Navrant. Pourquoi ? Des caractères totalement stéréotypés, à l’image des camarades d’école de Marcus, qui se moquent sans cesse de lui…Sauf quand il a une casquette ! Là, on lui dit « salut Marcus ! » Je sais bien que les enfants sont parfois idiots entre eux…Mais bon, il ne faut rien exagérer non plus… N’oublions pas non plus une histoire, ou début d’histoire d’amour plus qu’improbable entre un gamin, tête de turc de douze ans, et une gothique, d’au moins quatre ans son aînée. On a du mal à y croire sans un certain taux d’alcoolémie dans le sang… Passons maintenant à Will Freeman, le personnage incarné par Hugh Grant., qui est réellement désespérant, ce dragueur constamment aisément hébété, passe du mythomane complet à l’idiot angéliquement sincère…Ce qui ne sont pas du tout les caractères à adopter pour envoûter ces dames…Encore tant de choses à apprendre sur l’amour, ce petit Will !
Le film tente également vainement de rehausser l’attention du téléspectateur, en annonçant à l’avance l’arrivée d’imminents rebondissements, à l’aide de phrases introductives du genre « Et ce n’était rien à côté de ce qui allait m’arriver » Ah ! Et donc, qu’est-ce qu’il se passe ?!! Ah…Will a juste trouvé une nouvelle fille à draguer…Voilà qui me donne envie de rebondir, tiens ! Oui, je sais, cette activité est assez ridicule, surtout lorsque l’on est seul dans sa chambre, mais bon… Quand le film s’y prête vraiment ! Nous voilà enfin au moment du dénouement, où tout le monde se retrouve pour fêter Noël, même si certains personnages n’ont pas grand-chose à faire-là, comme la fille gothique, mais bon, on s’en fiche, c’est ça, une happy end, alors ne te pose pas de question ! En bref, rien à garder dans cette pâteuse comédie américaine, si ce n’est l'humour délicieusement ironique et dérisoire de Hugh Grant.