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    Beau Is Afraid
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    165 critiques spectateurs

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    Ça tourne
    Ça tourne

    26 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2023
    Moi, qui avait adoré "Midsommar", qu'est-ce que j'ai été déçu ! Ari Aster s'aventure dans un film entre épouvante et comédie qui sonne malheureusement faux. On sent bien que le réalisateur ne maîtrise pas le terrain humoristique et que l'horreur ne peut tenir sur cette base instable. De plus, faut-il vraiment chercher un sens profond à toute cette élucubration onirique de près de trois heures ? Je ne pense pas... Bref, comme tous les réalisateurs encore jeunes en font une fois l'expérience, Ari Aster à subi sa première chute.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Homme sujet à des angoisses psychologiques, Beau subit une série de mésaventures qui lui font rater son vol pour aller retrouver sa mère avec qui il entretient une relation compliquée. Plus tard, il apprend son décès soudain et se met en quête d'aller la retrouver car les funérailles ne peuvent avoir lieu sans lui. Problème : il se fait renverser par une voiture. En salle le 26 avril.

    spoiler: Beau Is Afraid est une œuvre complètement perchée qui s'amuse à perdre son spectateur en permanence entre le réel et l'irréel. J'avais beaucoup apprécié la bande-annonce et son côté quête décalée, mais il s'avère que le film part beaucoup trop loin dans l'absurde et est une sorte d'expérimentation farfelue qui m'a perdu à de nombreuses reprises. Entre ennui ferme et incompréhension narrative, il a été difficile d'aller au bout des trois longues heures. Le procès final et les faits reprochés par la mère ne m'ont pas parus justifiés et Beau aura été un martyr du début à la fin.
    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2023
    Ari Aster, qui avait impressionné avec deux films d'épouvante magistraux, s'est lancé dans un récit à la narration déstructurée de trois heures. Malgré un sens réel de la mise en scène, le scénario nous perd dans une bouillie psychanalytique et incompréhensible, qui fait tomber le film dans du sous-Lynch. Une déception.
    Sergio Savoie
    Sergio Savoie

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 avril 2023
    imbuvable
    incompréhensible et très long
    de longs passages auxquels je n ai rien compris
    heureusement que j ai un abonnement
    Jules W
    Jules W

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2023
    Un film totalement unique en son genre. Divisé en plusieurs séquences sans que cela se ressente, le film embarque le spectacteur dans un univers unique. On retrouve la maîtrise d'Ari Aster pour ses plans, sa mise en scène et son cadre. Les acteurs sont tous monstrueux de justesse. Complétement imprévisible, on passe d'une séquence angoissante à une autre émouvante ou humoristique, avec beaucoup ou peu de dialogues, tout est un peu mélangé ce qui peut perdre un spectateur non attentif. Il faudrait plusieurs visionnages tant le film regorge de détails et peut être interprété différement selon les ressentis. Le film divisera forcément mais restera une oeuvre fascinante.
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    77 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Bon, j’ai vu le film hier, mais il m’aura fallu la nuit pour digérer ce que je venais de voir, car c’est certainement le film le plus fou que nous proposera le cinéma cette année. C’est un peu le cinéma de David Lynch qui percute ceux d’Aronofsky, Giliam, Cronenberg et autre Kaufman…


    BEAU IS AFRAID est donc le troisième film d’Ari Aster et il confirme ce que je pense de lui : même si je ne suis pas un grand fan du genre horrifique, son cinéma me fascine mais il a tendance à me perdre. Et si vous aviez détesté HEREDITE ou MIDSOMMAR, autant vous prévenir, il ne va pas vous réconcilier avec son cinéma et ça risque d’être très compliqué pour vous. Car ça va tellement plus loin… Et clairement, je n’étais peut-être pas prêt…


    C’est un peu compliqué de résumer le film sans trop en dévoiler, et je vous conseille d’ailleurs de tenter l’expérience en en connaissant un minimum (car oui, c’est ça BEAU IS AFRAID : une expérience cinématographique). Et rien que pour ça, on ne peut que saluer la prise de risque qui met le spectateur hors de sa position de confort, que ce soit par sa proposition ou sa narration.
    En gros, on y suit Beau, un anxieux et névrosé maladif, en prenant le choix de placer le spectateur dans la tête de son héros en nous montrant le monde tel qu’il le voit.


    Et on comprend dès l’ouverture du film que le film va être malaisant et viscéral.
    Le premier acte du film est même un petit bijou à lui tout seul où Aster montre toute la maestria de sa mise en scène. Car si il y a bien une chose qu’on ne peut enlever à ce cinéaste, c’est que ses films sont techniquement extrêmement maitrisés et qu’il a un don pour installer une ambiance et nous marquer par des scènes iconiques.
    Ses plans fourmillent de détails, en jouant notamment avec les arrières plans, les transitions et les bruitages pour parfaire son ambiance.


    On va être donc être entrainé dans un cauchemar de trois heures, en mélangeant l’horreur, le surréalisme, le drame et la comédie burlesque (parce que bizarrement c’est souvent très drôle). Trois heures… et pour moi c’est bien le souci, car c’est long… trèèèèèès long... Et même si le film m’a souvent passionné, ce trip a tendance à devenir épuisant, jusqu’à me perdre totalement dans un dernier acte. Le film finit par noyer le spectateur dans ses métaphores, et même si il doit énormément gagner avec un second visionnage, sa longueur fait que je ne suis pas sûr de vouloir y retourner…


    Bref, en trois films Ari Aster continue à m’intriguer et je n’arrive toujours pas à savoir si j’aime ou je déteste son cinéma. Une chose est sûr c’est qu’il me fascine…


    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    159 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2023
    Au moment où j’écris ses lignes, je n’ai pas vu “Midsommar” mais j’ai vu “Hérédité”, et le style d’Ari Aster est très singulier et intrigant. Et concernant son nouveau film ; il est bien mais interminable. La mise en scène est assez exceptionnelle, par contre, l'histoire est trop dissipée.

    Tout d’abord, la réalisation d’Ari Aster est un voyage entre les genres ; on passe de l’horreur à la comédie, de la fantaisie au thriller. Et le tout est transitionné de façon fluide et naturelle. Les mouvements de caméra sont tellement satisfaisants et le cadrage contient toujours de bonnes idées et des symboles intéressants. Les transitions sont vraiment belles et impressionnantes. Quant au son, il est extrêmement important ; c’est grâce à lui que passe toutes les émotions liées à l’horreur, au drame ou au thriller. D'autant plus que chaque musique est vraiment magnifique et très bien travaillé. Sans oublier la photographie ; chaque plan est un tableau rempli d’éléments subtils à analyser ; l’univers d’Aster est crédible et a une personnalité visuelle forte.

    Je n’en pense pas autant pour le scénario ; Ari Aster s’est peut-être un peu trop éparpillé dans ses idées ; je trouve que la première moitié est vraiment très prenante, et pose des bases intéressantes. Malheureusement, malgré la beauté de certaines séquences de la seconde moitié ; le film est terriblement long et l’ennui finit par me gagner. D’autant plus que certains éléments de la fin deviennent un peu trop absurdes par rapport à ce que nous avons vu précédemment. Cela n’empêche que le récit est très cool et bien rythmé et que le protagoniste est vraiment attachant. Joaquin Phoenix nous offre une réelle performance tout au long du film. En somme, un dynamisme et un entrain inégal mais une histoire complète où chaque détail aura son importance.

    Je conseille ce film mais je précise qu’il faut s’armer de patience ; le film est très mystérieux et le scénario est surprenant ; mais, je suis plus attaché à sa mise en scène qu’à son écriture.
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2023
    J'ai pendant le film cru que ce serait celui ci qui serait mon préféré dans la filmographie d'Ari Aster, un des nouveau grand réalisateur, puis est arrivé la séquence de théâtre bien qu'exceptionnel est trop longue et la toute fin. Pourquoi ? Prends t'il la mer et pas la voiture mais pourquoi ???
    Ce film mérite une version courte mais je n'ai aucun espoir qu'elle soit sur le dvd\\\blue ray à mon grand regret ,

    Il n'a pas utilisé l'eau des toilettes, si moi j'y ai pensé lui aurait du y pensez. Sans cette histoire, il n'y a pas de film. il appel sa mère pour lui demander des soussous prends l'avion et tout ce finit bien. Si je me trompe, qu'il vérifie bien qu'il n'y a pas d'eau et bien je m'excuse. de ce que je m'apprête à dire, je ne sais pas comment on appel cela, je n'ai pas fait d'étude de cinéma, faille scénaristique ? Si il a utilisé ce procédé est bien c'est facile, trop visible, lamentable, regrettable limite pitoyable mais c'est surtout vraiment nul d'avoir fait cela.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2023
    Hallucinant, halluciné et hallucinatoire, le nouveau film d’Aster ne convainc pas vraiment même si la première partie s’avère dingue et jubilatoire et que son sens de l’esthétisme est à son paroxysme; mais à trop jouer sur la psychanalyse et se vouloir hermétique, il en devient trop clivant et oublie son public...


    Retrouvez la suite de cette critique sur: https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/beau-is-afraid-film-ari-aster-avis-10057961/?fbclid=IwAR340xBXpQBCX3P4E3-d3TO84YZ8oF2yZljcVTduD2zBZjDV7uPlBx2_FyM
    Garzam
    Garzam

    98 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2023
    "J'ai détesté, j'ai rien compris."


    C’est les premiers mots que j’ai entendus après la fin du film, visiblement le groupe de jeunes devant moi aurait mieux fait d’aller voir Evil Dead Rise, là ils auraient eu une chance de comprendre. Je parle d’eux parce que le type juste devant était beaucoup trop grand et m’a empêché de profiter des sous-titres tout le film, mais plus généralement, Beau is Afraid est un film clivant. Du genre qu’on aime ou qu’on déteste, tout le monde semble être d’accord sur ce point.

    Comment ca marche ?

    Le film s’éloigne beaucoup des schémas narratifs classiques, si la quête du protagoniste est simple et exposée depuis le début « rendre visite à sa mère », il n’évoluera pas, sera la plupart du temps victime des situations et non acteur, passera son temps à chouiner, s’angoisser et à raison.

    La toute première scène est un point de vue d’un accouchement, on va donc suivre le film à travers les yeux de Beau et les toutes premières lignes de dialogues sont un échange entre sa mère et le docteur qui la fait accoucher. À peine sorti du ventre de sa mère, Beau ne pleure pas, sa mère s’en inquiète, le docteur lui donne une tape sur le cul, ça y est il pleure, son existence commence dans l’angoisse et la souffrance.

    J'angoisse pendant trois heure, ca tourne mal, POV.

    Comme le film nous montre l'histoire de Beau de son point de vue, on peut donc accepter de ne pas prendre littéralement ce qu’il nous montre, ce qu’on voit c’est ce que Beau ressent, et c’est assez clair dans la toute première partie. Il craint de s’ouvrir à son thérapeute, de mal prendre ses médicaments, qu’on l’arrête pour lui demander de l’argent, que des araignées mortelles se cachent sous son canapé, tout, jusqu’au point où aller acheter une bouteille d’eau dans l’épicerie d’en face soit pour lui une épreuve digne d’une charge de poilu en 14. Est-ce que tout ce qui se passe à l’écran est vrai ? Certainement pas, mais c’est ce que Beau ressent et ce que le spectateur doit ressentir avec lui. Le procédé n’est pas nouveau, des films comme Mulholland Drive, Le sixième sens, Les Autres ou Fight Club nous font suivre l’histoire du point de vue de personnages qui ne vivent « pas tout à fait » dans la réalité, mais à l’inverse de ces exemples, Beau is Afraid n’utilise pas ce procédé pour déboucher sur un twist final orgasmique. Il doit être vécu comme l’expérience d’un anxieux chronique, qui cristallise les angoisses de notre temps.

    Merci Ari

    Ce que j’aime particulièrement avec Aster, c’est que ses films gagnent en qualité après chaque revisionnage, les détails cachés d'Hérédité, les subtilités de Midsommar, Beau est sans doute le meilleur exemple, car en sortant de la projection, on est sûr d’une chose, c’est de ne pas avoir tout compris. Il y a à boire et à manger, plusieurs pistes d’interprétation, plusieurs discours en même temps sur le film.

    Alors pourquoi tant de haine ? Le film est très long, tous ces passages n'ont pas la même intensité. Si on ne comprend pas ou n'adhère pas au geste d'Aster, on va en effet se faire chier pendant trois heures et c'est regrettable, mais d'un autre côté je trouve ça super. Un réalisateur aussi talentueux que lui qui ose faire des films qui divisent à ce point, c'est un vrai bijou.

    Disappointment Boulevard

    Rappelons-nous que le montage original du film durait quatre heures, et que son titre était Disappointment Boulevard. Le film est raconté par Beau (Joaquin Phoenix est d'ailleurs très bon, mais ça on s'en doutait), la déception est pour lui mais le spectateur la partage et le final est clair là-dessus. Vous vous souvenez du Happy Ending d'Hérédité ou celui de Midsommar ? Moi non plus, et ici une chose est sûre, on reste sur le cul, déçu ou exalté. Non décidément, Beau is Afraid ne plaira pas à tout le monde. Ces nombreuses références mythologiques, psychologiques ou cinématographiques peuvent vous passer bien au-dessus de la tête sans vous empêcher d'apprécier l'expérience, mais même en ayant toutes les clés, si vous n'adhérez pas au projet, vous serez victime vous aussi du Boulevard de la Déception qu'est ce film chaotique, fou et génial.


    ps: je suis vous conseille la vidéo d'écran large "Vous n'êtes pas prêts pour ce film complétement taré" qui, malgrès son titre nul, est très juste.
    CergySois
    CergySois

    12 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2023
    Je suis désolé mais c'est beaucoup trop long.
    J'ai rien contre les films de 3H, mais là tu sentais qu'on pouvait segmenter tout ça en 1h50.


    Le loup de Wall street, Babylon et consorts font 3 heures et on ne ressens pas cette longueur.

    Sinon pour en revenir au film, des plans intéressants, des séquences assez fofolle mais j'en ressors tout de même amère.

    Bien entendu ce film n'est pas fait pour le grand public pop-corn coca Marvel
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    908 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2023
    Une vraie réussite que ce Beau is Afraid, exigent, mais facile le plus riche de la filmo d'Ari Aster pour le moment.

    Un pur récit kafkaïen dans la lignée de Burroughs (Le Festin Nu) qui m'a pas mal fait penser à Under the Silver Lake ou bien du Richard Kelly sur certains points.

    Une odyssée de 3h d'un Joaquin Phoenix habité en individu psychotique en proie aux anxiétés les plus surréalistes, et le film nous plonge de A à Z dans sa tête. Le film est donc à prendre au 5e degré sur certains points, mais malgré les divers délires auxquels on assiste, chaque élément est fondé et tisse peu à peu un portrait psychanalytique des plus intéressants (avec en filigrane tout un discours sur la figure maternelle pas si éloignée du court-metrage Munchausen du même Ari Aster).

    Formellement c'est douvent du velours (superbe photo de Pogorzelski encore une fois) et on a de vraies trouvailles scèniques (dont une scène hilarante/malaisante sur du Mariah Carey).

    Mon reproche ira quand même sur une durée pas totalement justifiée selon moi (la 2nde partie accuse donc de qqes redondances thématiques) et quelques circonvolutions narratives qui méritaient peut-être plus.

    Mais globalement c'est comme dirait Scorsese, un film rare et singulier, qui mérite totalement le coup d'oeil
    Pi c
    Pi c

    42 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2023
    Après l'intéressant Midsommar, Ari aster vient à Paris pour présenter son nouveau film: Beau is Afraid. Qu'il nous présente comme sa plus grande fierté, une comédie devant laquelle nous allons rire.
    Pour l'histoire, on suit Beau, interprété par Joaquin phoenix, qui cherche à rejoindre sa mère, même si tout lui en empêche.
    Et. Bon, malgré d'évident défauts tout n'est quand même pas à jeter dans le film, je crois. La photographie est correcte proposant parfois des idées visuelles plutôt fortes, le montage est très bon, mention spécial pour la scène mélangeant live-action et animation. L'interprétation et la construction du personnage de J. Phoenix est recherché, assez remarquable, et sauve presque le film...
    Mais à part ça, rien n'est bien intéressant dans le film, son rythme est catastrophique, 3 heures qui semblent en faire le triple, une comédie "noire" qui puise son inspiration dans des thèmes puériles offrant des moments lourds où la meilleure blague du film vous esquissera au mieux un sourire...
    On peut évoquer la faiblesse de la bande sonore, qui est loin d'être exceptionnelle. L'horrible final sans aucun sens ni effort, où l'absurdité n'est égale qu'à la nullité de la scène. Un final qui alterne entre des moments et dialogues tellement prévisibles, et d'autres totalement à côté de la plaque.
    En somme Ari Aster signe pour son troisième film une œuvre extrêmement décevante, avec très peu de profondeur, d'une longueur et d'un ennui inégalable où les quelques bonnes idées se comptent sur le doigt d'une main.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    339 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2023
    Beau is afraid est le nouveau film de Ari Aster (Midsommar , ) et surtout la nouvelle performance de Joaquin Phoenix ( "The joker" pour le grand public).

    D'une durée de 3H00 ( !!! ) il nous fait entrer ( au sens propre et au figuré ) dans la vie d'un adulte paranoïaque ( le début du film est sa naissance via une mère complètement flippée) qui perd sa mère et devra vivre une odyssée personnelle pour rejoindre son enterrement.

    Le film est proche de " Dans la tête de John Malkovitch" avec de vraies fulgurances visuelles et de "American Beauty" pour la critique d'une Amérique Décadente.

    On est aussi dans un cinéma qui reprend les thèmes de Woody Allen ou des Frères Cohen ou de Darren Aronofsky.

    Un enfant écrasé par une mère juive étouffante, qui a perd de tout et de tout le monde, un inadapté qui se sent entouré de gens plus dingues que lui au final.

    Le film est d'ailleurs également une critique d'un pays, Les Etats Unis complètement parano lui aussi et addict aux médicaments de toute sorte.

    A noter la présence de Denis Menochet au générique ( grosse surprise) dans le rôle d'un soldat revenu dingo de la guerre et bourré aux médocs
    yoni dh
    yoni dh

    25 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2023
    Tout est assez confus dans mon esprit. Le film comporte des éléments et idées admirables dans leur approche et/ou leur esthétique, d'autres remarquables tant elles étaient tordues... il y avait véritablement de tout dans ce film, ce qui était très perturbant car on en sort sans avoir pu relier beaucoup de séquences entre elles et sans avoir un fil conducteur, une logique suffisamment solide et claire pour tisser une intrigue compréhensible avec des plot twists perceptibles. C'est la force du film et son plus grand defaut pour moi, de nous faire passer par littéralement tous les états. Qu'est ce qu'on fait de toutes ces émotions et de ce sentiment global d'incompréhension une fois le film fini ? On rit nerveusement, on est touchés, on est anxieux.. il ne s'agit peut être pas de simplement aimer ou pas.. plutôt d'avoir peur, peu importe ce que cela signifie ici.
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