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    Les Nuits de Mashhad
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    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 612 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2022
    Intérêt principal de ce film , la découverte en partie de la société iranienne , pas attirante !!! et la fin du film. Sinon , une histoire inspirée de fait reels , assez brut ( plusieurs étranglement ) et donc pas drôle.
    Jipéhel
    Jipéhel

    64 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2022
    Implacable

    L’iranien Ali Abbasi propose un formidable polar qui ne pourra que provoquer la polémique, non pas sur le fond mais sur la forme. Iran 2001, une journaliste de Téhéran plonge dans les faubourgs les plus mal famés de la ville sainte de Mashhad pour enquêter sur une série de féminicides. Elle va s’apercevoir rapidement que les autorités locales ne sont pas pressées de voir l’affaire résolue. Ces crimes seraient l’œuvre d’un seul homme, qui prétend purifier la ville de ses péchés, en s’attaquant la nuit aux prostituées. 116 minutes très dérangeantes marquées par certaine scène à la limite du soutenable.
    Le précédent film d’Abbasi, qui a la double nationalité iranienne et suédoise, se passait en Scandinavie, et s’était, lui aussi, révélé pour le moins troublant, il s’agit de Border en 2019. Cette fois il développe avec force un implacable réquisitoire contre la société des Mollahs et surtout contre le sort fait aux femmes. Le scénario est basé sur un fait divers réel auquel le cinéaste a commencé à s’intéresser lorsqu’on s’est mis à considérer le tueur en série comme un héros – et qu’on a raconté qu’il accomplissait son devoir religieux en assassinant des prostituées dans les rues de Mashhad. Ce qui est troublant ici, c’est que meurtrier n’est pas un type manipulateur et dégage même une certaine honnêteté. Sans pour autant approuver ses actes, cela rend son histoire et son personnage plus complexes qu’on ne pourrait le penser. Ce film n’aborde pas la dimension énigmatique d’un tueur en série, mais la banalité de l’existence de Saeed, garçon fruste et sans relief. Ce qui crée la polémique, c’est que le réalisateur a choisi de nous montrer plusieurs des meurtres en gros plans, dans les moindres détails et dans la durée. Etait-ce vraiment indispensable à la compréhension psychologique du tueur ? Abbasi pense que oui. Le débat est ouvert.
    Côté casting, on est gâtés. Cannes a décerné son Prix d’interprétation féminine à Zar Amir Ebrahimi. Mais, celui qui donne tout l’intérêt à cette histoire, le formidable Mehdi Bajestani, qui, même si le tournage eu lieu en Jordanie – pour des raisons que vous devinez aisément -, a pris des risques en incarnant ce tueur de femmes. J’ajouterai à ce haut d’affiche le très bon Arash Ashtiani. Un dernier mot : encore une fois, les distributeurs hexagonaux se sont plantés dans les grandes largeurs avec ce titre d’une banalité à pleurer, surtout quand on sait que l’original, Holy Spider, pouvait se traduire par sainte Araignée voire Araignée divine, ce qui avait tout de même une autre allure. Quoi qu’on en pense, il reste un constat terrifiant sur la condition des femmes en Iran. Un drame qui en dit autant sur le fanatisme de l’acte que l’état moral de la société dans laquelle – et même pour laquelle – il agit. Insoutenable mais tellement utile.
    Bernard D.
    Bernard D.

    115 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2022
    « Les nuits de Mashhad » (2022) est le 3ème long métrage de Ali Abbasi, réalisateur Danois et Iranien mais qui a quitté son pays il y a 20 ans, le film ayant été tourné en Jordanie mais en persan. Nous sommes à Mashhad, la 2ème ville de l’Iran (3,5 millions d’habitants) mais sa capitale spirituelle en raison d’un pèlerinage pour le martyr, l’imam Reza. Une jeune journaliste de Téhéran - Rahimi (Zahra Amir Ebrahimi) – va plonger dans les faubourgs mal famés de la ville pour enquêter sur une série de 16 féminicides ne touchant que des prostituées souvent droguées. Elle va vite constater que les autorités locales (police et justice) ne sont pas trop pressées de voir l’affaire résolue et sont très machistes. La procédure similaire des meurtres désigne un tueur en série, Saeed (Mehdi Bajestani) surnommé « L’Araignée », un ouvrier maçon père de 2 enfants, très pieux et ancien vétéran de la guerre Iran-Irak. Et ce n’est qu’en prenant la place d’une de ses potentielles victimes, que Rahimi arrivera à le démasquer avec comme seul aide le correspondant local de son journal. Bon nombre de personnes approuve la démarche de « l’Araignée » qui ne regrette rien car il est « fou de Dieu » et veut purifier la ville sainte en menant un Djihad contre le vice. Le procès s’ouvrira…
    Un film très fort pour lequel Mehdi Bajestani (qui vit à Paris) a reçu le prix d’interprétation à Cannes et dont la toute dernière scène nous laisse quelque peu dubitatifs.
    Marshall_BeeBee
    Marshall_BeeBee

    20 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2022
    Un thriller sur le fond assez simple, mais qui trouve toute sa richesse dans son environnement : la langue, les décors, les jeux de pouvoir, la religion, la mentalité et la culture différence.. On perd tout ses repères, et on regarde les événements se dérouler en se demandant où est ce qu'ils vont aboutir
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2022
    J'aurai aimé être captivé par cette histoire de tueur de prostituées en Iran mais les nuits de Mashaad, s'il est sans nul doute un film politique important qui dénonce à la fois la corruption et le fanatique religieux, est cinématographiquement plutôt faible. Le scénario déroule son programme sans surprise d'une manière schématique presque didactique jusqu'à un final qui dans sa volonté de glacer le sang du spectateur, demeure un brin superficiel. Vaguement glauque dans sa description des bas-fonds de Mashhad, le film est néanmoins parfois d'une grande brutalité dans la mise en images des meurtres. Si certains thèmes notamment le lien entre la sexualité et la religion sont assez passionnants, ils sont souvent traités de manière elliptique. On peut aussi se demander les raisons du prix d'interprétation féminin pour une actrice livre une prestation certes correcte mais loin d'être exceptionnelle. Bref, les nuits de Mashhad n'est pas dénué d'intérêt et soulève des problèmes sociétaux importants mais il est avant tout un film de tueur en série des plus communs.
    Stéphanie G
    Stéphanie G

    21 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2022
    Un bon scénario sur un sujet nécessaire mais une réalisation tantôt brouillonne tantôt lourdingue. Dommage
    Sysy D.
    Sysy D.

    8 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2022
    Mashhad ville sainte en Iran est en proie à des crimes de prostituées violents. Une journaliste de Téhéran, sanctionnée, arrive à l'antenne locale de son journal pour enquêter. Après un traquenard organisé contre le tueur, elle parvient à le faire boucler en taule pour être jugé aux assises. C'est sans compter les enjeux politiques, la population et la famille du tueur...

    Film iranien sur un fait divers qui s'est déroulé en Iran début des années 2000. Intéressant car il traite de faits divers horribles et violents mais hélas ! somme toute universels : les tueurs en série. Et la société iranienne n'est pas épargnée. D'ailleurs le réalisateur vous fait poser la question : pourquoi serait-elle épargnée ? Car le film est une critique (facile certain.es diront, pas faux en même temps) d'une société théocratique, qui contrôlent et relativisent les droits et les libertés des Femmes, qui se veut vertueuse au sens religieux du terme, sans problèmes sociétaux type prostitution, drogue, où le sexe n'existe pas etc...mais qui est comme les autres notamment les sociétés occidentales qu'elle excrète. Le film est clair et direct sur ces différents points.

    Les personnages sont bien définis et ne tombent pas dans la caricature. Les prostituées, souvent toxicomanes, sont crûment montrées. La journaliste, trop libre, est malmenée par un pouvoir ultra-machiste. Enfin, le tueur en série souffrant de graves troubles psychologiques est bien dessiné. D'ailleurs, l'actrice principale a reçu le prix d'interprétation à Cannes en 2022 pour ce film. En fait, l'acteur jouant le tueur aurait dû recevoir ce prix pour son interprétation car il est très juste dans sa psychose, dans sa défense fondée sur la religion (les prostituées sont des femmes vicieuses et corrompues, il faut les châtier). Expression du visage, attitude physique, voix etc...tout y est.

    Néanmoins, on sent la patte européenne de la production. Le film n'a pas été tourné en Iran (impossible) mais à côté La Loi de Téhéran est vraiment bien installée, inscrite dans ce qu'est l'Iran d'aujourd'hui. Là, le compte y est mais la touche européenne en plus. Dommage !

    Thriller de l'été à voir !
    Domnique T
    Domnique T

    69 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2022
    Dès la première minute, Ali Abassi nous « prend par la main » dans cette descente dans les bas-fonds de Mashhad, au plus profond de l’âme d’un tueur, dans les bas-fonds de l’âme humaine. Et il ne nous la lâche pas jusqu’à la fin !
    La description des meurtres est glaçante et affreusement réaliste. La personnalité du tueur, ancien combattant, nostalgique des solutions extrême est troublante. Mais le plus passionnant reste la description de cette civilisation millénaire aux fonctionnements pour le moins déroutants – pour nous occidentaux. Ali Abassi nous confronte à une autre vue du monde, de la justice, de la morale. Une piqure de rappel violente et bouleversante que les paradigmes qui gèrent notre société occidentalo-chrétienne ne sont pas universels … ni même planétaires. C’est ainsi qu’un peuple en arrive à justifier des assassinats de femmes, crimes moins grave que d’offenser Dieu en (sur)vivant de ses charmes !
    Si Mehdi Bajestani est troublant dans le rôle du soldat traumatisé et fanatisé, Zar Amir Ebrahimi est bouleversante en journaliste investie. Par sa conscience, elle porte le film. Magnifique performance !
    Arthus27
    Arthus27

    98 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2022
    Un film prenant, doté d'une réalisation efficace.
    Les Nuits de Mashhad se construit autour de deux points de vue, de deux personnages, Saeed un tueur en série qui chaque semaine emmène une prostituée chez lui pour l'étrangler, et Rahimi une journaliste enquêtant sur ce dernier. Cette dualité nous permet de balayer un grand nombre de sujets et de rendre compte de l'ambivalence de la société iranienne.
    Cet équilibre, bien que déroutant, donne toute sa force à l'oeuvre d'Ali Abbasi.
    Bernard F
    Bernard F

    32 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2022
    Très bon film qui joue sur les deux "points de vue": celui de l'assassin et celui de la recherche de la vérité au travers de la journaliste. C'est bien réalisé et interprété. Le film montre l'intolérance de la société iranienne religieuse sur ce qu'elle considère comme des déviances. On pourrait sans doute faire exactement le même film sur un sujet comme l'homosexualité. Il suffirait de transposer. Juste une question: comment interpréter la promesse faite à l'assassin de s'en tirer à la fin du film? Promesse, qui plus est, non tenue.
    B B
    B B

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 août 2022
    Si vous voulez passer une soirée glauque avec 4 étranglements et meurtres de femmes filmés en détail venez tout de suite voir ce film. Une telle rage pour montrer ces détails sordides pose question.
    pascalparis04
    pascalparis04

    22 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2022
    Excellent film. La société iranienne bien décrite. L'acteur méritait tout autant le prix d'interprétation. A voir pour comprendre la culture iranienne actuelle Attention certaines scènes sont difficiles à supporter
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2022
    Le cinéma occidental regorge de tueurs en série depuis « M le maudit » (1931) de Fritz Lang. L’intérêt du film, inspiré de faits réels, réside dans son déroulement en Iran, théocratie chiite, après les attentats du 11 septembre 2001, dans la ville sainte de Mashhad (20 millions de pèlerins annuels), à 900 km de Téhéran, dans le nord-est du pays, près de la frontière avec le Turkménistan. Très vite, on connait le coupable (Medhi BAJESTANI qui a surtout une carrière théâtrale), un maçon de 46 ans, père d’un garçon et d’une fillette et qui tue par strangulation les prostituées (au nombre de 200 selon lui) autour du mausolée (plus grande mosquée d’Iran) du 8e imam chiite, Ali Al-Reza, mort empoisonné en 818 (le chiisme duodécimain, majoritaire en Iran et religion d’Etat depuis 1979, compte 12 imams, le 1er étant Ali, oncle et gendre de Mahomet). Le second personnage principal est une journaliste célibataire Rahimi (Zahra AMIR EBRAHIMI qui a obtenu le prix d’interprétation féminine pour ce rôle au festival de Cannes alors que la prestation de Medhi Bajestani est tout aussi remarquable), inflexible sur ses droits, qui enquête sur les crimes du tueur araignée (d’où le titre anglophone « Holy spider », l’araignée sacrée ou sainte). Cela permet de montrer le machisme et l’aliénation de la société iranienne (port du hijab, pas de femme seule dans les hôtels, drague lourde de la part des hommes, flics ou collègues, considérant toute célibataire comme une femme facile, etc.). Bien sûr, le régime iranien (le tournage s’est déroulé en Jordanie) n’est pas épargné [on retrouve l’ambiance, peut-être, moins poisseuse du film du Danois d’origine égyptienne, Tarik Saleh « Le Caire Confidentiel » (2017) où c’est plus la corruption du régime qui était montrée du doigt, juste avant la chute du président Hosni Moubarak] : les assassinats de prostituées arrangent bien les autorités qui ne débordent pas de zèle pour trouver le coupable même si un procureur explique à la journaliste qu’il n’y a pas de fatwa concernant l’élimination des prostituées à Mashhad car les femmes se prostituent en raison de leur pauvreté, qu’il faut combattre. Le tueur, sans regrets, ni remords, estime faire le djihad contre le vice en tuant les femmes impures. La justice n’est d’ailleurs pas complaisante à son égard (malgré le soutien de la population locale au maçon) spoiler: puisqu’il sera condamné à mort par pendaison pour 12 meurtres (sur 16 commis)
    . Outre un scénario bien construit (terrifiantes images finales montrant l’aliénation du fils), sans temps mort et renforcé par une musique angoissante et oppressante du Danois Martin DIRKOV (3e collaboration avec le réalisateur), le film évoque aussi le traumatisme qu’a subi l’Iran (au moins 300 à 500 000 morts) suite à la guerre (1980-1988) avec l’Irak (qui a envahi l’Iran, juste après l’arrivée au pouvoir de l’imam Khomeiny) et la solidarité qui s’est créée chez les anciens combattants.
    Nine
    Nine

    7 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    J' aime les thrillers qui font suivre simultanément le cheminement des enquêteurs et du tueur. Le sujet est prenant, et implacable sur la condition féminine en Iran, mais celà nous apprend-il grand chose ? Est-ce utile de filmer en temps réel autant de strangulations, scènes particulièrement dures ? Pourquoi la question sur la condition d'extrême pauvreté des femmes tuées n'est-elle pas posée au tueur et à ses proches ? Sur la fin on tourne toujours sur la même doctrine religieuse, cela finit par sembler long.
    Enfin, j'ai beaucoup apprécié le jeu de l'actrice principale, qui a un très beau rôle, mais de là à lui donner un prix à Cannes, je trouve cela exagéré.
    Juan 75
    Juan 75

    64 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2022
    La réalisation est implacable et d'une dureté à la hauteur de son sujet c'est-à-dire la violence faite aux femmes en Iran mais plus largement dans le monde car il traite aussi de la prostitution sociale. Les acteurs sont extraordinaires et la lumière digne d'un grand polar. Le scénario est très bien ficelé et permet d'entrer dans la psychologie des personnages sans entraver la portée collective du message. Le prix d'interprétation féminine était une évidence lors du dernier festival de Cannes. La réalisation est soutenu par une musique qui donne un climat extraordinaire.
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