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    Les Nuits de Mashhad
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    Sébastien Le Gall
    Sébastien Le Gall

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2023
    L'intrigue y est présente malgré le fait que l'on connaisse le tueur d'entrée de jeu. Le jeu des acteurs est très bon. Le film est haletant car on ne sait pas comment ça va finir, toutes les pistes données semblent possibles
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    45 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 janvier 2023
    Une histoire tirée de fait réel. Un film sombre, dure mais important à montrer. J'avais pris une vraie claque au cinéma.
    L'histoire est palpitante, la réalisation est très réussi.
    Attention le film n'est pas à mettre entre toutes les mains.
    Une franche réussite !
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2023
    Cannes a encore frappé. Dans la mélasse, un caillou gras fait toujours mauvais effet.
    On a beaucoup entendu dire de mal du second film d’Ali Abbasi, internationalement intitulé « Holy Spider » avant d’être renommé sans mauvais goût par les distributeurs français : « Les nuits de Mashhad ».

    Etonnamment, le film a posé problème à beaucoup d’accrédités au fond de leur velours rouge et de leurs souliers vernis. En effet, un film sur quatre se défend des perceptions bien-pensantes du spectateur européen et affirme mordicus une pensée politique qui, il est vrai, peut se nicher sous un geste esthétique qu’il faut regarder par deux fois.

    Voilà ici l’exemple-type d’un film qui vaut beaucoup plus que ce à quoi il a été réduit ; à savoir, a-t-on pu lire, une oeuvre complaisante voire fascinée par la pourriture qu’il dénonce, enfoncant des portes ouvertes. Pourtant, j’aimerais bien demander qui avait vraiment vu auparavant dans la catégorie fait divers sordide et film de dénonciation, un regard aussi tendu et au cordeau sur la corruption idéologique, sociale, philosophique et fondamentalement intrinsèque de l’Iran. Il est vrai qu’Abbasi revêt son film, dès le début, d’un montage sonore et de gros plans possiblement tapageurs. Il est vrai aussi que le film ne recule pas vraiment devant ces effets; mais qui donc a bien regardé au-delà, c’est-à-dire où mènent ces gestes de mise en scène ?
    En réalité, ils sont l’alphabet social, le règne audio-visuel et le détournement de la pensée que le récit met justement en scène.
    Abbasi sait ce que le cinéma permet de manipulation et de force, et il met ces outils au service d’une réflexion qui mérite une véritable relecture.

    On a pu lire des choses aberrantes sur le film, comme si tout le monde était justement tombé dans le piège du modèle du film criminel américain ; des lignes répétées jusqu’à plus soif ont été écrites sur le ridicule du tueur en série, d’une maladresse grotesque. Ha ! Mais voilà exactement de quoi parle le film. Non pas de la banalité du mal, mais bel et bien du mécanisme vertigineux d’un type comme un autre, c’est-à-dire aucunement génie du mal mais grain de sable dans un coeur social et religieux tentaculaire. Un type comme un autre, c’est-à-dire, justement, qu’un autre aurait pu le faire, ou bien tous les autres. Qu’est-ce là qui a donc pu faire rire les spectateurs ? Le film d’Abbasi parle magistralement de cette échelle de la société, de ce point de vue globalisant, et étrangement et aussi nihiliste soit-il, sans être détestable. La maladresse humaine, voire un brin idiote de ce père de famille enraye la machine à mythologies du cinéma criminel. Abbasi touche de près et courageusement le fond du problème, par la répétition des meurtres, leur séquençage violent et absurde, leur absence de maîtrise et d’anticipation, et montre avec une véritable acuité les sentiments tapis qui animent ces personnages-types. Honte, colère, désarroi, frustration de ne pas pouvoir servir Dieu pour une raison sainte, tout dans le film met à mal les mécanismes d’une dérive religieuse et sociologique inscrite dans l’Iran de Mashhad au début des années 2000. Sans surprise, la validité du discours fait tout autant réfléchir aujourd’hui où la question de la violence faite au femmes ressurgit partout sur le globe.
    En suivant le parcours désolé et désolant d‘un obscurantiste banal, Abbasi tend un puissant miroir aux sociétés religieuses de tout ordre ; si l’homme n’obéit pas à ses émotions réelles, à son empathie, et qu’il s’en remet abstraitement à l’Idée, alors nous devons tous reposer la question des fonctions religieuses dans le système social. Plus encore que ce schéma somme toute banal, le dernier tiers rabat les cartes en mettant en scène l’engouement de l’opinion public et la défense aberrante d’une purification par la violence. Le système politique et ses institutions, prises au piège, ne peuvent y répondre que par la corruption et l’impuissance.

    Fort de ce constat, Abbasi montre que la mise à mort de l’assassin, outre l’inchangé, renvoie purement et simplement les institutions juridiques au même statut que celui qu’elles éliminent ; un meurtre est un meurtre.
    Il faut voir ce film sec et gras, vraiment intelligent parce qu’il dépasse les normes primaires des points de vue et embrasse avec ambivalence le bon et le mauvais. Au final, aucun doute sur le regard dépité que l’auteur porte sur le monde ; les dernières images, glaçantes, montrent frontalement et avec une violence cette fois vraiment dérangeante, l’hérédité du crime. Loin d’être sans espoir, le constat demeure en revanche sans appel, et le film de se montrer bien moins paresseux que l’armada d’accrédités fatigués au fond de leurs fauteuils, Salle Lumière, à taper sur les doigts d’un vilain petit canard qui a fait la lumière sur l’ombre.
    DESFLIMS
    DESFLIMS

    48 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2023
    Résumé à la con : Une histoire aussi vraie que glauque entre une journaliste qui a une grosse paire d’ovaire et un mec à la masculinité bien toxique qui préfère cacher la poussière sous le tapis.

    L’avis cool : LES NUITS DE MASHHAD c’est un film aussi réaliste que poisseux qui vous balade dans une ambiance à mi-chemin entre une enquête où vous allez suivre les tribulations d’une journaliste engagée et la psychologie d’un tueur fanatique. Les acteurs sont impressionnants et délivrent avec beaucoup de justesse l’ambivalence d’une société iranienne des années 2000 qui entreprend son terrifiant basculement vers la condition des femmes toujours plus problématique et que l’on connaît aujourd’hui dans la société Iranienne.

    L’avis moins cool : Un film vertigineux à ne pas voir comme un simple polar qui traite d’un énième tueur en série. La seconde lecture plus politique du film qui aborde des thèmes chers à ce réalisateur et que l’on retrouve par ailleurs dans l’excellentissime BORDER (la différence, l’identité, l’aspect communautaire, etc) est presque plus intéressante que son concept de film noir tiré d’une histoire vraie qui souffre de quelques redondances, notamment au sujet de la reconstitution des meurtres. La musique de MARTIN DIRKOV est quant à elle absolument incroyable et risque de vous marquer durablement.

    D’autres polars du genre qui flirtent avec le glauque:
    - LA LOI DE TÉHÉRAN, 2021 - Saeed Roustaee
    - LE CAIRE CONFIDENTIEL, 2017 - Tarik Saleh
    PL06
    PL06

    10 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2023
    Un film captivant dès la première minute, et sans relâche par la suite même si l’on connaît rapidement le tueur… Car le scénario nous emmène au-delà du thriller, sur le drame de la corruption et d’une pensée provinciale conservatrice au-delà de l’imaginable. Ici ce ne sont pas les plus hautes autorités iraniennes qui sont en cause, mais des fonctionnaires à la base de l’échelle et une cette société qui a perdu des repères essentiels.

    Le jeu des deux principaux protagonistes est tout simplement bluffant. Zar Amir Ebrahimi dans le rôle de la journaliste, incarne une femme forte ô combien symbolique dans ce contexte de la société iranienne. Mehdi Bajestani dans le rôle du tueur, diaboliquement naïf et convaincu de sa démarche. Les seconds rôles ne sont pas en reste. Ensemble ils rendent ce film passionnant et puissant.

    On pourra trouver le scénario un peu excessif - avec une scène clef proche du genre western ; et on pourra regretter surtout d’avoir à endurer le côté répétitif de scènes violentes non édulcorées – peut-être pour que le spectateur ne minimise pas l’horreur des faits ? Etait-ce bien nécessaire ?
    Kana57
    Kana57

    44 abonnés 947 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Sous couvert d'un Film parlant d'un Tueur en Série Les Nuits de Mashhad dresse un bilan sur la Condition de la Femme et la Foi en Iran sous le régime des Mollah.Captivant et Puissant à la fois ne nous laisse pas indemne c'est Fort une vraie Réussite Bravo ⭐️⭐️⭐️⭐️
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2023
    Oscillant entre thriller et film social, "les nuits de Mashhad", évoquant l'assassinat de plusieurs prostituées, se révèle être une belle réussite. Prenant et vraiment intéressant, le film suit à la fois la journaliste menant l'enquête face au manque d'investissement de la police et le tueur en série, père et mari respectable aux yeux de la morale iranienne. C'est vraiment flippant et peu rassurant pour l'avenir de la femme iranienne, le film tombe à pic alors qu'un souffle de liberté et de rébellion soufle actuellement en Iran. Le film bien mené, bénéficie aussi d'une solide interprétation (le Pris d'interprétation féminine à Cannes parait justifié). Attention, par contre, les scènes d'agression des femmes peuvent paraître dérangeantes par leur réalisme.
    Benito G
    Benito G

    680 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2022
    Réflexion sur le statut et la condition des femmes dans le pays des Mollah, sur la misère des petites gens dans un régime dictatorial, Les nuits de Mashad vaut beaucoup pour la personnalité du tueur : père de famille respectable, fils aimant et "bon" musulman mais homme colérique et détruit par la guerre.
    Si visuellement le film reste à mille lieues du chef d'oeuvre de Fincher, loin de sa mise en scène millimétrées et fascinante, de ses images puissantes, sa thématique reste forte et j'ai personnellement trouvé la musique d'une noirceur sans pareille et les deux acteurs principaux parfaitement à l'aise.
    Si ce n'est le décor, ce n'est pas foudroyant d'originalité et pourtant la dernière partie du film trouve son "La" : on pourrait croire que l'histoire se mord la queue plutôt que dénoncer la corruption d'un gouvernement acquis à la cause masculine, quelque en soit le prix, en restant sur le constat d'une société gangrenée par la haine. Cependant le scénario impose son point de vue dans sa conclusion : car peu importe la décision finale de la justice, la graine de la haine a été semée (le fils la récolte) et le monde des Mollah est sauvé.
    mouitido
    mouitido

    6 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2022
    Rien a dire une, perfection. Proche du chef d'ouvre, il manque pas grand chose.
    Ici, on joue, pas vraiment avec nos nerf. Mon on nous prend souvent a contre pied.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    88 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    C’est un thriller, basé sur une histoire vraie, retraçant l’histoire d’un serial killer ayant décidé de «purifier» Mashhad des prostitués au nom de dieu. Il est réalisé par Ali Abbasi, un réalisateur Danois d’origine Iranienne. On comprend très vite pourquoi le film n’a pas été tourné en Iran, tant le film critiquera la misogynie extrême du peuple, la corruption de sa société et la façon dont elle a accouché d’un tel monstre.

    De même ce n’est pas anodin qu’un des premiers rôles soit campé par Zar Amir Ebrahimi, une Iranienne qui a été condamnée et a dû fuir son pays, suite à la divulgation d’une sextape. Elle y incarne même une journaliste dont le personnage fictif qui a été créé pour le film et qui en deviendra même la représentation de la misogynie subit par les femmes.
    Mais même si elle a un rôle central concernant la traque du tueur, le film surprendra en prenant le parti pris de faire du personnage du psychopathe son protagoniste, incarné par un Mehdi Bajestani glaçant.

    La première partie est un thriller très cru et naturaliste. Il mettra constamment le spectateur dans une situation de malaise, jusqu’à filmer les meurtres de façon très crue et frontale, mais sans jamais être dans la complaisance, en montrant justement ce que la société ne voulait pas voir à l’époque.
    Mais le film prendra réellement son envol dans sa deuxième partie après un virage assez surprenant (j’aurai d’ailleurs même aimé que le film s’attarde plus sur cette partie). Il deviendra même passionnant par le regard qu’il porte sur la société Iranienne et pouvoir de masse qu’une religion peut avoir sur le peuple. En ce sens, il rappelle la très bonne série SUR ORDRE DE DIEU, où il est aussi question de féminicide et de la place de la femme dans une communauté mormons.

    Bref un triller extrêmement efficace et perturbant. Un film qui fera se questionner le spectateur et clairement ne le laissera pas indemne, à l’image de sa scène finale aussi terrifiante que lourde de sens…

    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    AK13
    AK13

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2022
    Un film superbement réalisé, qui nous tient en haleine et nous éclaire sur la question de la prostitution à Mashhad à travers un fait divers.
    Belle illustration du combat de cette journaliste, même si le prix d'interprétation pose un peu question !
    mat niro
    mat niro

    363 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    "Les nuits de Mashhad" est une véritable claque surtout quand l'on sait que ce tueur a sévi en 2000. A travers le personnage de Saeed, c'est toute la société iranienne qui est mise devant ses contradictions. En assassinant 16 femmes "de petite vertu", celui-ci obtient l'adhésion de la population malgré le travail remarquable d'une journaliste pugnace. Sinon, pour ce qui est du rendu du film, les scènes d'assassinat par strangulation sont saisissantes de réalisme tout comme l'issue finale, inattendue sans en dire trop. Un thriller où la religion n'est jamais très loin. Haletant.
    Hervé L
    Hervé L

    80 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2022
    Un film un peu glauque et pas très réaliste sur une journaliste qui se fait victime pour traquer un assassin qui tue pour son plaisir et au nom de Dieu. Bienvenue au pays des fous
    Simoun
    Simoun

    11 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2022
    Cru et cruel, mais fort et poignant. Malgré une violence qui frôle l'insupportable, on reste captivé du début à la fin.
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Le serpent se mort la queue.

    L’ouverture du film est extrêmement efficace. Cependant, couplée à l’exposition, elle rend la première moitié du film complètement prévisible. Ensuite on embraye sur une seconde partie bien plus intéressante et on se fait balader jusqu’à la fin, imprévisible : tout peut arriver.

    La photo est réussie, les acteurs jouent bien, et avec un tel sujet, c’est difficile de ne pas apprécier le film.
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