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Mus C.
3 critiques
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3,5
Publiée le 27 juillet 2023
La critique d'après ChatGpt: "Beau is Afraid" est un court-métrage qui raconte l'histoire d'un jeune garçon, Beau, qui souffre d'anxiété sociale. En raison de sa timidité excessive, il a du mal à interagir avec les autres enfants de son âge et à s'intégrer dans le monde qui l'entoure. Alors qu'il essaie désespérément de se faire des amis, Beau découvre que son reflet dans un miroir prend vie et agit comme son double. Ce reflet incarné représente la part de lui-même qu'il réprime et qu'il a peur de montrer aux autres.
Le film explore les thèmes de l'acceptation de soi, de l'estime de soi et du dépassement de ses peurs intérieures. Beau se retrouve confronté à son reflet animé, symbolisant ses propres peurs et insécurités, ce qui l'oblige à faire face à ses émotions refoulées et à ses pensées négatives. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, Beau apprend à accepter tous les aspects de lui-même, y compris ses vulnérabilités, et commence à s'ouvrir davantage aux autres.
Le court-métrage met en évidence l'importance de la compassion envers soi-même et la manière dont l'acceptation de nos faiblesses peut nous aider à grandir et à surmonter nos peurs. En fin de compte, "Beau is Afraid" véhicule un message d'espoir, d'authenticité et d'acceptation de soi, montrant qu'en acceptant et en s'aimant tels que nous sommes, nous pouvons trouver le courage de nous connecter avec les autres et de vivre pleinement notre vie.
Beau cherche à rejoindre sa mère mais va vivre un long chemin pas tranquille. Avec ce très long film (3 heures !), Ari Aster a voulu explorer différentes voies. Un peu trop. Avec la multiplication des mondes (la ville, la campagne, la forêt, la maison familiale, des genres (l’horreur, le drame, le pshyché), des parenthèses, des personnages, le réalisateur nous perd. Le film explore pourtant des univers très réussis mais trop furtifs. Un peu déçu après le brillantissime Midsommar.
Beau, un homme névrosé et angoissé de nature, doit prendre l'avion pour rejoindre sa mère, mais rien ne se passe comme prévu, et ce à partir du moment où il met un pied en dehors de son appartement. On peut difficilement en dire plus, mais de toute manière comment résumer l'histoire que l'on s'apprête à voir... Ari Aster fait du Ari Aster en repoussant encore plus les limites de la folie et de l'absurde avec un film transcendant, viscéral, sidérant, amusant, stressant et jouissif. Je ne peux pas dire que j'ai tout aimé pendant les trois heures que dure cette expérience, mais ce long voyage plein de péripéties laisse difficilement insensible. Pour moi, le film est à son meilleur dans sa première moitié. Une heure trente d'absurdité et de tension constante comme s'il pouvait absolument tout se produire. Ce qui suit est inégal jusqu'à la dernière partie où le réalisateur lâche à nouveau les chevaux pour notre plus grand plaisir. En somme, un bon Ari Aster avec une mise en scène géniale et un casting au top.
Le visionnage de ce film est un moment hallucinatoire total! On plonge dans un univers dystopique urbain mettant en scène une Cour des Miracles d'une violence rare. Et on découvre BEAU tour à tour désespéré, dévasté, neurasthénique, vivant un drame oedipien castrateur. Tout est brillamment allusif de ce traumatisme : la parabole de la pièce de théâtre avec une mise en abyme, la malédiction des décès en faisant l'amour, la mise en scène macabre des funérailles, le massacre de la bite monstrueuse, le grenier de l'enfance, les agressions de l'ancien militaire, et le final théâtral éblouissant... Et Joaquin PHOENIX mérite tous les honneurs avec une présence fascinante de tous les instants. (4 étoiles seulement à cause de la longueur)
Une esthétique visuelle d'une profondeur saisissante.
"Beau Is Afraid" est un film qui captive par sa qualité d'image exceptionnelle et sa composition visuelle ingénieuse. Chaque plan est un tableau soigneusement orchestré, offrant une expérience cinématographique d'une beauté intellectuelle remarquable. Ce film explore les limites de l'esthétique visuelle, captivant les spectateurs par son ingéniosité visuelle et son minimalisme narratif. Une expérience visuelle saisissante à ne pas manquer.
Aster n'a pas son pareil pour créer une atmosphère unique et imprégnée, en l'espace de seulement quelques images et, sur un rythme soutenu, nous allons suivre les aventures rocambolesques, ubuesques, démentes, hors normes et à la lisière de l'incompréhensible, de Beau. Beau is afraid est un trip de 3 heures, jamais lassant, une tornade de bizarreries plus ou moins contrôlées, fait d'aller retour dans le passé, de crises et d'accidents, et de moments non-sensiques et lynchiens, coincé entre réalité et rêves supposés. Peut-être plus drôle, plus maîtrisé, avec un rythme plus soutenu que ses précédentes oeuvres, le film est sans doute moins hermétique également, pour autant on retrouve ses thématiques (voyage, folie familiale, mort... voir secte) que l'auteur injecte dans son histoire en démultipliant les scènes et les modes narratifs, laissant son film entièrement traversé par l'idée de la mort. Beau is afraid est une introspection sur le passé et la famille d'un homme, il explore les complexes relations entre un fils et sa génitrice : mère castratrice qui cache le secret de son géniteur...et j en passe. Il réussit néanmoins sa conclusion. .
Cauchemar éveillé d'un complexe d’œdipe mal soigné, le dernier film d'Ari Aster prouve qu'il fait désormais partie des réalisateurs de genre sur qui il faut compter et nous en met plein la vue avec ce métrage métaphorique en diable dont on ne pourra sortir indemne et dont certaines images continueront de vous hanter encore pendant longtemps. Trip psychédélique haut en couleur, "Beau is afraid" fera date dans le cinéma car jamais autant d'angoisses n'auront été montrées et/ou suggérées à l'écran ! Un véritable fait d'armes de près de 3 heures qui force le respect !
affreux, long, long long pour arriver à rien..... le point de non retour est le moment ou l'on découvre son père .... je ne sais pas ou il vont chercher des idées pareil mais je ne vois pas l'intérêt...
l'idée est bonne et le scénario original, la mise en scène et la réalisation sorte de l'ordinaire mais l'absence presque totale de musique et son traitement reste trop conceptuel du coup on s'y perd.
Nouveau film de style elevated horror de Aster qui tourne autour de l'hérédité. Film bien barré dans tous les sens du terme. 3h dans un monde de tarés en tout genre dans des univers farfelus. Le scénario alterne entre des scènes gores (parfois marrantes) et d'autres introspectives, parfois lyriques, avec un Phoenix campant un personnage complètement largué. L'enjeu n'est pas clair et demande réflexion. La réalisation est exceptionnelle. Le scénario est singulier et me semble inspiré de l'Odyssée de Homer. C'est une expérience cinématographique qui ne laisse pas indifférent. Pour ma part, j'ai aimé même si le film aurait gagné a être plus court.
Beau suit le parcours d un homme vivant dans un vacarme sentimental affectif et humain. La misère, la saleté, le danger, la nocivité l entourent constamment et le suivent partout ou il se rend. Malgré la qualité de l image et du jeu d acteur prennent de Joaquin Phoenix qui n à selon moi plus rien à prouver après ses diverses masterclasses, on ne comprend pas la ou le scénariste veut en venir. On pourrait donner 10 sens à ce film mais à en vouloir donner un sens, ce film ne donne pas de réelle leçon ni de réels messages. La réalité est finalement la grande question de ce film, Beau est il coupable de tout ce qui lui arrive ? Certaines situation sont tellement improbables qu elles ne peuvent être que le fruit de son imagination. Qu à voulu faire passer comme.message ce film ? Chacun se fera son idée.
Ce film est complètement hallucinant, j'avais jamais vu un truc pareil.. Ce sont 3 heures épuisantes et éprouvantes, tu n'en sors pas indemne.. Je vais le regarder encore une fois tellement c'est riche
Il est tout simplement impossible de rédiger une critique constructive et complète de Beau is Afraid tant le film est dense. Construisant son scénario, comme à son habitude, autour de conflits familiaux et de relations maternelles compliquées (pour ne pas dire toxiques), Ari Aster déroule une histoire totalement délirante et hallucinatoire, reflet de l'esprit dérangé de son personnage principal. En résulte une mise en scène extrêmement riche, variant constamment. Qu'on se le dise, Beau is Afraid n'est pas un film "accessible". Mais il regorge d'une envie folle de cinema, et ne laissera personne indifférent. Un œuvre unique qui vaut le coup d'être decouverte et vécue.
C'est terriblement lent, souvent chiant et malaisant ! Sans réel fil conducteur, avec justes quelques bonnes idées et un très bon acteur, comme toujours.
Difficile à comprendre ....mais est-ce finalement le plus important ? Ainsi , chacun est libre de l'interpréter comme il l'entends....et finalement cela fait ressortir en chacun de nous des failles , des doutes .... Pour être honnête j'ai pleuré toute la première heure du film ...La manière donc est représenté le monde de Beau est si bien faite qu'on est nous même plongé dans sa vie comme l'introduction subjugante nous le permet si bien ! Beau est extrêmement touchant ma sensibilité en a prit un coup ! Plus on avance dans le film moins on comprend et plus on se perd ...un peu comme lui dans sa tête finalement... J'ai perçu ce film comme une quête pour prendre en charge des personnes atteintes de troubles psychologiques.... comment s'y prendre ? qu'elle est la meilleure méthode ? Peut être que Ari Aster n'a pas la solution mais il en dévoile de nombreuses et toutes avec leurs failles . par ailleurs j'ai beaucoup apprécié les moment de poésie ou on s'égare dans des dessins .... Il y a également de l'humour et un film mélangeant bien autant de genre est rare ! La fin reste pour moi flou ....j'ai interprété cette fin ainsi : Finalement Beau est un homme qui n'a cessé d'être trop attaché à sa mère qui en est elle même beaucoup trop attachée . Leur lien fusionnel n'a donc jamais laissé place à Beau l'Homme indépendant et confiant ....