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    Beau Is Afraid
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    165 critiques spectateurs

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    Cool_92
    Cool_92

    285 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Ce film est un très gros délire sorti tout droit de l'esprit d'un réalisateur de génie. Attention, c'est un film complexe, tordu et labyrinthique qui ne plaira pas à tout le monde. Je suis personnellement très mitigé : j'ai beaucoup apprécié la première partie du film assez cauchemardesque mais beaucoup moins pris par l'odyssée du personnage qui est assez redondante. La mise en scène est souvent brillante avec des idées incroyables à chaque moment clé, l'interprétation de Joaquin Phoenix est géniale comme à son habitude. Pourtant j'en veuf à Aster d'avoir voulu faire un film somme de ses talents, un film collosal, abstrait et surtout incompréhensible. Un peu comme Aronovsky avec son film Mother. Et puis c'était long, les 45 dernières minutes sont éreintantes. C'est une expérience intéressante et malaisante à vivre malgré tout. Chaque spectateur aura son ressenti. Le film va diviser.
    James Ford
    James Ford

    200 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    Enfin vu le dernier d'Aris Aster.
    Je ne vous cache pas que ... C'était surtout pour un homme (Nathan Lane ^^) et une femme (Patti LuPone).
    Je ne suis pas fana du ciné d'Ari Aster. Je suis souvent en dehors du truc. Même si Hérédité avait une formidable ambiance (et Toni Collette formidable).1/3
    Mais le projet me paraissait vraiment perché.

    J'étais loin du compte. Pour résumer la chose, on a clairement ce qu'on appelle un film "ovni". On a un récit kafkaïen durant 3h (gros morceau donc) ou je trouve que le réa emprunte beaucoup au ciné de Terry Gilliam. Que j'adore.
    Mais comme les 2es r du réa (encore plus) je n'ai pas accroché. Ni adoré, ni détester. Ni aimé, ni mauvais. Une expérience. Et je suis content de l'avoir vu.

    Rien que la 1er heure, whoo.
    Et la perf de Phoenix. Mais surtout Nathan Lane, excellent. Personnage secondaire, mais quelle présence.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    134 abonnés 3 057 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 décembre 2023
    Regardé par erreur c'est tacitement et délibérément un film d'horreur. D'humour il n'y en a pas, de consistance il y en a pas pourtant il y a des acteurs et une forme de déroulé mais ce n'est que délire malsain.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2023
    La vie de schizophrène est loin d'être un long fleuve tranquille !
    J. Phoenix va finir bien perturbé avec ses rôles & costards qu'il endossent, ou rentrer dans le Tête de John... de BEAU !
    Voyage assez sidérant mais aussi vision bien déglinguée & cash des états-unis & de l'american way of life, sous Trump & Biden.
    Les excès de tous types > comportementaux - style de vie [lorsque déjà tu en as une...] et bien évidemment pour faire passer toute cette merde : les "médocs" - opiacés & autres drogues & l'indicible ultraviolence.
    Bref, tout ce qui déboulent très bientôt ici-même, comme le chantait J. Higelin, il y a bientôt 5o ans !
    Ce qui m'a vraiment emballé est ce côté "loupe" plutôt drôle dans la 1ère partie, façon Brazil de T. Gilliam, puis cela vire au Conte hallucinatoire, un peu comme chez P.T. Anderson (The Master [déjà avec Phoenix] ou There Will Be Blood ou même Phantom Thread & Magnolia) mais juste en bien moins bon... pour finir en totale bouffonnerie vraiment Too Much, qui était à mon sens largement évitable !
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2023
    Ari Aster, ultime espoir du cinéma fantastique américain (avec Robert Eggers), vient peut-être de se suicider. Commercialement, sûrement. Médiatiquement, sans doute. Artistiquement, on verra, car ‘Beau is afraid’ suscite des avis tranchés, entre ceux qui y voient l’oeuvre-somme d’un cinéaste qui a commis un certain nombre de courts avant de pouvoir tourner son premier long, et ceux qui le perçoivent comme un caprice d’enfant gâté, à qui on a donné un gros budget et l’autorisation de faire n’importe quoi. Il est certain qu’étaler sur trois heures l’histoire d’un type qui cherche à rejoindre le domicile maternel n’était pas la meilleure façon de se vendre mais…hé, on parle d’Ari Aster, pas d’un quelconque mercenaire en charge du dernier Marvel. Surtout que ‘Beau is afraid’ commence fort, très fort : sa première section - quarante cinq minutes au doigt mouillé - est un authentique chef d’oeuvre, un instantané du quotidien d’un névrosé, confronté à un monde menaçant, absurde et déformé par sa paranoïa. A ma grande surprise, j’ai constaté que pas mal de spectateurs pensaient que le personnage vit dans un quartier vraiment dangereux…mais non, absolument pas ! Personne ne sait à quoi peut bien ressembler ce quartier et on s’en fiche royalement : pour Beau, cet endroit, c’est l’enfer sur terre, incompréhensible, menaçant où les gens agissent et parlent sans logique apparente, où les événements surviennent sans qu’on puisse se l’expliquer, ne laissant comme seule échappatoire que de s’y résigner. Quarante cinq minutes plus tard, sa décision de partir étant prise, Beau se retrouvé blessé et soigné dans une famille anormalement bienveillante…et ce sera comme ça jusqu’à la fin du film, succession de transitions qui échappent au sens commun et de ruptures brutales et grotesques auxquelles le spectateur, lui aussi, ne peut que se résigner. C’est que l’odyssée de cet anti-héros n’est peut-être même pas réelle si on y réfléchit deux minutes…mais qui sait ?. Les seuls qui comprendront précisément, dans leur chair, le calvaire de ce personnage seront ceux qui sont eux-mêmes totalement flippés par le monde qui les entoure…et ils se priveront de l’humour noir, de tout évidence l’oeuvre d’un cruel démiurge, qui imprègne la plupart des situations. Bien entendu, sur près de trois heures, il y a des longueurs, des séquences un peu dispensables, que Ari Aster étire, sans doute consciemment, jusqu’à ce qu’elles deviennent irritantes, des creux, des dialogues qui n’en finissent pas C’est inévitable…mais il y aura toujours une surprise grotesque, dérangeante, totalement cintrée, pour relancer l’intérêt du spectateur. De toute façon, dans un paysage hollywoodien assez morne où les meilleurs films le sont souvent parce qu’ils sont parfaitement calibrés, ‘Beau is afraid’ fait figure d’éléphant blanc. Depuis combien de temps un film américain n’était-il pas parvenu à surprendre, déranger et stimuler à ce point ? ‘Midsommar’ ? ‘Tenet’ (même si je n’y ai toujours rien compris) ? C’était quand la dernière fois qu’on s’est dit qu’on n’aurait peut-être pas dû boire ceci et fumer ça avant de regarder la chose ? ‘Under the silver lake’, peut-être ? Il est difficile de croire que ‘Beau is afraid’ ne lève pas le voile, ici ou là et même seulement en partie, sur les propres obsessions et fixettes de Ari Aster, d’ailleurs déjà perceptibles dans ses deux précédents films. Apparemment lassé de devoir passer par les poncifs obligatoires du film d’épouvante, Aster vient donc, en toute liberté, d’accoucher d’un mutant résolument inclassable, chaotique et irréel, qui laissera sur le bas côté de la route les spectateurs qu’il n’aura pas rebuté instantanément…mais dans lequel il semble au moins avoir décidé de faire ressortir sa notion très personnelle de l’humour.. Par chance, on dirait que cette dernière s’approche très fort de la mienne…!
    yoni dh
    yoni dh

    25 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2023
    Tout est assez confus dans mon esprit. Le film comporte des éléments et idées admirables dans leur approche et/ou leur esthétique, d'autres remarquables tant elles étaient tordues... il y avait véritablement de tout dans ce film, ce qui était très perturbant car on en sort sans avoir pu relier beaucoup de séquences entre elles et sans avoir un fil conducteur, une logique suffisamment solide et claire pour tisser une intrigue compréhensible avec des plot twists perceptibles. C'est la force du film et son plus grand defaut pour moi, de nous faire passer par littéralement tous les états. Qu'est ce qu'on fait de toutes ces émotions et de ce sentiment global d'incompréhension une fois le film fini ? On rit nerveusement, on est touchés, on est anxieux.. il ne s'agit peut être pas de simplement aimer ou pas.. plutôt d'avoir peur, peu importe ce que cela signifie ici.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Un film fou furieux qui tente tout au risque de nous perdre. Encore une fois, Joaquim Phoénix est saisissant dans ce rôle d’homme paniquer. Sans oublier que visuellement c’est juste incroyablement beau (sans mauvais jeu de mots). Une proposition audacieuse et tonitruante comme sait nous en proposer A24 nouvelle pépite hollywoodienne en termes de studios.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    95 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2023
    Un surréalisme dispendieux !
    Chaque scène est incroyablement travaillée, surtout le son totalement spatialisé (les réalisateurs français feraient bien de s'en inspirer).
    La performance de Joaquin Phœnix est (une fois encore) stupéfiante, en particulier au niveau des mutations de la voix qui s'adapte à chaque scène (dans la VO).
    On regrette nombre de culs-de-sac dans le scénario : le testicule enflé, le manque d'eau qu'il suffisait de récupérer dans la chasse d'eau, ou encore des violences totalement gratuites.

    Autant on reste fasciné par cet admirable travail, autant on se demande si l'on a progressé dans la compréhension du rapport mère -fils.
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2024
    Je rattrape maintenant ce film d’Ari Aster, dont je suis fan d'Hérédité et Midsommar, avec Beau Is Afraid, sûrement son film le plus perché et cryptique. Si il est beaucoup moins accessible que ses deux précédents films, il garde cette “sensorialité” assez dingue à travers cette mise en scène et esthétique inoubliables qui à elles seules justifient le visionnage de Beau Is Afraid. On n'est perdu dans un film où ne sait jamais ce qui est vrai ou non, avec beaucoup de symboliques à l’image de sa fin complètement WTF. Alors deux réactions possibles : soit face à ce mystère vous êtes perdus et n’accrochez pas, ce qui n’a rien de choquant. Soit comme moi vous serez complètement absorbé. Car c’est ce qui m’est arrivé, j’ai regardé Beau Is Afraid sans me poser de questions et au final je n’ai même pas envie d’en faire d'analyse approfondie : c’est une œuvre qui avant tout se ressent et se découvre. J’ai peur qu'au deuxième visionnage ce film perde toute sa saveur ou, je l’espère, qu’on arrive à en décrypter toutes les thématiques. Évidemment face à un film aussi étrange, impossible de dire que j’ai tout aimé et j’ai quand même ressenti certaines longueurs surtout avec une première heure aussi rythmée et déjantée (qui est peut être la meilleure partie du film au final ?). Mais en fin de compte, je garderai Beau Is Afraid comme un OVNI à l'esthétique inoubliable et à la symbolique saisissante, même si difficilement compréhensible. A chacun de se faire son avis!
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juillet 2023
    Beau cherche à rejoindre sa mère mais va vivre un long chemin pas tranquille. Avec ce très long film (3 heures !), Ari Aster a voulu explorer différentes voies. Un peu trop. Avec la multiplication des mondes (la ville, la campagne, la forêt, la maison familiale, des genres (l’horreur, le drame, le pshyché), des parenthèses, des personnages, le réalisateur nous perd. Le film explore pourtant des univers très réussis mais trop furtifs. Un peu déçu après le brillantissime Midsommar.
    LaBrute
    LaBrute

    14 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2023
    l'idée est bonne et le scénario original, la mise en scène et la réalisation sorte de l'ordinaire mais l'absence presque totale de musique et son traitement reste trop conceptuel du coup on s'y perd.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2023
    Je savais à quoi m'attendre donc je n'ai pas cherché à trouver un sens à tout ce bazar. Car oui, Ari Aster nous invite dans une psyché névrotique qui partait bien, l'humour noir/absurde et la mise en scène inventive fonctionnant tout à fait. Mais s'en suivent 2 longues heures ensuite, pour conclure sur une fin pour le moins indéfinie. Les acteurs, et notamment les secondaires, sont brillants et certains passages vraiment réussis ensuite mais trop peu pour contrebalancer le flou et la lenteur exagérée des scènes. Enlever 30min de film n'aurait, je pense, pas changé grand chose, mais on pouvait attendre mieux d'un réalisateur qui a déjà prouvé qu'il était doué.
    Ludiusmalus37550
    Ludiusmalus37550

    18 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    Joachin Phoenix sublime dans ce personnage complexe et torturé. La réalisation est parfaite avec des plans très bien pensés. Un seul bémol : sa longueur...
    Critiques d un passionné
    Critiques d un passionné

    77 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Bon, j’ai vu le film hier, mais il m’aura fallu la nuit pour digérer ce que je venais de voir, car c’est certainement le film le plus fou que nous proposera le cinéma cette année. C’est un peu le cinéma de David Lynch qui percute ceux d’Aronofsky, Giliam, Cronenberg et autre Kaufman…


    BEAU IS AFRAID est donc le troisième film d’Ari Aster et il confirme ce que je pense de lui : même si je ne suis pas un grand fan du genre horrifique, son cinéma me fascine mais il a tendance à me perdre. Et si vous aviez détesté HEREDITE ou MIDSOMMAR, autant vous prévenir, il ne va pas vous réconcilier avec son cinéma et ça risque d’être très compliqué pour vous. Car ça va tellement plus loin… Et clairement, je n’étais peut-être pas prêt…


    C’est un peu compliqué de résumer le film sans trop en dévoiler, et je vous conseille d’ailleurs de tenter l’expérience en en connaissant un minimum (car oui, c’est ça BEAU IS AFRAID : une expérience cinématographique). Et rien que pour ça, on ne peut que saluer la prise de risque qui met le spectateur hors de sa position de confort, que ce soit par sa proposition ou sa narration.
    En gros, on y suit Beau, un anxieux et névrosé maladif, en prenant le choix de placer le spectateur dans la tête de son héros en nous montrant le monde tel qu’il le voit.


    Et on comprend dès l’ouverture du film que le film va être malaisant et viscéral.
    Le premier acte du film est même un petit bijou à lui tout seul où Aster montre toute la maestria de sa mise en scène. Car si il y a bien une chose qu’on ne peut enlever à ce cinéaste, c’est que ses films sont techniquement extrêmement maitrisés et qu’il a un don pour installer une ambiance et nous marquer par des scènes iconiques.
    Ses plans fourmillent de détails, en jouant notamment avec les arrières plans, les transitions et les bruitages pour parfaire son ambiance.


    On va être donc être entrainé dans un cauchemar de trois heures, en mélangeant l’horreur, le surréalisme, le drame et la comédie burlesque (parce que bizarrement c’est souvent très drôle). Trois heures… et pour moi c’est bien le souci, car c’est long… trèèèèèès long... Et même si le film m’a souvent passionné, ce trip a tendance à devenir épuisant, jusqu’à me perdre totalement dans un dernier acte. Le film finit par noyer le spectateur dans ses métaphores, et même si il doit énormément gagner avec un second visionnage, sa longueur fait que je ne suis pas sûr de vouloir y retourner…


    Bref, en trois films Ari Aster continue à m’intriguer et je n’arrive toujours pas à savoir si j’aime ou je déteste son cinéma. Une chose est sûr c’est qu’il me fascine…


    https://www.facebook.com/CritiquesCinemaetFestivaldAvignon
    Argos Panoptès
    Argos Panoptès

    14 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Nouveau film de style elevated horror de Aster qui tourne autour de l'hérédité. Film bien barré dans tous les sens du terme. 3h dans un monde de tarés en tout genre dans des univers farfelus. Le scénario alterne entre des scènes gores (parfois marrantes) et d'autres introspectives, parfois lyriques, avec un Phoenix campant un personnage complètement largué. L'enjeu n'est pas clair et demande réflexion. La réalisation est exceptionnelle. Le scénario est singulier et me semble inspiré de l'Odyssée de Homer. C'est une expérience cinématographique qui ne laisse pas indifférent. Pour ma part, j'ai aimé même si le film aurait gagné a être plus court.
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