Je n'ai pas du tout adhéré, malgré une histoire très bien ficelée, entre coups bas et trahisons. Seulement, les personnages sont détestables, et ce, dès le début. Difficile de s'intéresser à leur coup de coeur peu crédible et à leur histoire d'amour inintéressante. Quelques répliques font mouche, mais elles sont rares. On pouvait s'attendre à de meilleurs duels verbaux entre les deux protagonistes. George Clooney joue l'autodérision, tant mieux pour lui. Catherine Zeta-Jones nous joue la femme fatale, comme dans beaucoup de ses rôles, pas vraiment original. Dommage qu'on ne voit pas plus Geoffrey Rush, qui nous offre une scène d'ouverture des plus savoureuses.
Bonne comédie dirigé avec brio par Joel Coen qui nous sert une intrigue bien trouvé et pleines de rebondissements et de bons moments. La prestation de George Clooney est vraiment réussi et marrante .
On est quand même bien loin de la peinture au vitriol de la société américaine présente dans les films précédents des frères Coen. A part le générique de début (plastiquement éblouissant), la caricature est trop évidente et le fond comme la forme restent un peu aseptisés.
Deux beaux et bons acteurs en tête d'affiche, ça donne envie. Puis les Frères Coen derrière la caméra, ça donne encore plus envie. Sauf que le résultat a beau être glamour et piquant, ça reste un peu trop léger à mon goût. Pas mal pas mal mais bon, ils ont fait largement mieux.
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2,5
Publiée le 3 mars 2010
Prèsentè hors-compètition à la Mostra de Venise en 2003, "Intolérable cruautè" est une partie de poker menteur d'une fèrocitè amusante! L'histoire d'un avocat californien spècialisè dans les divorces (George Clooney, avocat prètentieux, prèoccupè par son image, surtout par ses dents) s'oppose à une croqueuse de diamants prête à tout pour essorer ses maris (Catherine Zeta-Jones, très à l'aise dans l'autodèrision)! Lequel des deux saura se montrer le plus rusè pour parvenir à ses fins ? Coups bas, trahisons et jeux de sèduction s'enchaînent...Divertissant, ce dixième film des frères Coen est une comèdie sophistiquèe à l'ancienne! Il ne s'agit pas d'un film transcendant, mais il se laisse regarder pour l'interprètation de ses comèdiens...
Film légèrement ennuyeux, malgré de bons passages drôles ou émouvants. Clooney et Zeta-Jones sont certes excellents, mais le temps se fait long et on n'accroche pas tant que ça..
"Intolerable cruelty", ou la guerre des sexes version Cohen n'est certes pas le meilleur film des deux frères, et contient quelques petites lourdeurs. Néanmoins, le film reste très drôle, notamment grâce au duo entre Georges Clooney (presque en auto-dérision) et Catherine Zeta-Jones qui nous offre des dialogues bien trouvés, mais aussi aux seconds rôles amusants, et au scénario plus complexe qu'il n'y parait. On peut également voir dans cette comédie une critique de la société étatsunienne qui mélange (trop) amour et business, de l'individualisme capitaliste, et du système judiciaire local peu équitable.
Miles Massey, avocat de renom spécialiste des différents conjugaux, fait face à une prédatrice de riches hommes dont elle pourrait hériter. Cette belle tentatrice parviendra-t-elle à trouver une cible de choix ou tombera-t-elle amoureuse du charmant avocat si méfiant à l’égard des femmes ? Troisième visionnage de ce film et toujours autant de rire, assurémment une des meilleures comédies de ces 10 dernières années. Les Coen, dont je suis un inconditionnel, revisite la comédie sentimantale classique américaine d’après guerre. Derrière la caméra, on a l’impression d’avoir le spécialiste de la comédie des 50’s, Billy Wilder ; et devant, les stars de l’époque, Cary Grant par exemple… Le tout est sublimé par la patte des Coen ; le propos est actuel et d’un trash classieux tout en retenu. Les dialogues sont vifs, brillants et impertinents ; les acteurs tout en finesse ; cette comédie très hollywoodienne fait mouche. Les Coen ont délaissé pour ce film les loosers qu’ils affectionnent tant au profit de prédateurs bourgeois succulents. Ce couple de rêve se révèle acide. Le tout donne un film intelligent, à l’image des réalisateurs ; beau, à l’image du générique de début ; rythmé, à l’image de situations drôles enchaînées avec maestria ; un incontournable de la comédie Et pour résumer le tout Avoir-Alire.com : « Et c'est parti pour un jeu de massacre sublime et hilarant, une heure et demi de retournements de situations rocambolesques, de gags tordants et de scènes d'anthologie (...)Progressivement, un grain de folie furieuse s'empare des personnages et du film, pour un bouquet final nocturne jouissif. Du grand Coen assurément... »
Très mauvais film des frères Coen...comme d'habitude. Une ambiance très bizarre, un film qui traine énormément en longueur, de l'humour pas très drôle voire grossier et des acteurs plus que mauvais (pourtant de bons acteurs!). Bref, passez votre chemin et regardez plutôt ladykillers des frères Coen (leur seul film réussit).
L'engouement général de la presse à l'intention de ce film est une preuve en elle seule de son conformisme inoui (une de plus, diras-t-on). Divertissement plaisant et élégant, soit, nous sommes bien chez les Coen, mais un ton en-dessous, parce qu'en dehors de quelques bricoles astucieuses ou gags bien troussés, le tout demeure très innocent, parfois même insignifiant. Sans tomber de haut -comme ce sera le cas avec "Ladykillers", mauvais canard certifié-, on doit reconnaître que ce cru est parfaitement anecdotique, à deux-trois années-lumières de la bombe "Big Lebowski" ou du non moins jubilatoire "A Serious Man". Etre gras avec des allures sensibles, ça ne prend pas à tout les coup..
En voyant «Intolerable Cruelty» (USA, 2003) des frères Coen, on peut se demander ce qui reste de «Fargo», «Bloody Simple» ou même de «The Big Lebowsky», pensant dès lors qu’«O’Brother Where art thou ?» a davantage éreinté les Coen que nourri. Mais être amené à cette réflexion, c’est omettre le cynisme latent qui repose dans ce film-là. C’est effectivement dans le cinéma des Coen que nous plonge «Intolerable Cruelty». Les «losers» sont là, bien qu’ils n’y soient plus que comme des figures bouffonesques, et la folie sous-jacente siège à l’avant-plan. L’hystérie douce que contiennent les chefs d’œuvres coeniens comme «Fargo» ou «No country for old men» se délivre pour s’exprimer sans limites, à l’instar de cette scène type de vaudeville où Geoffrey Rush surprend chez lui sa femme et son amant. Les piques du trophée qu’il reçoit dans les fesses indiquent la rudesse du film. Toutefois, il est évident que nul n’aurait pu réaliser cette comédie romantique. S’il fallait faire montre de foi envers la «politique des auteurs» truffaldienne, «Intolerable Cruelty» en fournirait un parfait exemple. A contrario des grivoiseries des Farrelly, les Coen instillent dans leur intrigue, plus que dans leur mise en scène (il est évident que celle-ci est reléguée à un mode très mineur), le cynisme de leur cinéma et la bestialité comportementale de leurs protagonistes. Il y a une tentative d’humanisation optimiste qui est amenée par cette libération des citoyens de leur avocat. Deux scènes de confrontation d’avocats, la première où les clients ne peuvent dire mot tandis que la seconde, bien plus loin dans le film, laisse la place aux clients pour laisser parler leurs émotions. Et cet indécent et soudain crédit donné à l’amour fou étonne, venant des Coen. Car le cynisme classique dont font montre les auteurs renvoyait «Intolerable Cruelty» aux références du cinéma américain. Mais cet ingérable happy-ending écroule le film, ébranle même la cohérence du cinéma coenien.
Ridicule. Pourtant un scénario qui aurait pu faire un bon film mais Clooney (bon acteur pourtant !) surjoue son role et se décrédibilise ! Dommage, cela avait pourtant bien démarrer. Par contre, Catherine Zeta-Jones est impayable dans son role de croqueuse de mari. C'est pour elle les deux étoiles.