Les freres coen tappent encore une fois en plein dans le mille avec cette petite comedie tout sauf legere,veritable regard pince sans rire des derives de l'amour business aux USA! Un casting,comme d'habitude,aux petits oignons et le ton faussement ironique,caracteristique des films de nos freres petards preferés,avec le happy end qui va bien pour ne pas sombrer dans le glauque de mauvais aloi!Sans oublier la ravissante catherine zeta jones dont la presence ensoleille à elle seule l'imagerie dejà fort agreable d'un film qui ne l'est pas moins!
En voyant «Intolerable Cruelty» (USA, 2003) des frères Coen, on peut se demander ce qui reste de «Fargo», «Bloody Simple» ou même de «The Big Lebowsky», pensant dès lors qu’«O’Brother Where art thou ?» a davantage éreinté les Coen que nourri. Mais être amené à cette réflexion, c’est omettre le cynisme latent qui repose dans ce film-là. C’est effectivement dans le cinéma des Coen que nous plonge «Intolerable Cruelty». Les «losers» sont là, bien qu’ils n’y soient plus que comme des figures bouffonesques, et la folie sous-jacente siège à l’avant-plan. L’hystérie douce que contiennent les chefs d’œuvres coeniens comme «Fargo» ou «No country for old men» se délivre pour s’exprimer sans limites, à l’instar de cette scène type de vaudeville où Geoffrey Rush surprend chez lui sa femme et son amant. Les piques du trophée qu’il reçoit dans les fesses indiquent la rudesse du film. Toutefois, il est évident que nul n’aurait pu réaliser cette comédie romantique. S’il fallait faire montre de foi envers la «politique des auteurs» truffaldienne, «Intolerable Cruelty» en fournirait un parfait exemple. A contrario des grivoiseries des Farrelly, les Coen instillent dans leur intrigue, plus que dans leur mise en scène (il est évident que celle-ci est reléguée à un mode très mineur), le cynisme de leur cinéma et la bestialité comportementale de leurs protagonistes. Il y a une tentative d’humanisation optimiste qui est amenée par cette libération des citoyens de leur avocat. Deux scènes de confrontation d’avocats, la première où les clients ne peuvent dire mot tandis que la seconde, bien plus loin dans le film, laisse la place aux clients pour laisser parler leurs émotions. Et cet indécent et soudain crédit donné à l’amour fou étonne, venant des Coen. Car le cynisme classique dont font montre les auteurs renvoyait «Intolerable Cruelty» aux références du cinéma américain. Mais cet ingérable happy-ending écroule le film, ébranle même la cohérence du cinéma coenien.
Film très drôle et bien représentatif de l'univers des frères Cohen. Georges est très bon dans la caricature. Le scénario est très bien ficelé. A voir et à revoir.
Dès la première scène, on ne peut s'empêcher de grimacer. Arrive ensuite George Clooney. Et là, on se dit que le film va être génial. Enorme erreur ! Tout est trop gros, trop exagéré et les pitreries de Mr what else ? sont des plus exaspérantes. L'humour des frères Coen n'est décidément pas celui que je préfère ... Mais au moins le réalisateur a-t-il eu l'intelligence d'inclure dans son casting la sublissime Catherine Zeta-Jones, qui empêche le film de sombrer dans la niaiserie la plus profonde.
C'est faire trop d'honneur à ce film que de perdre quelques minutes pour lui mettre une mauvaise critique. Il ne le mérite même pas. Une comédie, ça ? C'est supposé faire rire ? Dès les premières minutes, on se rend compte que c'est catastrophique.
Le duo George Clooney/Catherine Zeta-Jones permet de sauver l'ensemble. Ces deux sont là sont vraiment excellents. Le reste est decevant. Cette comédie burlesque devient rapidement lassante... les gags marchent au début mais on s'attend à plus et on a rien.
Même un petit, un mineur "Coen", recèle de scènes cultes (la playdoirie de Clooney par ex), de persos secondaires haut en couleur (Ventilo Joe...). Cette comédie aux accents 50's, n'est pas un chef d'oeuvre de leur auteur donc, mais tire largement son épingle du jeu.
Décevant de la part des Cohen, ils nous avaient habitué à mieux que ça. J'ai aimé, je n'ai pas adoré. Les acteurs ne sont pas au mieux de leur jeu et le scénario est un peu fade. Un sujet déjà abordé, mais ici bien pensé... Peut-être que je le reverrai, mais c'est pas certain.