Ce qui est sûr avec les frères Cohen, c'est qu'il s'agit d'un cinéma fort singulier. Ils nous livrent ici une comédie romantique et glamour au possible comme en fait Hollywood à la peltée. Ils rajoutent leur univers particulier, tantôt loufoque tantôt " film noir". Malgré tout le pataquès fait autour de la sortie du film, le talent des frères Cohen s'est quelque peu ramolli et ce qui faisait leur charme si particulier comme dans "O'Brother" ou "le Grand Saut", resurgît dans quelques rares scènes. Le film n'arrive pas à décoller plus de cinq minutes et j'ai eu l'impression que le scénario tournait en rond et se mangeait la queue. Georges Clooney est égal à lui-même, brillant. Quant à Catherine Zeta-Jones, difficile de juger de son talent autre que physique ... puisque qu'elle joue le rôle de la femme superbe qui fait tomber les hommes comme des mouches, avec classe et panache, j'entends ! Il ne s'agit pas d'un film transcendant, mais il se laisse regarder pour l'interprétation de Clooney.
Très décevant. Si le scénario pourrait paraître intéressant, quoi qu'un peu prévisible il se révèle plat et le film semble tourner en boucle. Sans spoiler ; George Clooney incarne un avocat spécialisé dans le divorce, excellant dans son domaine, il se lasse de la conception du mariage. Il est confronté à la femme d'un de ses clients qui va lui donner du fil à retordre. Le film porte sur cette "rivalité". On imagine donc des pics cinglantes, des coups bas, ... comme le laisse présager la bande annonce. Malheureusement, l'humour lourd est annoncé dés les premières minutes du film, et si cela se calme par la suite c'est uniquement du aux longueurs du film. George Clooney tiens un ou deux propos intéressants sur la conception du mariage aujourd'hui, mais en dehors de cela, il finit par sur-jouer à la manière de Jean Dujardin dans OSS117. Les personnages secondaires sont caricaturaux au possible, le rendu est parfois grotesque, surtout lors de grands discours clichés doublés d'une musique d'orchestre en fond. Cela pourrait être le parti pris du film, l’ironie, mais dans ce cas le personnage de Catherine Zeta-Jones semble souvent incompatible. Pour apprécier ce film, il faudrait donc opter pour l'ironie, ou peut-être le regarder pour la belle Catherine Zeta-Jones... Pour ma part, cela restera un film qu'il m'a été dur de regarder jusqu'au bout, et que je ne recommanderai pas. Dommage pour deux grands acteurs...
Comme trop souvent dans les comédies américaines, "Intolérable cruauté" inflige au spectateur des dialogues menés à un tel train qu'ils ne peuvent être entièrement suivis au premier visionnage pour un qi moyen. Autre défaut : l'absence d'un ou deux gags qui nous fassent rire aux éclats.
Le film démarre sur les chapeaux de roue, une satire acide de l'univers du divorce à l'américaine dans les millions de dollars de dommages et intérêts et autres compensations financières où les divorcées sont reines. Les femmes sont alors de mantes religieuses qui se repaissent des vieux riches, et leurs avocats se repaissent à leur tour via des frais qu'on devine exhorbitants. Une affaire et une vengeance plus tard saupoudré de séduction et de glamour et la suite du récit devient assez convenue. Le premier soucis est que tous les personnages sont d'un cynisme si sérieux qu'ils sont surtout antipathiques. Si les propos autour de l'institution du mariage via l'avocat Miles Massey sont souvent pertinents ou du moins intéressants mais jamais les dialogues sont réellement drôles ou même décalés. Le couple Zeta-Jones/Clooney qui fonctionne à merveille, étincelle, charme et glamour est l'atout majeur du film. Il y a des idées mais que les idées et rarement les frères Coen auront autant déçu, sans réelle fantaisie, sans panache, juste un joli vernis. Site : Selenie
Pour la première fois les frères Coen travaillent sur un projet qu’ils n’ont pas initié eux-mêmes. L’idée du scénario vient de Robert Ramsey et Matthew Stone. Le film devait être réalisé par Ron Howard puis Jonathan Demme avec Hugh Grant et Téa Leoni ou Julia Roberts dans les deux rôles principaux. George Clooney qui a travaillé avec les deux frères sur « O’Brother » avec la réussite que l’on sait, les rejoint pour livrer à nouveau une prestation jouissive qui démontre encore une fois son profond amour du jeu. Exit Clark Gable très joliment parodié dans « O’Brother », bonjour Cary Grant qui va accompagner le jeu de l’acteur tout au long d’ « Incroyable cruauté ».La très belle Catherine Zeta-Jones sera celle qui va tournebouler les sens et le cœur de Miles, l’impitoyable avocat spécialisé dans la gestion de divorces pour lesquels il a mis au point un contrat en béton. Obsédé par ses cheveux dans « O’Brother », le beau George fait cette fois-ci une fixette sur ses dents. Un running gag qui lui permet de découvrir régulièrement le large sourire carnassier de feu Cary Grant. La comédie burlesque basée sur l’affrontement entre deux escrocs de sexes opposés qui vont alterner tout au long du film coups tordus et séduction langoureuse dont la sincérité ne dupe personne sauf bien sûr l’élément mâle du duo en général bien plus vulnérable sur cet aspect des relations humaines, fonctionne plutôt bien même si dans le genre on a vu mieux. Le critique Jean-Baptiste Morain expliquait que cet exercice imposé laissait transparaître la volonté maladive de tout maîtriser des Coen au détriment de la naïveté dont faisait preuve Ernest Lubitsch, parvenant pour le coup à rendre attachants ses personnages. Ce manque de spontanéité pour ces deux cérébraux que sont les frères Coen fait tomber à plat certaines scènes comme celle de l’entame avec un Geoffrey Rush à catogan complétement en surrégime. Idem pour Billy Bob Thornton qui possède heureusement le talent nécessaire pour se sortir de toutes les ornières. « Intolérable cruauté » peut se déguster avec modération mais on peut malheureusement ou heureusement constater que l’exercice de la commande n’est pas faite pour Ethan et Joel Coen qui avec une fin en queue de poisson semblent avoir eu quelques difficultés pour venir à bout de celle-ci .
Franchement pénible et loin d'être le meilleur des frères Cohen. C'est bavard, ridiculement déjanté. Tellement excité comme rythme qu'on ne s'intéresse vraiment à aucune affaire et encore moins à la vague romance. Je reste à mon éternel Fargo.
Il y a, chez les frères Coen, la curieuse habitude de faire voisiner dans leur filmographie des films excellents et des daubes monstrueuses. "Intolérable cruauté" est un peu particulier car, dans ce film, ils font cohabiter moments excellents et moments dignes du cinéma de Philippe Clair. Pour être franc, j'ai failli lâcher l'affaire au bout de 5 minutes, tellement le début est catastrophique. J'aurais eu tort, car la suite réserve quand même quelques bons moments, ne serait-ce que grâce au duo de comédiens. Cela étant, si ce film n'est pas le pire des Coen, il est quand même loin d'être le meilleur !
sur des dialogues percutants, un humour féroce, un scénario qui dépeint un certain monde d'apparences, le mariage et le commerce florissant des divorces. une partition toutefois légère et tout juste distrayante! certains passages font sourire mais l'ensemble est trop souvent surjoué, caricaturé à outrance avec un G. Clooney à son aise dans cet exercice.
Un film qui se veut léger, parfois burlesque, mais qui est par moment grotesque. Cette comédie, certes au second degré, dénonce en les caricaturant les excès de la société américaine, l'attrait de l'argent et la judiciarisation à outrance. Les deux acteurs principaux en font trop, Clooney joue certes bien, mais cabotine et je n'ai personnellement jamais trouvé Zeta Jones être une jolie femme et une bonne actrice. Le scénario tourne en rond entre mariages et divorces. Ce film n'est pas du tout en résonnance avec nos mœurs européennes, il est truffé d'ellipses. D'où sort le concierge loufoque qui fait basculer le premier procès ? A quoi servent la première et la dernière scène ? ça m'a échappé... J'ai quand même souri un peu quand la brute tueur à gages asthmatique se Ventoline avec son révolver
Une apologie du contrat de mariage. Un film qui devrait être projeté en mairie à tout candidat au mariage. George Clooney et Catherine Zeta-Jones sont excellents, bien accompagnés par des seconds rôles tout aussi bons. A la question "Y'a-t-il eu un contrat d'établi ?", la tête de Clooney montre à quel point il FAUT établir un contrat de mariage. En particulier le contrat Massey qu'ont aimerait pouvoir utiliser en France !
Tous les films des frères Coen ne se valent pas et on assiste ici à une comédie très légère faite pour Georges Clooney et Catherine Zeta Jones. Les deux acteurs font parfaitement le job avec un petit plus pour Georges Clooney qui est aussi drôle que dans « Burn After Reading ». Le film se traîne toutefois un peu sur un scénario paresseux et n’est pas inoubliable.
Une comédie qui s'annonce prometteuse sur le papier mais qui s'essouffle vite. Je n'ai pas accroché du tout, malgré la présence de George Clooney de Catherine Zeta-Jones la mayonnaise ne prend pas. Une comédie qui se veut déjantée, mais qui finalement fait penser à un ballon dégonflé, qui, au lieu de rebondir s'écrase mollement malgré les efforts des acteurs. A oublier en ce qui me concerne.
Cruauté déjanté pour un final de tendresse forte. George Clooney et les frères Coen, l'alchimie s'opère tout comme pour le film O'Brother, là ils nous pondent une comédie bien trempé ou l'on se régal de passages hilarant que cela soit des coups salaces ou de sentiments de vérité. L'actrice Catherine Zeta-Jones est bien magnifié par les Coen et bien entendu toujours belle à l'écran.