Connais-tu parmi la gente féminine ce que dans le jargon nous appelons une pompe à fric? Il n'y a pas de piège, c'est bien ce qu'elles font; amadouer les plus riches pour s'en mettre plein les fouilles à coup de procès dans les règles de l'art, PUT*AIN!! Mariage, divorce, mariage, divorce, et ainsi de suite, l'objectif étant d'user de son charme pour terrasser l’adversaire. Adversaire qui à la base est amoureux le bougre, tu comprends, le mec est comme un gosse insouciant, naïf, plein d'espoir, il ouvre son cœur à la belle sans arrière pensée. Et là, PAF, il se prend une grosse quenelle dans la gu*eule!! Même à terre, terrassé par ce qui lui arrive, elle frappe encore, jusqu'à ce que de marie aimant, il se transforme en une sous chia*sse humaine sans le sou. Hou, la garce!! N'étant pas client à la base du travail des frères Coen et du milieu hautain, tu comprendras aisément que ce film puisse m’exaspérer au plus haut point. Où est la morale, et que doit-on comprendre si ce n'est qu'il est impensable d'omettre le fameux contrat de mariage, au risque de se faire plumer comme une oie par plus vil que soi?!. George Clooney se retrouve donc confronté à la ravissante Catherine Zeta-Jones lors d'un match sans pitié, où tous les coups sont permis, hormis le fait d'être sincère avec l'autre. C'est aussi l'occasion pour nos réalisateur de dénoncer certaines pratiques peu conventionnelles dans le milieux du baron, et au passage, briser les codes du romantisme classique. Cet univers des physiquement parfaits et socialement élevés m’irrite particulièrement. Aucune once d'humilité, rien que du dédain et de la suffisance. Une farce régressive qui à la longue fatigue, au moment précis où le second degrés s'enlise sans conteste dans la nonchalance et le narcissisme. Très peu pour moi. 2/5