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LuicestTitou
1 abonné
2 critiques
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4,0
Publiée le 9 mai 2023
Pour moi, c'est le plus "soft" des Ari Aster jusqu'à maintenant. Une aventure digne du complexe d'Œdipe complètement hallucinante et philosophique ! Le film est long certes, mais chaque scènes montrent le pourquoi du comment à chaque fois et ce, malgré la longueur des plans. C'est une belle critique de la société, de la différence mais aussi une belle leçon sur l'importance de la figure maternelle dans la vie de tous les jours. Ari Aster nous montre une fois de plus que c'est un des réalisateurs de la nouvelle vague à suivre de très très près
Wouah, une proposition de cinéma comme on en voit très peu, car effectivement je ne sais pas vraiment si j'ai adoré ou pas, je pense me diriger vers le côté positif quand même. La mise en scène est génial, Ari Aster nous offre des plans vraiment très maîtrisés. Il y a toute une partie en animation qui est absolument sublime visuellement mais qui se détache de l'intrigue. Le film se coupe en plusieurs actes, le premier sans l'appartement de Beau est génial, ensuite le deuxième chez les Roger et Grace est très cool aussi, avec la présence de Denis Ménochet qui est très plaisante, ensuite sûrement le moment que j'aime le moins, lorsque Beau se retrouve dans la forêt, puis on termine avec le dernier acte où l'on retrouve la mere de Beau, qui est ma partie préférée. En plus d'une réalisation parfaite, on a un travail sur le son absolument formidable et ce dès la première scène (l'accouchement de Beau). Joaquin Phoenix est absolument formidable et nous offre une fois de plus une performance remarquable. 3h, c'est peut être un peu trop long mais en même temps trop court pour raconter tout ce qu'il y a a raconter.
Le syndrome typique d'un auteur trop sûr de lui à qui on a jeté des fleurs et qui se permet une odyssée boursouflée et vaine alors qu'il croyait nous pondre son chef d'œuvre ! Il y a autant de bonnes scènes que de pénibles , la dernière partie étant à peu près tout ce qu'il ne faut pas faire dans un trip intello. On gardera en souvenir une première partie assez absurde et cocasse (chez Beau et chez la famille chelou), puis on attend éventuellement des réponses mais non , Aster nous sert tout se qu'il y a de pires de le cinéma d'auteur ricain qui se regarde filmer : séquence d'animation indispensable pour être certifié auteur cool puis introspection œdipienne vu et revu. Et cette scène finale tout simplement nul là où le film aurait pu finir plus simplement hélas. Redescend un peu sur terre Ari et essaye déjà de nous pondre de l'inoubliable en seulement 1h45 et après on verra.
Un pur chef d'œuvre, un véritable trip sans limite qui nous accroche du début a la fin, que ce soir esthétiquement ou psychologiquement, c'est une masterclass, pas un film mainstream avec une histoire toute faîtes, ce qui explique sûrement que certaines personnes avec un sensibilité faible n'ont pas appréciez ce film qui pour moi entre dans mon top 10 des meilleurs films
Je savais à quoi m'attendre donc je n'ai pas cherché à trouver un sens à tout ce bazar. Car oui, Ari Aster nous invite dans une psyché névrotique qui partait bien, l'humour noir/absurde et la mise en scène inventive fonctionnant tout à fait. Mais s'en suivent 2 longues heures ensuite, pour conclure sur une fin pour le moins indéfinie. Les acteurs, et notamment les secondaires, sont brillants et certains passages vraiment réussis ensuite mais trop peu pour contrebalancer le flou et la lenteur exagérée des scènes. Enlever 30min de film n'aurait, je pense, pas changé grand chose, mais on pouvait attendre mieux d'un réalisateur qui a déjà prouvé qu'il était doué.
C'est un film perturbant, impressionnant, effrayant et surprenant, qui laisse des traces! Hors des sentiers battus. Quelle créativité! Tous les acteurs sont très bons, Joaquin Phoenix mérite un oscar, ainsi que le réalisateur. 3 heures qui passent très vite.
Le travail d'Ari Aster est à chaque fois impressionnant ! Le film "Beau is Afraid" est très complexe que forcément c'est un film qui n'est pas accessible à tout le monde. Pour ma part, j'ai adoré le film ! Moins bon que Midsommar mais quand même très réussi ! Une mise en scène excellente , une réalisation incroyable avec d'excellentes idées (la partie animation par exemple, est magnifique !). Un scénario très spéciale... mais que j'ai trouvé convaiquant et intéressant ! Le film se divise en 3 parties : Le début est PARFFAIT ; le milieu est bon mais assez "flou" mais la fin remonte très bien la pente !
Ari Aster ne cessera de m'impressionner ! Très bon film
Du grand Art !... Chapeau Ari Aster !!! Le film commence comme un véritable cauchemar, on se dit, on va vivre une torture mentale pendant 3 heures, un Bad Trip artistique. toutes ces phobies, paranoïa, doutes ou TOC, que certaines personnes subissent quotidiennement, ça pourrait arriver à n'importe qui , et finalement en rassemblant tous les différents éléments que l'on voit dans le film, on se dit que ça donne un scénario très intelligent, et ça tient la route. Du reste, tous les acteurs sont très bons. Mention Spéciale à Joaquin Phoenix et Patti Lupone, qui sont tous deux excellents et bien au dessus du lot.Excellent film à ne pas rater.
Long , trop long ... et trop confus ! Tout était tellement impossible que je pensais que Beau allait simplement se réveiller d'un long cauchemar..... et la fin m'a laissé sur ma faim !
Après ses deux premiers films qui ont bien marqué le cinéma d'horreur de ses 10 dernières années, Arri Aster était attendu et il est difficile de l'imaginer encore nous surprendre. et pourtant il parvient a le refaire. quitte à perdre la moitié de son public tellement il se permet tout dans ce film, du malaise, de l'horreur, de l'humour, du bizarre. le film a beau s'approcher des 3heures, il parvient a garder l'attention du spectateur car il n'arrête pas d'enchaîner les ruptures, ruptures de ton et rupture d'histoire, voyageant entre le présent, le passé et les délires de Beau jusqu'a ne plus discerner avec certitude ce qu'on voit. Joaquim Phoenixi livre une prestation aussi incroyable que pour le joker. Du grand cinéma avec son lot d'images marquantes.
Étant un fan du travail de Ari Aster, grande fut ma déception face à cette ovni cinématographique bizarroïde dénué d’intérêt quelconque… C’est une proposition esthétique unique et originale nulle doute là dessus, mais le cinéaste a malheureusement poussé le curseur trop loin cette fois en théâtralisant beaucoup trop les choses et en choisissant le mauvais goût comme étendard… Une œuvre plombée par une lenteur exaspérante et un recours systématique à la métaphore ce qui rend l’ensemble assez assommant…
Farce grotesque et lamentable qui vous embarque pour 3 longues heures dans une tambouille de psychologie de comptoir à deux balles.
Les films américains sont de plus en plus décevants. Qui est donc ce réalisateur qui méprise son public au point de lui servir cette horreur faussement déguisée en chef d'œuvre ?
Tout au long du film, une mère castratrice (il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer toute la grossière mise en scène de l'emprise de la mère sur le fils, vu et revu, lu et relu, aucune originalité). Au milieu, un espèce de conte ridicule pour nous montrer ce que le personnage aurait pu devenir sans sa mère...que c'est long...je passe les scènes débiles dans la maison de la mère, manipulatrice bien évidemment, tout est articulé de manière à appuyer très lourdement le passé des personnages, oh mon dieu on ne s'y attendait pas.... la mère était rejetée par sa propre mère ou une bêtise dans le genre et puis à la fin un penis géant dans le grenier...alors là je n'en revenais pas...ce film est immonde, aucune finesse, on apprend rien. Seules s'articulent des scènes sans cohérences pour les vieilles américaines qui pourront raconter à leurs amies qu'elles ont tout saisi de la psychologie humaine autour d'un verre de vin dégueulasse... bref fuyez si vous vous attendez à quelque chose de subtil.
PS : les critiques dans lesquelles des internautes se targuent d'avoir repéré tel ou tel procédé ou référence montrent bien que le film n'a aucun intérêt si ce n'est celui de flatter l'égo des amateurs qui croient voir un chef d'œuvre que leurs grands esprits surdimensionnés sont parvenus à décrypter.
La vie de schizophrène est loin d'être un long fleuve tranquille ! J. Phoenix va finir bien perturbé avec ses rôles & costards qu'il endossent, ou rentrer dans le Tête de John... de BEAU ! Voyage assez sidérant mais aussi vision bien déglinguée & cash des états-unis & de l'american way of life, sous Trump & Biden. Les excès de tous types > comportementaux - style de vie [lorsque déjà tu en as une...] et bien évidemment pour faire passer toute cette merde : les "médocs" - opiacés & autres drogues & l'indicible ultraviolence. Bref, tout ce qui déboulent très bientôt ici-même, comme le chantait J. Higelin, il y a bientôt 5o ans ! Ce qui m'a vraiment emballé est ce côté "loupe" plutôt drôle dans la 1ère partie, façon Brazil de T. Gilliam, puis cela vire au Conte hallucinatoire, un peu comme chez P.T. Anderson (The Master [déjà avec Phoenix] ou There Will Be Blood ou même Phantom Thread & Magnolia) mais juste en bien moins bon... pour finir en totale bouffonnerie vraiment Too Much, qui était à mon sens largement évitable !
Les deux premiers films d'Ari Aster ont été des réussites totales et impressionnantes par leur inventivité dans un genre souvent étouffé par ses codes. Autant dire que j'attendais le troisième avec une certaine impatience. Les 40 premières minutes sont une claque absolue, je pense même que jamais l'anxiété et le stress d'un personnage n'ont déjà été filmés de manière aussi puissante. Et puis dès l'instant où notre héros quitte son biotope le film déroule pendant plus de deux interminables heures le "gloubiboulga" psychanalytique d'un auteur qui se fait plaisir avec un onanisme visuel quelquefois tranchant, souvent très lourd et même plutôt ridicule, comme la scène du grenier par exemple. Tout le monde a eu, a, aura des problèmes avec sa mère, certains artistes ont bâti leur carrière là dessus mais Ari Aster le fait avec l'une des manières les plus grotesque et ennuyeuse qui soit. Phœnix brille comme d'habitude en jouant les dépressifs, une performance presque trop habituelle et aucune prise de risque de la part d'Aster.. Alors si je dois retenir un mérite à ce film c'est celui de ne pas s'inscrire dans la lignée des deux premiers, on est clairement plus dans la tragi-comédie que dans l'épouvante et aussi sans doute son côté tellement particulier que son appréciation dépendra de votre "état" quand vous le regarderez. Peut-être qu'une deuxième vision ferait bouger les curseurs, mais je n'en ai pas la moindre envie. Ni cette année. Ni dans les dix prochaines.
Le film semble bien parti lors de sa 1ere heure mais on commence à subir la 2e et on arrive sur les genoux à la fin de la 3e. On ne comprend pas vraiment vers quoi veut nous amener Ari Aster.