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PASCAL C
8 abonnés
174 critiques
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2,5
Publiée le 24 mai 2023
Tous les acteurs sont excellents, les décors époustouflants, quelques interrogations sur le sens de la vie...alors pourquoi ai je le sentiment d'être un idiot après ces 3 heures ?
Un très bon film comme nous n'en avons jamais vu. Il n'est certes pas à la portée de tous de part sa durée et sa première partie qui n'est pas des plus divertissantes bien qu'elle soit très intéressante et très réussie. Dans la globalité, le film est réussi, original, perturbant, intéressant, Ari Aster arrive à nous mettre le doute entre la réalité et l'imaginaire de Beau, qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est de l'interprétation, au final nous avons le même regard que Beau face aux évènements. La dernière partie prend à contre-pied le reste du film et c'est une surprise je ne m'attendais pas à ça. Je conseille ce film aux plus courageux d'entre vous.
Un film magnifique, tout simplement. Tout se passe selon le point de vue de Beau, le personnage principal, et le réel se mélange parfaitement à l'imagination, sans jamais quitter une certaine logique. Bien-sûr, c'est un film qui pousse à l'interprétation, mais même sans essayer d'interpréter et en se laissant bercer par le film, l'expérience est géniale. Chaque scène est magnifique, les cadrages et les idées scénaristiques sont toujours à la hauteur de nos attentes. Mais effectivement, ce n'est pas un film comme on en a l'habitude, mais c'est une expérience à ne pas louper en salle.
Après le psychologique "Hérédité" et l'anxiogène "Midsommar", Ari Aster continue de bousculer les codes du film d’horreur avec l'inqualifiable "Beau Is Afraid". Pendant 3h, le film et son comédien Joaquin Phoenix nous emmènent là où on ne les attend jamais, dans un univers violent et pourtant réaliste, dans une atmosphère anxiogène et étrangement tendre. "Beau Is Afraid" navigue sans cesse dans les genres pour mieux nous troubler, mais sans jamais nous perdre. Une odyssée expérimentale et sidérante qui se vit plutôt qu'elle ne se raconte.
Très long. Les thèmes abordés sont intéressants : l'amour maternel, la paranoïa, la relation mère juive-fils, les thèmes du cauchemar et les peurs d'enfance... mais le traitement est ennuyeux, assez grossier et met mal à l'aise.
Difficile de juger durement un film qui semble si personnel pour son créateur. Pourtant, je ne peux cacher la légère déception de la seconde moitié du film, qui certes fonctionne pour le récit, mais allourdit des thématiques rendant le visionnage un peu long. Le film mérite ses étoiles rien que pour son premier chapitre qui répond à toutes les promesses d'un cauchemar éveillé kafkaïen, même si cette métaphore est encore une fois alourdit pas la scène finale.
nul sans queue ni tête aucun fil conducteur les scènes se répètent sans évolution d'intrigue un galimatia pseudo psychanalytique 3 heures perdues car plus le film est nul et plus les réalisateurs nous infligent un calvaire interminable
Un film sans queue ni tête, avec plein de séquences certes drôles mais trop tirées par les cheveux, pleine de non sens. Phoenix n'est pas dans son meilleur rôle, l'acteur interprétant le jeune Beau n'est pas bon. Par contre, Félicitations pour la séquence animée qui laisse bouche bée tellement elle est bien "ficelée" !
Un film très perturbant d'Ali Aster qui, par cette production, montre au plus grand nombre que le cinéma va bien plus loin que du simple divertissement. Un film a voir et revoir!
Le début impose d'emblée une atmosphère paranoïaque et schyzophrène avec un personnage principal qui semble être doté d'une multitude de soucis psychologique à tel point qu'il a une excuse mytho pour ne pas rejoindre sa mère comme cela était prévu. L'environnement de Beau est aussi claustrophobe et dangereux dans un quartier qui n'est pas loin d'avoir toutes toutes les caractéristiques d'un état post-apocalyptique. On remarque que l'histoire est chapitré avec des parties soit psychédéliques, soit fantasmagoriques, nous perdant entre présent et réalité ou rêves et cauchemars. Le film est comme une succession de sketchs qui paraissent parfois indépendants du reste de l'histoire. Alors oui, on se doute que tout est issu d'une psychologie de comptoir mais comme cela ne permet pas de relier les différents "sketchs" de façon probante on n'y voit rien de bien cohérent dans un capharnaüm narratif. Et pourtant, plusieurs scènes restent impressionnantes, ou fascinantes, riches et foisonnantes parfois comme la première partie et la partie "théâtre" champêtre. Mais ça reste un ensemble bancal, inabouti ou maladroit surtout avec une durée de 3h qui devient une expérience très expérimentale. Site : Selenie.fr
Bienvenue à la fête foraine psycho-maniaco-dépressive d’Ari Aster. Il y a quelques éclats de Jim Jarmusch, de Polanski et de Woody Allen, mais rien de comparable dans la démesure cauchemardesque, ou le rire sera à votre seule défense. quel grand film, dont j’espère que la mère du réalisateur ne le verra pas, tellement il est choquant, indécent pour certains et traumatisant pour d’autres. Mais qu’est-ce que ça fait du bien d’être choqué, remué, malaisé, dans ce monde cinématographique très aseptisé de films d’actions ou les fadaises de pseudos standupeurs constituent le seul effet spécial (je vise ici le troisième opus des Gardiens de la Galaxie).
Quand Joaquin Phoenix fait un message de prévention en disant de ne pas prendre de champignons avant d'aller voir le film, on comprend parfaitement en sortant de la séance ! Ari Aster s'éloigne du côté très horrifique de ses deux premiers films, mais il reste toujours ce sentiment d'angoisse et de malaise dans son dernier, comme si l'on vivait un cauchemar éveillé à travers les yeux de Beau. On ne comprend pas forcément tout, mais on décèle bien le thème du film sur les relations toxiques entre une mère et son enfant. C'est très psychologique et métaphorique, parfois un peu trop, mais on ne pourra pas reprocher au réalisateur d'avoir fait un film avec des idées et visuellement très soigné. Je pourrais cependant lui reprocher un rythme inégal, autant la première partie m'a littéralement scotché d'effroi à mon siège, autant j'ai eu du mal à rester accroché vers le milieu du film, avant heureusement une dernière partie qui redevient plus intéressante. Certains vont aimer, d'autres détester, mais ce qui est sur, c'est que l'on ressort en ayant la sensation d'avoir vécu une sacré expérience. De plus, Joaquin Phoenix nous épatera toujours autant.