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    Les Nuits de Mashhad
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    ferdinand75
    ferdinand75

    569 abonnés 3 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Un bon film, solide sur un sujet délicat et inspiré de l'histoire vraie d'un tueur en série à Masahd, qui avançait des motifs religieux pour commettre ses crimes de prostituées, en série . Les acteurs sont très bons , mais on est un peu gêné par le côté faux " iranienne movie" . On sent bien que le réalisateur est tout autant danois qu'Iranien , que l'actrice principale ne vit plus en Iran . Même si ce sont pour de bonnes raisons. Du coup le film perd de sa profondeur et ne ne retrouve pas tout à fait la vraie iranienne "touch", philosophique , profondeur du cinéma , comme avec le grand Farhadi.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2022
    Parfois il est nécessaire d'être concis et pour ce film, inspiré d'un fait réel datant de 2001, j'aimerai être brève, être incisive. Ne pas tourner en rond avec de jolies formules, juste être synthétique pour que les mots ne se diluent pas mais qu'ils soient percutants. C'est un film très fort engagé politiquement et on comprend qu'il puisse mettre en péril le réalisateur, les acteurs ...
    La comédienne Zar Amir Ebrahimi, déjà exilée depuis quelques années à reçu le prix  d'interprétation féminine,  symbole fort pour la cause des femmes de ce pays. Elle a clamé un discours pudique, vrai, très remarqué au festival de Cannes.
    On peut parler de cette culture du  machisme  qui imprègne , l'Iran et le monde. On peut dénoncer le cynisme du personnage principal mais aussi de la police, des religieux , des hommes ....
    Mais je retiens surtout la scène finale où le jeune fils déclare qu'il pourrait prendre le relais comme d'autres : un foule qui pourrait assassiner. Scène où il mime le crime avec sa petite  sœur comme un jeu. Scène malsaine, troublante, ignoble, insupportable, abjecte  qui va bien au-delà des crimes physiques :  demain ça continuera, demain il faudra continuer à combattre. "Exemplaire " dira une. spectatrice en sortant de la salle. Je rajoute révoltant :  réalité d'une violence  sans filtre, violence physique, psychologique, violence  sous couvert de moral,  dénoncée par cette oeuvre.
    Un film qui réveille nos consciences.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    183 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    Mashhad est une ville sainte de l'islam chiite et un père de famille qui n'a pas réussi à mourir en martyr lorsqu'il était soldat décide de l'assainir en la débarrassant des femmes de petites vertues. Un film coup de poing et un regard effroyable sur la condition féminine en Iran où un tueur de prostituées passe pour exemplaire auprès d'une partie de la population. Les Nuits de Mashhad a été tourné en Jordanie par un réalisateur et une actrice exilée à l'étranger depuis longtemps et c'est bien la preuve que l'Iran est encore plongée dans un obscurantisme qu'elle ne semble pas vouloir abandonner.
    selenie
    selenie

    6 387 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    La première chose qui importe pourtant dans le film reste justement la ville de Mashhad qui intrigue forcément et, en tant qu'occidentaux, on a peut-être du mal à imaginer autant de prostituées dans une ville sainte musulmane. Néanmoins, le cinéaste a dû tourner hors d'Iran pour éviter la censure. On le comprend, on pense à des passages de meurtres en gros plan, à une scène d'amour plutôt crue ou même une certaine idée de la corruption. Le scénario met en parallèle l'enquête de la journaliste et le quotidien du tueur en série qui nous est divulgué dès les premières minutes. Pour la journaliste, il y a évidemment toute la difficulté de faire son travail dans une société aussi patriarcale, misogyne et finalement d'une hypocrisie infecte, d'autant plus quand les victimes sont des prostituées dont tout le monde se fout. Pour le tueur, ce qui compte c'est de montrer un homme "normal", l'homme est sans envergure, il est juste un terroriste des bas fonds d'une ville, un parmi tant d'autres qui s'attaquent aux cibles les plus faciles de sa communauté. Ali Abbasi signe un thriller avec toute la dimension islamique inhérente à l'Iran ce qui donne aussi un drame social qui n'est pas anodin.
    Site : Selenie
    lmc-3
    lmc-3

    277 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2022
    (en VO)
    Surprenant de puissance.
    Tiré de faits réels; Dur, le film met en brillance son thème avec poigne et est très fougueux dans son regard social et politique.
    Dénonciateur, le spectateur se demande sans cesse quelle sera la conclusion du film pseudo-Iranien.
    Une belle révélation.
    maatkare
    maatkare

    80 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    un claque glaçante autant sur la forme que sur le fond. Quand un société du désir interdit légitime toute violence.
    interprétation impeccable.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    163 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2022
    Un film qui passe au Festival de Cannes et en plus qui a eu le prix de l’interprétation féminine doit légitimement titiller la curiosité de chacun. Surtout que ce film soulève des questions super importantes tant dans la surmédiatisation, dans l’interprétation religieuse ou encore dans le manque de confiance. Très clairement ce film est excellent et mérite d’être vu malgré la lourdeur des sujets.

    Inutil de préciser que le scénario est vraiment intéressant et prenant : l’enquête sur l’assassinat de plusieurs femmes suivi du procès du coupable est évidemment intelligent. Mais la narration est toute particulière car nous avons le droit à tous les points de vue possible, les premières victimes, la journaliste, logiquement le tueur et même les réactions de la population. Dans le cas de l’assassin, c’est objectivement incroyable car nous voyons à la fois un tueur et un père de famille même si son visage est dévoilé un peu trop tôt. Chaque péripétie vaut le visionnage bien que le film soit un peu trop long, en fait, aucune minute n’est à retirer. L’ensemble des protagonistes est suffisamment présenté et développé, la journaliste est évidemment attachante et ses épreuves sont fortement touchantes.

    La réalisation est à la hauteur et au poids de son scénario, à savoir respectivement intimiste et lourd : pendant l’entièreté du film, on ressent la pression que subit la journaliste, la peur que ressentent les prostitués et évidemment, il y a une ambiance malsaine lors des séquences avec l’assassin. Tout cela, c’est avant tout grâce au fait que les plans sont vraiment très rapprochés (on ne voit rien autour des sujets filmés, on est au plus proche de chaque protagoniste), dans la même idée, les décors sont vraiment restreint, et quand nous sommes en extérieur, la couleur est sombre ou nous sommes en plein nuit. Donc la mise en scène va dans le sens du propos.

    Il n’est pas surprenant de recommander ce film mais il est tellement touchant et puissant dans sa mise en scène et dans son sujet. En fait, il faut découvrir ce film dans de bonnes conditions pour clairement ressentir les émotions nécessaires.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    41 abonnés 190 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Un thriller exaltant en Iran, sur un homme qui considère qu'il nettoie le monde des femmes corrompues en rendant service à l'imam et l'arrivée d'une journaliste qui va découvrir qui est cet assassin, responsable de la mort de 16 femmes prostituées mais qui n'en demeurent pas moins des êtres humains. Forte réflexion sur l'islam et sur la difficulté d'être considérée quand on est une femme en Iran.
    Sans parler de la musique électrique et arabique. Superbe, je recommande !
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 574 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2022
    Le cinéma iranien nous donne encore une occasion de lever le voile sur ce pays fermé à nos valeurs occidentales, théocratique, socialement violent et au régime honni éloigné de nos standards. On ne chipotera pas sur le fait que le réalisateur exilé n’est plus vraiment iranien dans la mesure où son sujet s’inspire grandement d’une affaire criminelle du cru. Ce registre cinématographique a souvent pour vocation première de témoigner afin que la société qui est le terrain de l’action se voie à l’écran comme elle est et peut-être finisse un jour par évoluer. Sauf que les autorités iraniennes ne goûtent pas à ce film et l’interdisent chez eux. Même dans les Secrets de tournage on ne saura pas trop pourquoi. On relèvera qu’il y a certaine vérité non dissimulée : car toute sainte qu’elle est, la ville est le terrain d’action de prostituées (il faut bien qu’il y ait des « clients » mais qui donc dans la ville sainte ?). Comme souligné dans les dialogues prêtés à une autorité (religieuse, cela va de soi), les femmes ne se prostituent que parce que la société ne leur offre que pauvreté et absence d’avenir. Cette société, c’est le régime des Mollahs bien entendu. On peut penser que c’est ça qui ne leur plait pas, du tout, du tout... Dans ce scénario où tout le monde n’est pas beau, le spectateur d’ici ne pourra sans doute pas manquer de relever que la peine de mort n’émeut ni n’interroge pas plus que ça, assortie de 100 coups de fouets avant pour relations illégitimes (un viol, appelons-les choses par leur nom). C’est l’héroïne journaliste et enquêtrice qui s’interrogera d’ailleurs sur la parfaite exécution de la sentence et nous donnera bien l’air de s’en satisfaire. Matière à réflexion que tout ça ...
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    C’est une réalisation de Ali Abbasi dont le dernier film était le particulier Border primé à Cannes. Pour écrire le scénario, il s’est inspiré de l’histoire vraie du tueur Saeed Hanaei. Les Nuits de Mashhad a été présenté en Compétition au Festival de Cannes 2022, où l'actrice Zar Amir Ebrahimi a reçu le prix d'interprétation féminine.

    Le cinéma iranien est en pleine expansion en France. Depuis deux ans, nous avons le droit de plus en plus de films venant de ce pays du Moyen-Orient. La plupart sont sélectionnés dans des festivals et lauréats de prix prestigieux. Cela va être le cas avec Les Nuits de Mashhad. Cette fois-ci, nous n'allons pas être plongés à Téhéran, mais dans une ville de province. Mashhad est une ville sainte pour les chiites. Cela va avoir beaucoup d'importance dans le déroulé de ce drame.

    Nous allons suivre une série d'assassinats de prostituées. Rapidement, le spectateur connaît le coupable. Le but est de comprendre tout le cheminement qui pousse Saeed Hanaei à tuer. Une partie du temps, nous allons être avec la journaliste qui mène l'enquête sur ces morts. Celle-ci est totalement impliquée dedans. Son travail de recherche est très prenant. En parallèle, on aura la vie quotidienne du tueur. On partage avec lui des moments avec sa famille. Il y a comme une normalisation de l'assassin sans que pour autant ses actes soient banalisés. Comment un citoyen “lambda” peut, pour certaines raisons idéologiques, se transformer en un meurtrier sans aucun remords. Dans ce panorama, il manque uniquement le point de vue de la police. Celle-ci sera présente uniquement comme interaction avec la journaliste.

    Cela aurait pu être intéressant, car l'aspect étatique est important. Les Nuits de Mashhad va nous permettre de voir l'influence de la religion en Iran. Si cet homme est poussé à tuer, c'est parce qu'il croit que son acte est juste. Cela le rend d'autant plus dangereux, car il pense être dans son droit. On va voir comment ses actes sont approuvés par une partie de la population justement, car ils rentrent dans la ligne idéologique iranienne. C’est intéressant de voir le positionnement officiel de l'État. Un jeu trouble qui est dénoncé. On remarque l'importance de la médiatisation des affaires qui permet de faire avancer l’enquête.

    Dans ce cas, la journaliste a donc un rôle majeur. On comprend rapidement ses motivations. Rahimi est malheureusement est trop linéaire. Quels que soient les événements, il n'y a pas d'évolution dans sa manière de percevoir les choses. Zar Amir Ebrahimi à un jeu sec même s'il n'est pas mauvais pour autant. Son prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2022 laisse tout de même perplexe. Le plus intéressant, psychologiquement parlant va être sûrement le tueur. L'influence idéologique va être bien montrée sur lui. Pour autant, la réalisation fait la part des choses en indiquant aussi tous ses antécédents qui le rendent fragile mentalement. L'acteur Mehdi Bajestani est excellent.
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    33 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Ce n'est pas seulement un thriller sombre mais un tableau d'une société perclue par l'hypocrisie et la bigoterie où la femme est réduite à une sous condition, entre soumission et quasi esclavage
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    149 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2022
    Les Nuits de Mashhad est un film bien rythmé, qui met en scène le point de vue du tueur et celui de la victime. Dommage que la fin tombe un peu comme un soufflet.
    AdamC
    AdamC

    61 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2022
    Le film est plaisant à suivre et est bien construit.
    Il en va de la question de la religion au sein de nos sociétés et ce qu'il se passe quand les hommes "enflamment" les livres saints pour se donner justification à commettre d'horrible crimes.
    Néanmoins un petit bémol sur certaines visions peut être trop occidentalisé sur le monde musulman qui tend à faire penser que l'islam n'est que Archaïsme et méchanceté. On a parfois l'impression que le film est à charge
    Christoblog
    Christoblog

    838 abonnés 1 687 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2022
    Le nouveau film d'Ali Abbasi est un réquisitoire sans pitié contre toute la société iranienne. Lui vit en Suède, l'actrice principale Zar Amir Ebrahimi (justement récompensée à Cannes) à Paris, et la plupart de l'équipe du film ne pourra pas retourner à Téhéran sans risquer beaucoup. Les nuits de Masshad sont donc d'entrée un peu plus qu'un film : un acte politique, un coup de pied dans la fourmilière bien pensante des mollahs.

    Dans un premier temps, le film, tourné en Jordanie, reconstitue le trajet d'un tueur de prostituées dans la ville sainte iranienne de Masshad. Il s'inspire d'un fait divers réel. Les meurtres sont montrés de façon frontale, non emphatique. La mise en scène met en valeur une tension évidente entre mission spirituelle et désir sexuel.

    Certains y voient une certaine complaisance : peut-être leur cerveau leur joue-t-il des tours et trouve -t-il un peu trop d'intérêt au spectacle qui leur est proposé ? Pour ma part, je n'ai vu aucune complaisance dans ces scènes, mais une crudité qui finalement est une sorte d'hommage aux victimes : nul besoin d'édulcorer leur assassinat pour le montrer plus joli et moins cruel.

    Cette première partie est étouffante. Mais elle n'est qu'une introduction pour la deuxième partie, encore plus cinglante et brutale. Le meurtrier ne regrette rien, mais une bonne partie de la société iranienne le défend et le traite en héros, encourageant massivement les meurtres de femmes impures.

    Le pouvoir religieux surfe habilement sur la vague, entretient une sorte de parodie de justice et tire son épingle du jeu en manipulant le meurtrier lors d'une scène extraordinaire.

    On sort du film rincé, haletant et confondu par le rythme effréné imposé par Abbasi, estomaqué par le jeu des acteurs et la beauté de la mise en scène. Et cloué à notre siège par une dernière scène terrible.

    Magnifique.
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2022
    Dans un Iran conservateur, préférant cacher et mettre sous silence ses nombreux vices plutôt que d'en comprendre les origines et de chercher à y remédier, une journaliste enquête sur le "tueur araignée", qui s'attaque aux prostituées dans la ville de Mashhad.

    Co-production dano-franco-germano-suédoise basée sur des faits réels s'étant déroulés en 2000/2001, «Les Nuits de Mashhad» (ou «Holy Spider» à l'étranger) renoue avec l'esprit de certains des meilleurs thrillers d'investigation américains, dans son ambiance comme dans sa construction narrative.
    Mais elle s'en départie également en dressant le portrait sans concessions d'une société instable, à travers le parcours croisé d'un père de famille en mission pour Dieu pour purifier le monde du "mal" à sa manière et celle d'une femme combative cherchant à découvrir la vérité et se heurtant aux institutions rigoristes à la tête du pays.

    Constat amer sur la place des femmes au sein de cette société patriarcale et sur un pouvoir politique manipulateur et coincé dans ses valeurs morales d'un autre temps, le film en devient d'autant plus glaçant quand il dépeint un peuple plus enclin à pardonner à un assassin plutôt qu'à ses victimes.

    Soutenir un tueur en série dans sa chasse au vice et accuser des femmes oubliées de tous de propager le mal autour d'elles. Ou toute la contradiction d'une société iranienne à la dérive, cherchant à tout prix à conserver et défendre ses valeurs morales et religieuses, quitte à ne plus distinguer le bien du mal.

    Présenté au dernier Festival de Cannes (d'où il est reparti avec le Prix d'Interprétation Féminine) et se concluant sur l'héritage d'un fanatisme bien ancré, «Les Nuits de Mashhad» est un thriller très maîtrisé, mais aussi et surtout une œuvre engagée et frontale sur un système figé et défaillant qui ne se remet pas en question.

    Un film qui n'est pas vu d'un bon œil par le pays concerné. Mais ne dit-on pas "il n'y a que la vérité qui blesse" ?
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