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    Beau Is Afraid
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    165 critiques spectateurs

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    michel C
    michel C

    36 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juin 2023
    Difficile de faire plus déjanté ! Le film commence comme un cauchemar éveillé...persiste dans cette veine même dans les scènes les plus apaisées dont on sent qu'elles vont rapidement tourner vinaigre. Le réalisateur/ scenariste doit mal dormir la nuit ! Belle interprétation de Jacques Phenix en névrosé apeuré. Mais honnêtement si on rigole souvent devant la noirceur extrême et le caractère absurde des situations, si on est maintenu dans un malaise permanent visiblement souhaité par le réalisateur, si il y a des trouvailles intéressantes et des rebondissements etonnants, le film s'éternise et on finit par avoir hâte qu'il se termine.
    stlchn
    stlchn

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Le début nous plonge dans le monde effrayant de Beau. Les scènes s'accumulent et l'histoire est toujours surenchérie. On a du mal à suivre et comprendre l'intention derrière les images. La boucle est légèrement bouclée malgré des scènes absurdes et étranges et le fait que cela parte dans tous les sens. On reste sur notre faim pour certaines scenes. Joaquin Phoenix joue merveilleusement bien, bien qu'on ne voit qu'une partie de ce qu'il peut faire
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Un film fou furieux qui tente tout au risque de nous perdre. Encore une fois, Joaquim Phoénix est saisissant dans ce rôle d’homme paniquer. Sans oublier que visuellement c’est juste incroyablement beau (sans mauvais jeu de mots). Une proposition audacieuse et tonitruante comme sait nous en proposer A24 nouvelle pépite hollywoodienne en termes de studios.
    shannaraclara
    shannaraclara

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2023
    Pour rappel, ce film a pour synopsis : Beau tente désespérément de rejoindre sa mère. Mais l’univers semble se liguer contre lui…

    Ari Aster est un réalisateur américain que je trouve tout simplement fabuleux. De lui, je n’ai partout vu que Midsommar (2019), et j’ai de suite aimé son univers tout à fait loufoque, mélangé de fantaisie et d’horreur. À l’annonce de son futur projet Beau Is Afraid, je n’ai pas pu résister quant à l’envie de l’expérimenter au cinéma… et j’ai tellement de choses à dire à propos de ce film qui m’a clairement marqué à tout jamais !

    Tout d'abord, il est vraiment très fascinant et si bizarre à la fois que ça en devient presque dérangeant. Ce film d’une durée de 3 heures était un pur chaos; mais un beau chaos ! Tant de choses se sont passées et je ne savais pas quoi en penser ? Je me suis parfois un peu perdue dans l’histoire, mais l’expérience (ce que je recherchais vraiment) a été incroyable. Je pense sincèrement que c'est de loin le meilleur rôle que Joaquin Phoenix ait pu nous livrer ces dernières années.. cet homme est tellement talentueux.

    Le film est ainsi découpé en trois parties, la première étant ma préférée. Dans ce que j’appellerais l’introduction, nous découvrons le personnage Beau (joué par un Joaquin Phœnix au sommet de son talent). On découvre alors de façon rythmée et dynamique, sa façon de vivre et on en apprend un peu plus sur ses traumatismes du passé. Beau a une relation compliquée avec sa mère castratrice, c’est d’ailleurs ce qui fera tout l’objet du film. Durant les soixante premières minutes, je suis passée par toutes les émotions quant à ce drôle de personnage. J’ai eu peur pour lui, puis j’ai eu pitié et enfin, j’ai été triste. Le quartier où il vit est témoin de tous les vices humains, on passe de la folie pure à une déshumanisation qui nous mettrait presque mal à l’aise, nous en tant que spectateur. Cette folie est retranscrite par le réalisateur à travers une série de phénomènes presque irréels, les papiers glissés sous sa porte, les inconnus qui rentrent dans son appartement, les clés volées… l’atmosphère y est tout à fait oppressante, sombre, bizarre et même parfois dérangeante. On est gêné, on se demande comment Beau a atterrit dans ce quartier mal fréquenté. À plusieurs égards, on aurait presque envie de détourner le regard, mais Ari Aster nous oblige à regarder le pauvre Beau subir une vie qu’il déteste.

    La deuxième partie était très agréable à regarder, car très colorée, et peut-être encore plus effrayante que la précédente. On retrouve un Joaquin Phœnix tout à fait hypnotisant dans son rôle, et au fur et à mesure que l’on découvre son passé en image, on finit par totalement le prendre en pitié. Parfois, j’ai eu l’impression d’être plongée dans un rêve et c’est ce qui fait toute la magie du cinéma d’Ari Aster. Cet homme est plein d’imagination ! Mention spéciale aux costumes et aux paysages que j’ai trouvé exceptionnels.

    Plus on avance dans le film, plus l’atmosphère s’assombrit, si bien que la dernière partie est pratiquement qu’obscurité. Je m’attendais à ce que cette troisième partie m’apporte des réponses, mais au lieu de ça, je suis restée sur ma faim avec encore plus de questions qu’au départ ! Des rebondissements, il y en a tellement que j’ai parfois eu du mal à les suivre. J’ai été trop absorbée par l’esthétisme du film que je me suis un peu égarée dans l’histoire. La mère de Beau (jouée par Patti LuPone) est parvenue à me terrifier moi aussi ! Bien que la fin m’est laissé sans voix, j’ai trouvé cette dernière partie bien plus sombre, terrifiante et inquiétante que les précédentes.

    Joaquin Phoenix est tellement talentueux, polyvalent et impressionnant. Il est parvenu à retranscrire à la perfection les angoisses et les traumatismes qui submergent son personnage, victime d’une mère qui l’a contraint à vivre dans la peur toute sa vie pour ne pas qu’il s’éloigne trop d’elle.

    J'ai vraiment besoin de voir ce film une seconde fois, car il y a beaucoup de scènes qui sont restées énigmatiques pour moi.
    DOUBLE B
    DOUBLE B

    23 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Un film qui ne laisse pas indifférent.
    Si l'on est angoissé pendant tout le film, on appréciera aussi l'humour noir qui s'en dégage.
    et le jeu des acteurs, tous assez bons.
    Concernant le propos, il ne s'agit pas non plus d'un grand geste métaphysique comme 'inception' 'the fountain' ou '2001, l'odyssée de l'espace', mais on ressent la volonté d'offrir au spectateur la vision du personnage, et par la même occasion, un miroir déformant d'une Amérique. En ce sens, Beau is afraid est un grand film.
    Les bémols, selon moi, sont les suivant ; d'abord, la durée, c'est beaucoup trop long ! En séance, j'ai regardé ma montre, et j'ai constaté une bonne dose de scènes inutiles, ou du moins, qui auraient pu être plus courtes. Ensuite, autre problème du film : les redites la relation filiale intense de complexe d'oeudipe, de mère castratrice, d'absence de père, de culpabilisation, d'emprise et d'abus, jusqu'au jugement final.... bref, on ne peut pas dire que c'est subtile... La thématique est rabâchée, et c'est honnêtement ce qui m'a le plus déplu. Enfin, si l'on retrouve la thématique cauchemardesque de l'Odyssée, les épreuves qui se dressent devant Beau sont parfois un peu indigestes, mais c'est surtout par le longueur inutiles plutôt que par le mise en scène, qui demeure superbe. L spoiler: a fin dans la grotte 'purgatoire' qui fait écho à la première scène du film et la sortie du vagin de sa mère m'a achevé, mais peut être pas autant que les gros sabots de la verge géante cachée dans le grenier avec son double réprimé.
    .. Tout le monde semble s'extasier devant cette métaphore que je trouve pourtant vraiment clichée et sans aucune subtilité.
    Bref, c'est un grand film, mais avec des grands défauts.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    183 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Dérangeant, troublant, on ne sort pas indemne de la projection de ce film qui va encore plus loin que Midsommer. Joaquin est extra ordinaire. Le film perd un peu de rythme dans la séquence animé. Cela démarre doucement comme une comédie dramatique et ça finit en segment perturbant. Un OVNI à voir !
    @placeoflucas
    @placeoflucas

    25 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2023
    La mise en image d'un cauchemar, mais qui dure 3heures. Ça serait sûrement la meilleur façon de décrire le film.

    Si je détaille un peu plus, le film a tout d'un vrai rêve cauchemardesque, ça n'a pas vraiment de sens mais l'on s'y accroche coûte que coûte. À la différence qu'ici on se souvient de tout une fois sortie de la salle.
    Mais le sentiment de frustration est bien là, on est lésé de ne pas comprendre et frustré d'assister, impuissant, à la descente aux enfer d'un homme attachant à qui on voudrait porté secours.
    Un personnage qui n'est toute fois que le pantin désabusé tout droit sorti de l'imagination (perverse ?) d'Ari Aster, qui montre une fois de plus son inventivité technique et, par dessus tout, créativité.

    Un personnage interprété par un J. Phoenix impérial, accompagné d'un casting qui ne fait que sublimé son rôle.

    Je ne pas mis la note suprême car le film est cependant laissé sur une fin qui est à l'image du reste, incompréhensible et fantasque. Là où on aurait peut-être préféré une explication viable qui ne nous laisse pas totalement frustré. Ce qui, pour le coup, déconstruit tout ce que à enduré les 3 heures précédentes...

    Mais n'est-ce pas ça le vrai but d'Ari Aster avec ce film ???
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2023
    e synopsis officiel est extrêmement bref et donne à penser que les ressorts du scénario sont multiples et complexes. En fait dès les premières images -la naissance de Beau- il est clair que le scénario -et la vie de Beau- se limite au délire freudien d'un fils hyper-culpabilisé par une mère hyper-possessive mais hyper-incapable d'exprimer des sentiments, qu'il a fuie et qu'il refuse foncièrement de rejoindre...
    Le film ne choisit pas entre l'ironie, le grotesque et le désespoir, mais c'est la tristesse qui l'emporte...
    Curieux et intéressant, mais on n'est pas obligé : il y a aussi des films plaisants à voir !
    Hors Jeu
    Hors Jeu

    20 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2023
    Un film tellement hors des clous qui ne plaira pas à tout le monde mais qui émerveillera les spectateurs non conventionnels.
    3h de contre pied, d'accélérations et de plongées en apnée dans un univers tellement rocambolesque!
    Un film que l'on ne peut pas noter.
    J'ai détesté et adoré.
    MarDiproductions
    MarDiproductions

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2023
    La scène dans le bain est juste magistrale, j'ai trop kiffé ce film surtout la partie dans le queens
    Severine R.
    Severine R.

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2023
    Très bonne idée de traiter le rapport avec la mère dans ce film loufoque mais notre société peut l'être aussi, surprenant mais quand on se laisse porter par le personnage et son périple c'est libérateur
    OzDeniro
    OzDeniro

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2023
    J'ai pas trop de recul car j'en sors et c'est un film très intense, difficile à résumer

    Gros fan d'hérédité et midsommar, ari aster est dans ma liste de réal dont je vais voir les films les yeux fermés.

    Et c'était extraordinaire. De la facon dont je l'ai compris et ressenti, j'ai pris une petite claque.

    La première partie du film est chaotique, jubilatoire mais assez limpide pour autant, les scènes de rues sont magnifiquement orchestrées, la tension est constante. Assez vite on comprend qu'on observe la "réalité" vue à travers Beau, figure autiste, d'une grande anxiété sociale, perdu dans son monde.

    Mais le film va en fait plus loin que ca. C'est la relation d'une relation mère fils complexe et destructrice. Mère représentée comme une entité plus qu'un réel personnage, l'incarnation de la reine mère, matriarche et castratrice (au sens prore cf la scène du pénis géant), représentée en vierge marie, figure œdipienne qui détruit la masculinité de son fils, allant jusqu'à évincer toute figure paternelle

    Le film, séquencé en 4 parties, met en lumière progressivement toute sa profondeur. Celle du récit du meurtre de la mère par Beau. La première partie déclenche le trauma, on y voit beau perdre contact avec la réalité, se faire arrêter par la police. On imagine ensuite que la partie chez le couple représente son séjour en asile. Le marie représenté le docteur et la femme l'infirmière. La fille et le fou incarné par ménochet, ses compagnons de cellule. On y trouve des éclairs de lucidité, comme un malade qui arrêterait temporairement ses cachets, la femme qui lui dit de confesser, la vidéo ou on voit des flash forwards de lui avec une camisole. :(

    Puis la fin, la prise de conscience par sa relation sexuelle, le meurtre et tous ses souvenirs qui se rattachent à des bribes de réalité. Il finit par être jugé et exécuté dans une scène de procès qui était pour moi dispensable, mais servira a reconnecter tout le monde au message du film

    Le passage dans la forêt est pour moi un peu moins limpide. Je le vois comme une étape de prise de conscience de Beau, sur les mensonges de sa mère notamment sur son père, sa vie s'il avait réussi à s'éloigner d'elle. On comprend aussi toute l'emprise qu'elle avait, elle qui utilisait son fils pour promouvoir les médicaments de son entreprise. Il correspond aussi je pense aux passage de l'aumonier, le rapprochement avec la religieux avant la mort. Une partie très portée sur les symboles bibliques.

    Un film indescriptible mais qui mériterait pourtant plusieurs pages de critiques, une maestria technique, un film complexe, intriguant, drôle sans utiliser de ressorts comiques. Rarement j'ai vu autant de réaction du public dans une salle de ciné. Aster montre qu'il sait faire bien plus que des films dérangeants.

    4/5
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 481 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mai 2023
    Beau (Joaquin Phoenix), la quarantaine, vit seul dans un appartement miteux d'une ville en pleine déréliction. Gravement paranoïaque, il est suivi par un psy. Il a promis à sa mère de prendre l'avion pour se rendre à son anniversaire mais rate son vol après une nuit sans sommeil. Le temps de traverser la rue pour acheter une bouteille d'eau, son appartement est squatté par des vagabonds et Beau doit passer la nuit dehors. spoiler: Au réveil il apprend le décès accidentel de sa mère.


    Ari Aster est le wonderkid du cinéma américain. Deux films ont suffi pour asseoir sa réputation : Hérédité, que j'ai franchement détesté (zéro étoile et un coup de gueule), et "Midsommar" que j'ai absolument adoré (quatre étoiles et la première place de mon Top 10 2019). Aussi son troisième opus était-il attendu par tous avec une immense impatience. En juin 2020, Ari Aster annonçait qu'il s'agirait d'une "comédie cauchemardesque" de quatre heures avec Joaquin Phoenix. Son titre : "Disappointment Blvd". Finalement le film dure une heure de moins et a changé de titre (je ne suis pas convaincu que "Beau Is Afraid" soit plus catchy). Mais la "comédie cauchemardesque" est bien là.

    Qu'en penser ? J'avoue une extrême hésitation.

    Son format en impose, autant que les cinq cents pages d'un énorme roman comme les Américains savent le faire quand ils lorgnent le Pulitzer (un lecteur miséricordieux pourrait-il m'expliquer en mp pourquoi les romans français sont si courts et les romans américains systématiquement si longs ?). Son sujet aussi : "Beau Is Afraid" est une plongée cauchemardesque dans la psyché d'un grand paranoïaque, castré par sa mère. Son interprétation enfin : s'il ne l'avait pas déjà remporté si récemment pour Joker, ce rôle-là aurait certainement valu à Joaquin Phoenix le prochain Oscar du meilleur acteur.

    Mais une fois ces compliments révérencieusement égrenés, on peut s'autoriser quelques réserves. La première, précisément, est la durée hors normes de ce film obèse. Trois heures, c'est long. Très long. D'autant que ce road movie en quatre tableaux (la ville/ la maison de banlieue/ le théâtre perdu au fond des bois/ la maison de la mère) aurait fort bien pu durer une heure de plus... ou une heure de moins...

    La seconde, la plus radicale, est son sujet. J'ai déjà dit ici combien la folie me semblait un thème cinématographique surcoté en mentionnant les réserves que m'inspiraient des chefs d’œuvre unanimement reconnus comme "Spider" de Cronenberg, "Répulsion" de Polanski, "π" de Aronofsky... "Il est un peu fou, de plus en plus fou, vraiment très très fou" voilà comment, selon moi, se résument ces films-là sans enjeu sinon celui, joué d'avance et pas vraiment enthousiasmant, de s'enfoncer progressivement avec son héros dans une folie de plus en plus délirante.

    Peut-être ne suis je pas assez fêlé pour m'identifier à ces personnages. On me répondra alors que je ne suis guère plus juif pour m'identifier à ceux des films sur l'Holocauste qui me touchent pourtant tellement. Et l'on me répondra aussi que, fêlés, nous le sommes tous un peu à un degré ou à un autre. L'argument est donc irrecevable.
    Mais ces films sur la folie - et "Beau Is Afraid" vient s'ajouter à cette longue liste - ne me touchent pas. Si, à la limite, j'ai aimé le premier quart du film, qui se déroule dans l'appartement en état de siège de Beau, très vite, je me suis désintéressé de son sort. spoiler: Le comble a été atteint dans le dernier quart du film, interminable épilogue d'un règlement de comptes freudien entre Beau et sa mère
    . Quant à la scène finale, je n'y ai rien compris et je n'ose plus poser la question qui me tenaille devant la quasi-totalité des films que je ne comprends pas ces temps-ci, la faute à mon âge sénescent ou à la complexité croissante de scénarios nébuleux : est-ce qu'il meurt à la fin ?!
    Scraable
    Scraable

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2023
    Salut les Soupes aux ongles

    Je ne comprends pas la shitstorm monumentale que se prends ce film. Entre ceux qui sont restés sur le quai de la trame du film et les fanas d'Ari Aster qui attendaient leurs frissons de l'année, on peut dire que ce film laisse dans son sillage beaucoup de déçus ce que je peux comprendre en partie.
    Je peux comprendre ceux laissés pour contre dans le film, ceux qui ne s'attendaient à rien mais sont quand même déçus car oui, les BA n'aidaient en rien à la préparation à ce qui nous attendaient et laissaient plus entendre une atmosphère onirique (mon interprétation était un film sur les rêves donc comme quoi, je me suis également fait avoir) Certains pouvaient donc être pris au dépourvus devant ce film et c'est compréhensible, il n'est pas à mettre entre toutes les mains sales et mal lavés.
    Pour ceux qui attendaient le prochain Ari Aster, bien que le réalisateur nous avait habitué à l'horreur pur et dur, ce film prend une autre tournure que ses prédécesseurs et peut donc décevoir ceux qui s'attendaient à de l'épouvante pure et simple. Pour autant, l'horreur plane toujours sur ce film mais d'une façon plus subtil, plus ambiante avec ici et là des pointes et piques qui viennent nous faire des piqures de rappels sur le passé et le style du réal.
    Malgré cette défense que je viens de fournir, je ne comprends pas que les critiques soient aussi négatives car ce film est à mon sens réussi dans ce qu'il entreprend. On suit Beau au travers de son périple de martyr de toute l'espèce humaine semble-t-il ce qui nous fait presque nous demander s'il n'a pas été Hitler dans une autre vie pour mériter une telle vie de bouc émissaire. Il avance péripéties par péripéties dans un monde onirique qui nous fait questionner l'espace, la diégèse elle même du film spoiler: quand on remarque le logo de la compagnie de la mère au début du film et un tableau de Beau enfant dans un des logos
    .
    Le film nous porte comme une immense métaphore sur la vie en elle même, la parenté et les relations toujours avec cette ambiance pesante et malsaine qui plane faisant de chaque interactions entre les personnages une brique de plus sur la route fascinante des petits "Ooooh, c'est pas top ça..."
    Le film reste néanmoins long sur sa fin mais sinon, une vraie réussite. Je n'en dis pas plus, tentez l'expérience
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    40 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2023
    Troisième long métrage du réalisateur adulé Ari Aster après les très bons Hérédité et Midsonnar (qui était un peu trop long).
    Beau is Afraid est pour le moins inégal dans sa durée trop longue de 3h. Malgré un récit qui sert un Joaquin Phoenix au sommet de son art, une fois l'excellente première heure passé, le film se perd et nous perd par la même occasion.
    Je me répète mais la première heure est incroyable, pleine de tension, de mystères, servi par une mise en scène de haut niveau qui sera maintenue durant toute la durée du métrage.
    La deuxième heure a trop de longueurs et la troisième est globalement un gros point d'interrogation pour moi.
    Ari Aster devrait parfois arrêter d'en mettre plein les yeux avec sa mise en scène grandiloquente, pour servir un récit mieux maîtrisé et qui ne part pas dans tous les sens.
    Reste un film qui m'a fait passer un bon moment et Ari Aster est un très bon réalisateur qui a un peu de mal à se contenir parfois.
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