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    Beau Is Afraid
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    3,2
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    165 critiques spectateurs

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    John M
    John M

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mai 2023
    J.'ai détesté ce film totalement déjanté, sans queue ni tête. L’œuvre abscons d’un psychopathe qui méprise les cinéphiles. Un film de 3 heures totalement insensé et où les spectateurs s’éclipsent au fur et à mesure de ce délire psychiatrique.
    Niels M
    Niels M

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2023
    J'ai pas l'impression d'avoir assisté à un mauvais film, mais j'ai la désagréable sensation d'être passé à côté du message du réalisateur et de sa vision.

    Et j'ai vraiment senti les 3h dans la salle de cinéma là où d'autres films de la même durée m'ont donné l'impression de passer en un claquement de doigts
    raphael Guedj
    raphael Guedj

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2023
    On est rapidement perdu sur 3h de film mais Joaquin Phoenix est juste un génie. C'est dommage il me manque un petit peu plus de cohérence (avis personnel) mais c'est extrêmement bien filmé et les acteurs jouent très bien.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2023
    Quelle dėception, réalisateur très prometteur, Ari Aster signe un film assez raté qui ėvoque maladroitement le cinéma de Spike Jonze et Charlie Kaufmann quand il ne lorgne pas du côté de chez Lynch et Gilliam. Ces références mal digérées empêchent le film traversé de quelques moments de bravoure qui permettent au film de ne pas sombrer totalement dans la médiocrité d"autant plus que le film qui débute comme une sorte de trip absurde prend rapidement la forme d'une ennuyeuse et pénible leçon de psychanalyse. L'ensemble est assez grossier et schématique jusqu'à un final théâtralisé â l'excès. Bref, c'est très décevant et surtout très long malgré l'incarnation de Joaquin Phoenix.
    traversay1
    traversay1

    3 556 abonnés 4 851 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Baudelaire l'avait écrit, en son temps : le beau est toujours bizarre. Et pourtant, il n'avait pas vu le troisième long-métrage d'Ari Aster, le genre de film on ne peut plus clivant, et pour le plus grand plaisir du cinéaste, se plait-on à supposer. Les deux premières heures de Beau is afraid sont fantastiques, commençant sur le mode 'Maman, j'ai raté l'avion !", et se développant tel un Alice au pays des merveilles ou même un After Hours, névrosé. Puissance narrative, vision hallucinée de l'Amérique décharnée, éclats de grotesque et d'absurde à l'effet comique certain, jeu grandiose de Joaquin Phoenix, virtuosité tranquille de la mise en scène : c'est fait, on le tient, le Grand œuvre astéroïdal, susceptible de sidérer, au-delà du clan des admirateurs de Hérédité et de Midsommar. Sauf qu'il reste encore une heure de projection et que, pour parfaire son éclat d'auteur, Aster va ébrécher son bel édifice à grand coups de boutoir de symbolisme et de fantasmes post-oedipiens mal digérés. La dérive est fatale, elle devient même embarrassante par son obsession d'en rajouter dans le délire pas très mince. Le film s'auto-désintègre avec plus de volupté chez le cinéaste que parmi les spectateurs, légèrement fatigués par une telle charge surréaliste, et voilà, en définitive, Ari Aster l'a bien achevé son "grand film malade."
    AugusteMars
    AugusteMars

    32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2023
    On ressort du nouveau film de Ari Aster divisé, partagé entre des émotions contradictoires, sans savoir si Beau is Afraid tient du génie absolu ou du ratage complet. Si j'ai choisi de le placer dans la 1ère catégorie, c'est parce qu'il y a une chose qu'on doit reconnaître, qu'on aime ou pas l'œuvre : Ari Aster nous offre du quasiment jamais-vu, va au bout de ses obsessions et angoisses, déjà explorées dans ses films précédents, du propos de son film, de son délire, quitte à se mettre tous les spectateurs à dos dans la scène finale, la plus excessive, la plus grotesque, la plus cruelle de toute, dans un film qui l'est pourtant infiniment.
    Excessif, Beau is Afraid l'est, et c'est bien ce qui divise. À bas la finesse et les préparatifs, on plonge dans le bain tout habillé et sans avoir vérifié l'eau avant. Grotesque, il l'est jusque dans ses moments d'horreur absolue et surtout dans ces moments là (la première partie est absolument dingue) , et c'est pourquoi le film est si cruel, il n'offre pas d'échappatoire à son personnage, pas de happy end ni de repos possible.
    spoiler: Ainsi, à chaque fois que Beau pense trouver un moment de repos, c'est pour mieux continuer la course, encore et toujours.


    Le génie d'Ari Aster tient finalement à ce que son œuvre soit aussi excessive, aussi démonstrative, et qu'elle arrive pourtant si bien et toujours à nous surprendre, à nous perdre. On ne sait jamais qui de Beau ou du monde qui l'entoure est le plus cinglé, on ne sait jamais qui de lui ou de sa mère est le plus égoïste, le plus hypocrite, et toutes les interprétations sont possibles. À celui qui a vu ses deux premiers longs-métrages, Ari Aster tendra des perches (l'arrivée dans la forêt, qui rappelle Midsommar), qu'il retirera aussitôt pour mieux bousculer ensuite tout le monde, et au final, il n'y a pas plus "astérien", dans les obsessions, dans l'horreur glaçante et malaisante, et pourtant grotesque, dans l'efficacité redoutable du montage et du cadrage, que Beau is Afraid.
    Et c'est finalement ce qu'on retient de Beau, qui semble être, à trois longs-métrages seulement, un accomplissement dans le cinéma d'Aster, à tel point qu'on se demande si il arrivera à se renouveler alors que son prochain film, toujours avec Joaquin Phoenix, est déjà teasé. Après être passé maître du film d'horreur avec Hérédité, avoir transcendé et renouvelé le genre avec brio dans Midsommar, Aster nous offre une œuvre radicale, sans compromis, inclassable.
    Qu'on aime ou pas Beau is Afraid, on ne peut reconnaître que l'œuvre est déconcertante, que c'est une des propositions de cinéma les plus stimulantes et originales de ces dernières années, et je ne vois pas comment on pourrait s'ennuyer pendant ces 3h de cinéma, qui nous propose tellement de choses en un film qu'on croirait en voir plusieurs à la fois. On doit reconnaître aussi une science de la réalisation et du montage remarquable, un casting 5 étoiles, et une scène d'animation proprement hallucinante.
    DESFLIMS
    DESFLIMS

    46 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Un film avec des grosses baloches :

    Résumé à la con : Un mec aussi touchant que névrosé lutte pour survivre face à son plus éminent adversaire : lui-même.

    L’avis cool : Même lorsqu’il ne met pas le registre de l’horreur au premier plan, Ari Aster reste le maître du malaise. Poser vos fessards dans la salle d’un BEAU IS AFRAID aussi hallucinogène que virtuose c’est la certitude de sortir de là un peu plus barré que vous n’y êtes entré. Que vous appréciez ou non cette exigeante balade, ce réalisateur vous offre la certitude de découvrir des cadres et des images de cinéma que vous n’avez encore jamais vues et qui vous marqueront durablement.

    L’avis cool x2: Dans cette descente aux enfers à l’humour parfois grinçant, les époustouflantes ruptures de ton qui caractérisent si bien le travail d’Ari Aster sont bien là. Mais plus encore que dans ses deux précédents films, la narration de BEAU risque de perdre quelques spectateurs au passage. Avec 2h59 minutes au compteur, pour ceux-là, le tourment risque de sembler interminable. Le design sonore est lui, comme toujours, fracassant et vous emporte durablement dans cet étourdissant cauchemar.

    Si tu veux voir d’autres films avec des gens tourmentés :
    - INLAND EMPIRE, 2007 - David Lynch
    - BARTON FINK, 1991 - Joel Coen, Ethan Coen
    gérard
    gérard

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Ce film est extrêmement pénible à voir. Joaquim Phoenix le porte à bout de bras mais qu'est il venu faire dans cette galère ?
    Carole B
    Carole B

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2023
    passez votre chemin. film sans queue ni tête. dans la tête d'un psychopathe. angoissant et sans intérêt. qu'est-ce que Joaquin Phoenix est allé faire dans ce film !
    Nicolas Aydar
    Nicolas Aydar

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Fan absolu d'Hérédité et Midsumar, je discerne dans ce troisième long-métrage les obsessions et la marque de fabrique d'un réalisateur prodige qui est définitivement à suivre. Je pense qu'il faut accepter que le film n'est qu'une expérience cérébrale (et viscérale) emmenant le spectateur dans l'état d'angoisse permanente du personnage principal.
    Cool_92
    Cool_92

    285 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Ce film est un très gros délire sorti tout droit de l'esprit d'un réalisateur de génie. Attention, c'est un film complexe, tordu et labyrinthique qui ne plaira pas à tout le monde. Je suis personnellement très mitigé : j'ai beaucoup apprécié la première partie du film assez cauchemardesque mais beaucoup moins pris par l'odyssée du personnage qui est assez redondante. La mise en scène est souvent brillante avec des idées incroyables à chaque moment clé, l'interprétation de Joaquin Phoenix est géniale comme à son habitude. Pourtant j'en veuf à Aster d'avoir voulu faire un film somme de ses talents, un film collosal, abstrait et surtout incompréhensible. Un peu comme Aronovsky avec son film Mother. Et puis c'était long, les 45 dernières minutes sont éreintantes. C'est une expérience intéressante et malaisante à vivre malgré tout. Chaque spectateur aura son ressenti. Le film va diviser.
    Leo
    Leo

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2023
    Film qui dépeint un périple d'un point de vue totalement subjectif. Le spectateur devra recomposer la réalité derrière ce récit, à la manière d'un enquêteur sous champignon.
    Vadim l'humain
    Vadim l'humain

    7 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2023
    spoiler: C'est Truman show mais son père c'est une bite[spoiler]

    Incroyable ! Onnirique ! Incourtournable ! Dejà oscarisé ! Mais quand A24 s'arreta ?!
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Ari Aster en deux films à concrétisé une percée qui l'a directement placé au sommet, entre adulation et détestation, le type à quoiqu'il advienne su se démarquer et incarner un nouveau courant. A titre perso, Hérédité et Midsommar m'ont filé pour l'un les jetons comme jamais, pour l'autre une forme hybride de fascination / répulsion tout aussi terrifiant et dont j'ai à la fois hâte et un peu peur de redécouvrir ...

    J'attendais donc Beau Is Afraid avec un mélange d'appréhensions et d'impatience. Bon, sans tourner autour du pot, je ressort de la séance un peu déçu ! Ari Aster, nous pond ici une sorte de Big Fish ( Tim Burton ) sordide qui entretien une correspondance avec un Only God Forgives ( Nicolas W. Refn ) et plus surprenant encore avec un Judd Appatow époque 40 ans toujours puceau. Pour le dernier, j'abuse volontiers. Pour ce qu'il en est de Refn, en revanche, il partage le syndrome de destruction massive, détruire ce qu'ils ont bâtit, une mégalomanie que je respecte, sans y adhérer, mais après tout, on va aussi au cinéma pour vivre des expériences qui nous sortent de nos cocons ... Aucun doudou style donc !

    Aster, en cinéaste du cauchemar nous incite à prendre tout de biais et gouter sa texture mixé sous le joug de la farce dénonciatrice, avec une bonne grosse touche de grotesque en prime. Il dépeint une ribambelle carnavalesque sur fond d'un message d'un cynisme malsain, d'une charge halluciné du système victimaire, d'une relecture de la société ici vu par la manipulation à outrance, dans l'exagération de sa soumission pour infléchir un prisme de l'autoritarisme confondant dans une même malle tout se maux actuels. Il m'arrive d'être client mais là je sèche !

    Coté dystopie et psychédélisme sociétale et politique, je lui préfère les films de Jordan Peele, voir le décrié Don't worry Darling d'Olivia Wilde. D'autres films sur ses vingt-cinq dernières années comme Twin Peaks, The Truman Show, Sorry to Bother you, Under the Silver Lake ou encore l'incompris Southland Tales de Richard Kelly ont su à mes yeux capté ce quelques choses de détraqués dans le système sous couvert de furia caractérisé, chose que ne parviens qu'a moitié Ari Aster avec Beau is Afraid. Les scènes de son appartement au début du film étaient pourtant assez imbriqué dans la dérégulation. A oui, dans ma liste, j'ai faillit oublié le Titane de Julia Ducournau qui saisissait la charge à la Cronenberg pour en ressortir un matériau, brutal, fugace, branlant mais utile ... Car ici c'est gratuit !

    Joaquin Phoenix, acteur de génie, à aussi attrapé la mauvaise piquouze ! Il parodie la parodie, œuvre à grands renforts de surjeu, pour la gloire et le phénomène de caste de la zone qui en redemande après une incroyable prestation en Joker qu'il avait dynamité à sa sauce. Two Lovers me semble loin à ce moment ...

    Le pire, c'est qu'en terme de visu, le film est correct, même assez chouette, mais sans trop vraiment m'intéressé ... J'ai par 2 ou 3 fois vraiment faillit piqué du nez, chose qui m'arrive pas non plus de manière très courante ! L'ennui est significatif et symptomatique de mon incompréhension non pas de l'histoire, de certains points mais belle et bien de la manigance de son manège, ou le serpent ce mord la queue, et puis basta ...

    J'ai sans doute raté un truc, mais pour moi, Beau is Afraid ne l'a pas fait ...
    Lolallociné
    Lolallociné

    32 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Tres bon film mais également tres compliqué (mon père est en train de débattre avec lui même parce qu’il a rien compris et qu’il pense que ça veut dire que le film est mauvais).
    Si vous êtes du genre de mon père et que vous aimez comprendre tout sur tout, je vais devoir vous déconseiller ce film… parce que c’est vrai qu’on y comprend pas grand chose.
    C’est une énigme permanente et moi j’aime bien ça, les acteurs sont également très bons.
    Bonus de point pour le travail sur les sons et la musique, on ne sait plus quelle est la limite entre la musique que les personnages entendent et celle que seuls les spectateurs peuvent entendre.
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