fatalité à la toute fin pour justifier un truc qui du coup curieusement ne fonctionne pas vraiment... Une façon comme une autre de se tirer une balle dans le pied, curieux, comme de l'auto-sabotage... En même temps, c'est une façon de nous dire que tout ceci est une construction de l'esprit, l'un des multiples scénarii pour nous raconter cette histoire. Et mê si je reste peu convaincu par la chute, tout ce qui vient avant est tellement fort de mémoire qu'il faut voir et revoir ce film. parce qu'il fait aimer le cinéma; Bigrement !
Encore un film singulier écrit par Charlie Kaufman, mais j'ai beaucoup moins aimé que "Dans la peau de John M." L'idée du film dans le film est intéressante, mais perso ça m'a donné un mal de crâne horrible pour tout comprendre. En tout cas, l'interprétation est magnifique, en particulier Chris Cooper et Meryl Streep. Et voir cette dernière sous l'emprise de la drogue a été une nouveauté pour moi.
Charlie Kaufman est un génie. Après "Dans la peau de John Malkovitch", il pousse encore plus loin son imaginaire et ses obsessions. Bourré de références (Robert McKee existe réellement) et alternant réalité et fiction, cette histoire est génialissime. Ce scénario est un modèle du genre. Le casting est énorme, le rythme lent est trompeur et les idées de réalisation foisonnent. J'adore.
Il faut être sensible à cette forme de narration pour en apprécier tout le talent. Le film n'en demeure pas moins très plaisant, et surtout singulier, le thème, beau et universel.
Sentiment mitigé pour ma part. D'un côté, on a un scénario étonnant qui donne à réfléchir (denrée rare de nos jours), des acteurs parfaits (Nicolas Cage en tête) ; d'un autre côté, beaucoup de longueurs et une fin passablement décevante. Au final, une expérience intéressante mais certainement pas le meilleur Kaufman (ESOTSM est bien meilleur).
"Adaptation" n'est pas un film commun, Spike Jonze faisant la part belle aux dialogues. La voix off est passionnante, et on se retrouve plongé dans la peau de Charlie Kaufman, scénariste, qui s'y sent si mal... Il en devient pathétique, mais tellement attachant d'humanité. Nicolas Cage a rarement été aussi bon, d'autant plus qu'il joue ici deux rôles pour le prix d'un. De leur côté, Meryl Streep excelle dans son rôle d'imprévisible journaliste, et l'édenté Chris Cooper dans celui d'un braconnier de fleurs plutôt malin. Cette histoire scripto-botanique est assez spéciale au final, mais elle fonctionne, presque miraculeusement... Fascinant.
Après "Dans la peau de Joh nmalkovich", Spike Jonke réalise encore une comédie complètement à part et totalement déjantée même si ce film n'a pas la rigueur de construction du précédent. Le trio d'acteur s'en donne à coeur joie : Cage, Streep & Cooper, tiercé résolument gagnant.
Spike Jonze joue avec le feu et les nerfs de ses spectateurs. Il prend des risques, chamboulant parfois une narration ou encore des situations un peu à la manière de "Her". Cette fois-ci, contrairement à la dernière oeuvre cité, la fin est beaucoup plus réussis que le début; c'était pourtant pas gagné... Parti pour m'ennuyer considérablement, le film décolle enfin passé la première demi-heure de film. Une intrigue qui peut sembler surréaliste de par la philosophie qu'elle apporte et les péripéties qu'elle amène. Je ne pensais pas pouvoir le dire un jour mais oui, Nicolas Cage est vraiment bon dans son rôle (les frères Kaufman). Scénario classique mais qui permet de soulever tout un tas de relations complexes entres les personnages (les faces cachés, la jalousie, l'amour, la haine, la peur de la société...) avec une certaine légèreté troublante. Bref, j'ai toujours tendance à dire qu'un film doit être divertissant pour être apprécier, autant là, certes, on ne le visionnera pas plus de 2 fois mais on aura prit tout de même un malin plaisir à le visionner. La construction narrative est excellente (mélange de flashback sublime et intelligent, le rôle du narrateur..), l'histoire est inventive mais il reste néanmoins un ingrédient essentiel pour qu'il soit vraiment bon, le plaisir ce qui manque cruellement au film. Conseillé uniquement aux cinéphiles.
J'ai lu des critiques acerbes mais ce film n'en vaut pas la peine, au pire il est original, un peu mélo et parfois drôle, au mieux, c'est un simple jeu de manipulation qui a du donner bien du plaisir au réalisateur. La manière de filmer est décontractée et tendance mais maîtrisée, rien à voir avec les délires DV intellectuels, il y a une distanciation de l'action qui donne plus de sensations, bref, ça ressemble à un beau travail, non sur le cinéma, mais au moins sur les scénaristes. Quant à la musique, depuis que je l'écoute, je l'ai dans les oreilles à chaque fois que je n'ai rien d'autre !
d'une grande intelligence par son scénario très original, étonnant et inattendu. des personnages attachants, des moments drôles, tendres ou difficiles. des acteurs excellents. Nicolas Cage prouve tout son talent, pas possible qu'il ne nous refasse pas un film culte un de ses 4.
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1,5
Publiée le 22 mars 2021
Dans ce film Adaptation nous apprenons que c'est tout à fait artistique d'être autoréférentiel et ce genre de choses. Il y a ce scénariste Charlie qui essaie d'adapter un roman écrit par une dame dont il n'aime que la photographie. Mais il ne passe pas beaucoup de temps à parler de son roman et c'est vraiment audacieux, créatif et visionnaire. J'aimerais pouvoir être créatif comme ca mais je ne pense pas que mon cerveau fonctionne de cette façon car le cerveau de Charlie vient d'une usine à cerveaux. Je me souviens que lorsque j'étais à l'école primaire je devais faire un rapport sur Howard Hughes mais au lieu d'écrire sur Howard Hughes j'ai écrit sur un bout de papier que j'étais allé à la bibliothèque et que je n'avais rien trouvé sur Howard Hughes et mon professeur m'a donné un 0. J'étais autoréférentiel et artistique et j'étais en train vous savez d'explorer et décrire le processus créatif de l'écriture d'un article sur Howard Hughes. Je suis heureux que la société de production qui a engagé Charlie pour adapter le livre de cette dame et qu'il n'ait pas freiné sa croissance juste parce qu'il n'avait pas fait son devoir. En fait si j'étais cette dame qui a écrit le livre au lieu de voir ce film sur mon livre j'en regarderai un autre et ca ce serait de l'art...
L'idée d'Adaptation est super... Une certaine poésie en émane, Spike Jonze prouve son talent sur quelques plans, et le film est surtout porté par un double Nicolas Cage au top de sa forme. Mais le film prend un virage assez radical qui le fait tomber progressivement dans un grotesque, certes osé, mais qui peut créer une terrible distance avec son sujet initial. Du bon et du moins bon... Comme l'inspiration de Charlie Kaufman.
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