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    Les Nuits de Mashhad
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    Fred ciné
    Fred ciné

    8 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Poignant du début à la fin. C est tellement bien réalisé qu on a l impression d etre spectateur d un documentaire. Les acteurs sont époustouflants. On plonge dans un univers glauque et tout n est qu insécurité. Quelle claque pour notre bien-pensance maladive...
    Napoléon
    Napoléon

    146 abonnés 1 572 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2022
    Une oeuvre beaucoup trop classique. Aucune prise de risque ou ambition particulière. Même si la critique de la société iranienne est bien présente, elle reste superficielle et ne propose pas de solution. Un film trop fade en générale qui aurait pu faire beaucoup mieux. Dommage.
    alain D.
    alain D.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    Époustouflant, on est complètement sonné après la projection.
    Des scènes très dur, et glaciales
    Pas une minute de trop
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2022
    En Iran, une journaliste décide d’enquêter sur un mystérieux tueur en série qui s’attaque aux prostituées. Le spectateur sait dès le début qui est le meurtrier et le suit dans sa folie jusqu’au moment où la journaliste parvient à remonter jusqu’à lui. Le film bascule alors dans une autre phase passionnante. Un thriller très réussit et puissant et porté par une comédienne talentueuse.
    Stephane Sanchez
    Stephane Sanchez

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Film dur, brutal, sans concessions , à voir et à revoir. Bravo à Melle Ebrahimi pour sa prestation , surtout quand on connaît son histoire. A noter le clin d'œil dans le film qui fait référence à cet épisode.
    Jorik V
    Jorik V

    1 282 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Attention thriller choc. Pour son troisième film, le cinéaste danois né en Iran, Ali Abbasi retourne dans sa région d’origine pour tourner un suspense à couper au cordeau qui s’inspire d’une histoire vraie ayant eu lieu en Iran au début du XXIème siècle. Bien sûr, pour avoir les coudées franches, le cinéaste de l’étrange « Border » a préféré tourner en Jordanie, l’un des seuls pays de la région où existe un semblant de démocratie. Une histoire de serial-killer qui fait froid dans le dos. La première étouffante séquence glace d’ailleurs le sang et met le spectateur directement dans le bain. On y voit une prostituée dans les rues de Mashad, ville sainte, effectuer ses passes jusqu’à ce que l’un de ses clients l’appâte pour l’assassiner par strangulation. Et tout nous est montré sans censure. Ce sera l’un des reproches que certains feront à « Les nuits de Mashad » : sa complaisance dans la représentation des meurtres. C’est un peu vrai mais pas gênant, plus à double tranchant : en effet, Abbasi en montre peut-être beaucoup et de manière répétitive, c’est difficilement supportable aussi bien dans la violence sèche et le modus operandi du tueur que dans la motivation qu’il a à les exécuter. Mais d’un côté, cela montre bien la folie et la détermination sans faille, peu importe la victime, qu’il développe dans ce qu’il appelle sa mission et les raisons de celle-ci : nettoyer les rues du vice de ces femmes de mauvaise vie.

    La musique qui enveloppe « Les nuits de Mashad » est à la fois imposante, épique et malsaine. Elle entretient et amplifie le malaise ambiant qui enveloppe tout le long-métrage. Une œuvre poisseuse, glaciale et vénéneuse dont la tension est palpable à chaque instant. Comme le film fait le choix d’alterner l’enquête menée par une police incapable et peu concernée et une journaliste investie avec les séquences axées sur la vie et les actes perpétrés par le tueur. Cela fait pester le spectateur de voir que ces agissements sont impunis et on attend qu’une chose : qu’il soit arrêté. D’ailleurs, aucun suspense sur l’identité du tueur puisqu’Abbasi le montre dès le second meurtre. Et si on perd en tension et dans le côté ludique de deviner qui il est, on le gagne en horreur morale. De découvrir que c’est un homme marié, plutôt normal et qui agit au nom d’une pseudo mission sainte, rend tout cela encore plus terrifiant que de voir un fou tuer de sang froid ou par vice et perversion. Après, dans sa dénonciation de la masculinité toxique, des vices du genre masculin, le film n’y va pas avec le dos la cuillère, il ne faut pas le nier. C’est très manichéen mais en ce qui con concerne les valeurs d’un pays comme l’Iran, c’est nécessaire.

    Ce n’est donc pas l’aspect thriller ou policier qui impacte le plus notre esprit, entre voyeurisme, un petit manque de suspense et le côté redondant (mais tout cela reste peu préjudiciable au film au final et se fond bien dans ce qu’il entend dénoncer). Ce qui nous scotche le plus, c’est cette misogynie latente en Iran, cet intégrisme religieux écœurant, cette instrumentalisation de la religion par des fanatiques et surtout la corruption effarante du pouvoir en place et de la justice. Du point de vue de bon nombre d’Iraniens, notamment les hommes religieux, mais pas que, ces meurtres de prostituées nettoient les rues de Mashad. Et ce serial-killer apparaît pour beaucoup comme utile et agit pour Dieu. Les scènes de procès sont effarantes et la séquence finale qui voit le fils du tueur (après sa femme) expliquer et excuser les agissements de son père est psychologiquement horrible et nous retourne le bide. Le propos est certes martelé mais nécessaire en ces temps de retour à un certain obscurantisme. L’interprétation de Mehdi Bajestani en tueur implacable et sain d’esprit est impressionnante, bien plus que celle de la récipiendaire du prix d’interprétation féminine à Cannes Zar Amir Ebrahimi. « Les nuits de Mashad » n’est pas dénué de défauts mais secoue comme il faut. Tétanisant.

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    Delphine Solange
    Delphine Solange

    12 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Au Masque et la Plume, Xavier Leherpeur a vomi ce film. C'est totalement injuste. Merci à Vincent Lindon et à son jury cannois d'avoir offert la lumière à ce film fort qui fait un sort à la misogynie religieuse.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 416 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Iran, en 2001, une journaliste de Téhéran se rend dans la ville Sainte de Mashhad pour enquêter sur une série de féminicides. Sur place, elle ne tarde pas à s’apercevoir que les autorités locales ne feront pas le moindre effort pour élucider l’affaire.

    Avec Les Nuits de Mashhad (2022), Ali Abbasi nous entraîne dans une chasse à l’homme palpitante. On découvre rapidement qui se cache sous les traits du serial-killer comme pour mieux se mettre à sa place, pour mieux suivre chacun de ses faits et gestes. Dans les faubourgs les plus mal famés de Mashhad, sur sa mobylette, Saeed est à la recherche de sa prochaine proie. Il est très pieux et se persuade que sa mission divine, celle de purifier la ville, est le souhait de son imam. Ses victimes quant à elles ont toutes le même pédigrée, ce sont des femmes seules, sans argent, des camées livrées à elles-mêmes et qui tentent de subsister comme elles le peuvent. Face à Saeed, on retrouve Rahimi, une jeune journaliste déterminée à ne pas se faire marcher dessus, face à la misogynie ambiante (qui gangrène aussi bien la société que les forces de l’ordre).

    Le réalisateur Ali Abbasi s’est inspiré ici d’un fait réel survenu entre 2000 & 2001 à Mashhad, lorsque Saeed Hanaei, un maçon & père de famille, s’était donné pour mission de nettoyer les rues de la ville, de la purifier de ses péchés en assassinant les prostituées qui gangrénaient la ville Sainte (on lui impute 16 meurtres). Un fait divers qui défraya la chronique et pour cause, ce qui est raconté dans le film est plus ou moins ce qui s’est réellement passé (excepté le personnage de la journaliste qui a bien plus d’importance qu’elle n’a pu en avoir réellement, cela permettait au réalisateur d’insister sur la misogynie qui règne en Iran). Lorsque le serial-killer fut arrêté, il est devenu un héros national pour une certaine frange de la population qui se reconnaissait dans ses agissements. spoiler: Suite à son procès, si Saeed Hanaei a pu échapper à la sentence des 100 coups de fouet, il n’en sera pas de même pour sa pendaison (jusqu’au bout il pensait pouvoir y réchapper, comme s’il avait des complices au sein même de la prison).
    On ne connaîtra jamais le fin mot de l’histoire et pour cause, aucun journaliste n’a pu être témoin de son exécution.

    Contrairement à La Loi de Téhéran (2019) de Saeed Roustayi, celui-ci n’est pas un film iranien puisqu’il s’agit d’une coproduction entre plusieurs pays européens. Il est évidement qu’il n’aurait jamais pu voir le jour dans son pays d’origine, le gouvernement iranien n’ayant pas apprécié sa sélection au Festival de Cannes et encore moins que Zahra Amir Ebrahimi se voit couronner du Prix d'Interprétation Féminine. Signalons d’ailleurs les excellentes interprétations des acteurs, notamment Mehdi Bajestani qui incarne le serial-killer.

    Il en résulte un thriller glaçant, de par la façon avec laquelle le réalisateur est parvenu à nous entraîner dans cette effroyable histoire et d’une autre, lorsque l’on découvre que les citoyens prennent fait et cause pour le meurtrier.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Opera R
    Opera R

    14 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    J'avoue ne pas très bien comprendre certaines critiques de la presse qui dénoncent dans ce film la victoire du "machisme d'Etat" qui règne en Iran. Il me semble que le gouvernement et la justice iraniens, en l'occurrence, sortent relativement indemnes de l'aventure. Ce serait plutôt le peuple iranien de la " ville sainte" de Mashhad qui en prenne pour son grade, plus en tout cas que les autorités. Quant aux lenteurs de la police, elles peuvent en effet correspondre à un manque de volonté à vouloir mettre la main sur l'assassin, puisque tout le monde comprend qu'il agit au nom de l'islam et de l'imam Reza, considéré comme un saint ! Mais si nous examinons un peu notre propre pays et l'état de notre police et de notre justice, il y a bien des crimes qui restent non-résolus, pour lesquels la police, visiblement, traîne les pieds, tandis que d'autres le sont dans les délais les plus brefs, les enquêteurs déployant moyens et énergie. Et souvent, ces deux cas renvoient à des victimes appartenant à des classes sociales différentes. En tout cas, ce thriller politico-religieux est passionnant de bout en bout, jusqu'aux trois scènes finales, assez surprenantes et qui maintiennent le spectateur en haleine.
    Paul O.
    Paul O.

    27 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2022
    Un film que toute gauchiste soit disant féministe devrait regarder. Les exilés ont la chance de pouvoir s'exprimer eux..
    Philippe G.
    Philippe G.

    8 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2022
    Pas d'ennui dans ce film ou l'interprétation est impeccable. Parfois le propos est un brin trop démonstratif, la scène de fin notamment.
    Le réalisateur veut trop démontrer l'impact du regard de la société sur le comportement du fils de la veuve ou sur la veuve elle même.
    A ce niveau on pourrait penser à une caricature.
    J'ai bien aimé le regard du réalisateur sur le régime Iranien ( justice et armée comprise ) qui se raccroche à la folie supposée du "héros de Mashhad " ...avant de trouver la seule solution propre à ce régime.
    Le "héros" lui s'en remet clairement à l'imam Reza, dans une scène saisissante, qui est le fou dans cette tartufferie organisée par l'Etat ?
    aurel fay
    aurel fay

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2022
    l'interprétation est parfaite et ultra réaliste. l'histoire est très bien écrite. un excellent film
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2022
    Une vraie claque ! Un an après La Loi de Téhéran, Les Nuits de Mashhad prouvent que les cinéastes iraniens sont capables de livrer des polars extrêmement tendus possédant en outre un vrai fond social. Cette fois, la crudité du film et la critique de la société iranienne vont tellement loin qu’Ali Abbasi n’a pas pu tourner en Iran et surtout qu’il a été dénoncé par le Ministère de la Culture iranien (d’autant plus qu’il met en scène une comédienne, Zahra Amir Ebrahimi, qui a dû fuir le pays suite à un scandale de sextape). Le film possède une tension rare que ce soit au niveau de la première partie purement policière (qui rappelle certains Hitchcock spoiler: comme Psychose pour le retournement de situation du début ou Frenzy pour certains meurtres
    ) ou de la deuxième partie prenant une tournure clairement plus politique. Avec une maîtrise de la mise en scène rare, Abbasi réussit à souligner l’ambiguïté que peut posséder l’être humain (le meurtrier dont l’identité n’est jamais cachée peut être considéré comme un père de famille tout à fait lambda) et l’éloignement de l’humanité que peut entraîner la morale quand elle devient du fanatisme spoiler: (une partie de la population justifiant les assassinats de prostituées)
    . Tension constante, interprétation exemplaire, critique sociale sans concession : cette adaptation d’un fait divers réel amène à un polar politique indispensable qui donne envie de se pencher sur les premiers films et surtout sur la suite de la carrière de son réalisateur : Ali Abassi !
    Bahar S.
    Bahar S.

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juillet 2022
    Le film insiste beaucoup trop sur les scènes de choc dégoûtant, qui sont répétitifs et sans intérêt. Tellement dommage puisque l'histoire a un vrai potentiel. La réalisation n'est pas du tout à la hauteur de l'histoire.
    Virginie P
    Virginie P

    51 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2022
    Zar Amir Ebrahimi a reçu le prix d'interprétation féminine à Cannes 2022 et c'est grandement mérité. Mehdi Bajestani pouvait également être récompensé tant son interprétation est juste ; d'ailleurs, tous les acteurs sont bons.

    Les Nuits de Mashhad nous plongent dans une traque noire et fascinante ; aucun temps mort.
    Le réalisateur Ali Abbasi, suédois d'origine iranienne, nous propose de le suivre jusque dans les plus sombres recoins de l'humanité.

    Film cru (inspiré de faits réels entre 2000 et 2001), dénonçant l'hypocrisie et la complaisance d’une ville sacrée, où la prostitution ne peut pas exister.

    Saeed, ex-soldat de la révolution, mortifié de ne plus être au combat et frustré par son mariage plat, trouve l'opportunité d'exister "au nom de Dieu" en nettoyant la ville de ces femmes incorrectes.

    Cette ville étant particulièrement laxiste sur les massacres en série des travailleuses du sexe ne fait pas une priorité de trouver le coupable.

    L'arrivée de Rahimi, journaliste iranienne venue couvrir l'affaire du "tueur-araignée- fera éclabousser la vérité obligeant ainsi les autorités, d'où qu'elles soient, à prendre leurs responsabilités, au risque de mettre sa propre vie en péril.
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