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MC4815162342
403 abonnés
1 489 critiques
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4,5
Publiée le 4 septembre 2014
Après mettre régalé avec les magnifiques "The Descendants" et "Nebraska" je ne pouvais que continuer la filmographie de l'excellent Alexander Payne, et pourquoi ne pas continuer avec "Monsieur Schmidt" tient, moi qui suis un très grand fan de monsieur Nicholson et qui apprécie beaucoup le travail de Payne, je ne pouvais qu'aimer ce film, et bien oui je l'ai aimé, beaucoup aimé, une magnifique histoire écrite avec soin et mise en scène avec brio, Nicholson y joue un personnage triste et très beau, une magnifique prestation pour ce vieux gaillard.Warren Schmidt perd peu de temps après avoir prit sa retraite sa femme, une tragédie dont il aura du mal à se remettre, entre sa fille qui va bientôt se marier avec un crétin et son entreprise qui ne veut pas de ses conseils il n'a plus grand chose à faire et se sent très seul, il trouve cependant du réconfort au près d'un jeune tanzanien de 6 ans à qui il envoi des lettres et de l'argent, pour ne pas se laisser démolir il entreprend un voyage pour se rendre au mariage de sa fille à bord de son camping-car, durant ce périple il croisera la route de plusieurs personnes.Une magnifique histoire, sincère et touchante bordé par une bande son très sympathique et porté par un très bon casting, je n'ai pas honte de le dire, la fin m'a foutue les larmes.
Avec un propos se situant à des années lumières d'hollywood la clinquante,monsieur schmidt est de ces films qui dérangent sans que l'on sache réellement pourquoi.Implacable dans son discours,le film explore avec justesse,les désillusions de la mise au placard que caractérise d'une certaine façon la retraite. Car en exposant l'errance idéologique post vie professionnelle de son personnage ( ainsi que la prise de conscience de tout ce qu'il a manqué),mr schmidt nous renvoie à tous cette vision froide de l'existence au sein du système,tel une perpétuelle fuite en avant.Un douloureux rappel à l'ordre,que nos vies d'automates occultent en permanence,à grand renfort de consumérisme compulsif sur fond de "jeunisme" de bon aloi!Avec ce film,c'est tout simplement les véritables enjeux de nos vies qui ressurgissent (famille,enfants,vie et mort),enjeux largement sous estimés par une jeunesse qui se pense immortelle,avant que ne sonne le glas dès l'apparition des premières rides...à méditer
Génial!! Un film magnifiquement écrit, plein d'humour et de méchanceté, on passe du rire aux larmes toutes les 5 minutes. Jack Nicholson au sommet de son art.
Mr. Shmidt sennuie. Il sennuie de sa femme, sennuie de son travail, sennuie de sa vie. Mais Mr. Shmidt nest pas près de saméliorer : après être partis à la retraite, sa femme se retrouve avec un caillot de sang dans la tête et meurt. Après un enterrement digne dune clocharde méconnue, Shmidt se retrouve seul, loin de sa fille qui va se marier. Malgré son opposition au mariage il décide de sy rendre quand même après avoir appris quil a été cocu il y a de ça 25 ans. La solitude et lennuie le rongent, ce vieux schnokk grincheux. Mais le problème cest que à force de sennuyer, on sennuie aussi . Si Jack Nicholson tient très bien son rôle, comme dhabitude, il laisse seul sur la piste un réalisateur qui, au lieu de danser un tango, se met au slow. En plus de ça, co-scénariste, on se demande si il na pas écrit le script un dimanche pluvieux. Il aurait pu en faire une perle de cinglant décadentisme, Alexander Payne en a fait un cailloux trop lisse. Bof
Une fois de plus, Jack Nicholson sauve un film par la grâce de sa seule présence. About Schmidt est bien un film très quelconque, rehaussé par une nouvelle démonstration du Monsieur. On aimerait quand même qu'il mette son talent au service de "vrais" films.
Le film est plus rusé que réellement intelligent et s’avère dans l’ensemble plutôt ennuyeux. Mr Schmidt évoque plusieurs thèmes intéressants, comme le vide ressenti par un retraité qui a consacré sa vie, et sans doute sacrifié sa vie de famille, à son travail, mais aussi le veuvage ou les relations difficiles entre un père et sa fille, mais il n’en approfondi véritablement aucun. Roublard, Payne semble avoir fait une liste de tous les ingrédients pour concocter le parfait petit film indépendant récompensable à Sundance. Personnages issus de la middle class et légèrement névrosés, critique (très gentille) de la société américaine, humour décalé et performance d’acteur. Et malgré tout l’immense talent de Nicholson, ce dernier point est le plus agaçant du film. Ce n’est pas tant dû à la performance de l’acteur qu’à Alexander Payne qui joue à fond, et assez grossièrement, cette carte dans sa mise en scène. On peut citer par exemple le pachydermique gros plan final.
Les moments drôles ne manquent pas mais c'est surtout un film dramatique qui serait totalement déprimant s'il n'y avait pas les lettres pour l'enfant Africain. C'est brillamment écrit et les moments poignants ne manquent pas. Jack Nicholson, rarement aussi subtil dans son jeu, porte tout le film sur ses larges épaules et trouve ici un rôle taillé sur mesure pour lui.
Une Comédie Dramatique réalisée par Alexander Payne profondément triste ; le rythme lent et la rareté des dialogues ne donne pas d'entrain pour cette histoire pourtant loin de se montrer inintéressante. Elle nous conte le devenir de Warren, un retraité de 66 ans qui perd sa femme et débute l'introspection de sa vie, dans un tourisme de pèlerinage à sa mémoire. L'intérêt de ce film tient beaucoup à la qualité de ses interprètes : la belle présence de Kathy Bates, que l'on voit hélas trop peu, dans le rôle de Roberta la belle mère de Jeannie jouée par Hope Davis, et bien sur la prodigieuse prestation d'acteur de Jack Nicholson.
Contrairement à beaucoup de gens, je n'ai pas accroché à cette histoire. Le scénario de base paraissait intéressant, et Jack Nicholson joue très bien, mais que c'est long, et pourquoi, ben pour pas grand chose, car il ne se passe rien d'intéressant, et le film aurait fait moitié moins de temps, qu'il n'en aurait été que meilleur, et cela pour dire exactement la même chose. Une déception.
Jamais Jack Nicholson n'a été aussi sobre ni aussi vrai que dans ce film réalisé en 2003 par Alexander Payne. Il est éblouissant dans cette "comédie" douce amère aussi émouvante que savoureuse. Omniprésent à l'écran il dessine avec un immense talent le portrait d'un homme qui vient de prendre sa retraite, perdre sa femme avec laquelle il avait vécu plus de 40 ans et s'apercevoir combien se sont distendus ses rapports avec sa fille unique laquelle va bientôt se marier avec un homme qu'il n'aime pas. Il raconte son road movie par courrier à son très jeune "filleul" africain âgé de 6 ans dont il a fait connaissance au travers d'une émission caritative. A bord de son camping car de luxe il va traverser plusieurs états des Etats-Unis, revenant sur son passé et finir par recommencer une nouvelle vie. La scène finale est de toute beauté. Un film formidable que vous ne serez pas prêt d'oublier tant il est réaliste, jamais mélodrame.
Nicholson a cru jouer une comédie en faisant Monsieur Schmidt. Pas si étrange : son personnage consiste à tourner le deuil et l'égoïsme en ridicule, comme il sait si bien le faire avec son air de se ficher de tout. Mais au-delà de cette tâche confiée à son rôle, le deuil et l'égoïsme sont bien là, noirs et profonds, certes différents selon le point de vue mais dramatiques pour nous.
Il est vrai cependant que le film est constamment positif, sorte un bain introspectif écrit avec un brin tolérable d'opportunisme. "Qu'est-ce qui marcherait le mieux ?" est la question qui semble motiver chacun de ses arcs narratifs, des embranchements fertiles et innombrables qui vont de l'ambiance au simple fil rouge et qui devraient nous sembler discordants, sélectifs et déplacés. Pourtant, force est peu à peu de constater qu'ils ont leur raison d'être et qu'on a besoin de ces moments, à première vue dispensables, pour prendre des pauses. En effet, les thèmes abordés sont plus nombreux qu'on peut le croire et amènent à plusieurs conclusions successives.
L'humour du film peut paraître évident à Nicholson ou au spectateur distrait, mais il est loin d'en être un pilier : il est ce qui nous permet de tenir le coup face à une narration riche et dramatique. Il joue peut-être un homme simple, mais comique ? Pas si simple.
Ce film de Alexander Payne est intéressant sur plein de vision différente.. La solitude, la colère , l'avis diffèrent, les gens diffèrent , qui nous sommes , l'entre-aide , le voyage, la famille sont autant de theme que vous trouverez dans ce film. Jack Nicholson est toujours aussi bon!