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    Beau Is Afraid
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    165 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Ari Aster en deux films à concrétisé une percée qui l'a directement placé au sommet, entre adulation et détestation, le type à quoiqu'il advienne su se démarquer et incarner un nouveau courant. A titre perso, Hérédité et Midsommar m'ont filé pour l'un les jetons comme jamais, pour l'autre une forme hybride de fascination / répulsion tout aussi terrifiant et dont j'ai à la fois hâte et un peu peur de redécouvrir ...

    J'attendais donc Beau Is Afraid avec un mélange d'appréhensions et d'impatience. Bon, sans tourner autour du pot, je ressort de la séance un peu déçu ! Ari Aster, nous pond ici une sorte de Big Fish ( Tim Burton ) sordide qui entretien une correspondance avec un Only God Forgives ( Nicolas W. Refn ) et plus surprenant encore avec un Judd Appatow époque 40 ans toujours puceau. Pour le dernier, j'abuse volontiers. Pour ce qu'il en est de Refn, en revanche, il partage le syndrome de destruction massive, détruire ce qu'ils ont bâtit, une mégalomanie que je respecte, sans y adhérer, mais après tout, on va aussi au cinéma pour vivre des expériences qui nous sortent de nos cocons ... Aucun doudou style donc !

    Aster, en cinéaste du cauchemar nous incite à prendre tout de biais et gouter sa texture mixé sous le joug de la farce dénonciatrice, avec une bonne grosse touche de grotesque en prime. Il dépeint une ribambelle carnavalesque sur fond d'un message d'un cynisme malsain, d'une charge halluciné du système victimaire, d'une relecture de la société ici vu par la manipulation à outrance, dans l'exagération de sa soumission pour infléchir un prisme de l'autoritarisme confondant dans une même malle tout se maux actuels. Il m'arrive d'être client mais là je sèche !

    Coté dystopie et psychédélisme sociétale et politique, je lui préfère les films de Jordan Peele, voir le décrié Don't worry Darling d'Olivia Wilde. D'autres films sur ses vingt-cinq dernières années comme Twin Peaks, The Truman Show, Sorry to Bother you, Under the Silver Lake ou encore l'incompris Southland Tales de Richard Kelly ont su à mes yeux capté ce quelques choses de détraqués dans le système sous couvert de furia caractérisé, chose que ne parviens qu'a moitié Ari Aster avec Beau is Afraid. Les scènes de son appartement au début du film étaient pourtant assez imbriqué dans la dérégulation. A oui, dans ma liste, j'ai faillit oublié le Titane de Julia Ducournau qui saisissait la charge à la Cronenberg pour en ressortir un matériau, brutal, fugace, branlant mais utile ... Car ici c'est gratuit !

    Joaquin Phoenix, acteur de génie, à aussi attrapé la mauvaise piquouze ! Il parodie la parodie, œuvre à grands renforts de surjeu, pour la gloire et le phénomène de caste de la zone qui en redemande après une incroyable prestation en Joker qu'il avait dynamité à sa sauce. Two Lovers me semble loin à ce moment ...

    Le pire, c'est qu'en terme de visu, le film est correct, même assez chouette, mais sans trop vraiment m'intéressé ... J'ai par 2 ou 3 fois vraiment faillit piqué du nez, chose qui m'arrive pas non plus de manière très courante ! L'ennui est significatif et symptomatique de mon incompréhension non pas de l'histoire, de certains points mais belle et bien de la manigance de son manège, ou le serpent ce mord la queue, et puis basta ...

    J'ai sans doute raté un truc, mais pour moi, Beau is Afraid ne l'a pas fait ...
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2023
    Quelle dėception, réalisateur très prometteur, Ari Aster signe un film assez raté qui ėvoque maladroitement le cinéma de Spike Jonze et Charlie Kaufmann quand il ne lorgne pas du côté de chez Lynch et Gilliam. Ces références mal digérées empêchent le film traversé de quelques moments de bravoure qui permettent au film de ne pas sombrer totalement dans la médiocrité d"autant plus que le film qui débute comme une sorte de trip absurde prend rapidement la forme d'une ennuyeuse et pénible leçon de psychanalyse. L'ensemble est assez grossier et schématique jusqu'à un final théâtralisé â l'excès. Bref, c'est très décevant et surtout très long malgré l'incarnation de Joaquin Phoenix.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2023
    Bienvenue à la fête foraine psycho-maniaco-dépressive d’Ari Aster. Il y a quelques éclats de Jim Jarmusch, de Polanski et de Woody Allen, mais rien de comparable dans la démesure cauchemardesque, ou le rire sera à votre seule défense. quel grand film, dont j’espère que la mère du réalisateur ne le verra pas, tellement il est choquant, indécent pour certains et traumatisant pour d’autres.
    Mais qu’est-ce que ça fait du bien d’être choqué, remué, malaisé, dans ce monde cinématographique très aseptisé de films d’actions ou les fadaises de pseudos standupeurs constituent le seul effet spécial (je vise ici le troisième opus des Gardiens de la Galaxie).
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2023
    Bonne chance si vous arrivez à rentrer dans l'univers absurde et déjanté d'Ari Aster. Personnellement j 'ai eu du mal malgré toute mon admiration pour Joaquim Phoenix qui porte indéniablement le film . C'est pour lui que l'on subit les images certes débordant d'invention mais dépourvues d'émotion pendant 3 heures! Sur le fond, le film se vent freudien mais l'image de la mère est ici peu convaincante comme le sont dans l'ensemble tous les seconds rôles. Ari Aster signe un film déjanté, insensible et trop long, son mauvais trip est très loin des grandes réussites d'un Terry Gilliam ou même d'un David Lynch, cinéastes qu'Ari Aster voudrait égaler, il y a encore du travail surtout dans l'écriture du scénario !
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    32 abonnés 644 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 août 2024
    Ari Aster se lance dans la réalisation d'un ovni, un ovni oui mais pas dans le bon sens du terme, (on est loin de la bonne surprise qu'était Midsommar) si la mise en scène est bonne et qu'esthétiquement c'est réussi pour le reste c'est chaotique et incompréhensible, par moments ca ressemble à du Lynch mais en moins bien. Les scènes sont longues (il ne dure pas 3 heures pour rien). Pour ce qui est de Joaquin Phoenix il est convaincant dans son rôle de névrosé mais ca ne suffit pas à accrocher le simple spectateur que je suis.
    DOUBLE B
    DOUBLE B

    23 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Un film qui ne laisse pas indifférent.
    Si l'on est angoissé pendant tout le film, on appréciera aussi l'humour noir qui s'en dégage.
    et le jeu des acteurs, tous assez bons.
    Concernant le propos, il ne s'agit pas non plus d'un grand geste métaphysique comme 'inception' 'the fountain' ou '2001, l'odyssée de l'espace', mais on ressent la volonté d'offrir au spectateur la vision du personnage, et par la même occasion, un miroir déformant d'une Amérique. En ce sens, Beau is afraid est un grand film.
    Les bémols, selon moi, sont les suivant ; d'abord, la durée, c'est beaucoup trop long ! En séance, j'ai regardé ma montre, et j'ai constaté une bonne dose de scènes inutiles, ou du moins, qui auraient pu être plus courtes. Ensuite, autre problème du film : les redites la relation filiale intense de complexe d'oeudipe, de mère castratrice, d'absence de père, de culpabilisation, d'emprise et d'abus, jusqu'au jugement final.... bref, on ne peut pas dire que c'est subtile... La thématique est rabâchée, et c'est honnêtement ce qui m'a le plus déplu. Enfin, si l'on retrouve la thématique cauchemardesque de l'Odyssée, les épreuves qui se dressent devant Beau sont parfois un peu indigestes, mais c'est surtout par le longueur inutiles plutôt que par le mise en scène, qui demeure superbe. L spoiler: a fin dans la grotte 'purgatoire' qui fait écho à la première scène du film et la sortie du vagin de sa mère m'a achevé, mais peut être pas autant que les gros sabots de la verge géante cachée dans le grenier avec son double réprimé.
    .. Tout le monde semble s'extasier devant cette métaphore que je trouve pourtant vraiment clichée et sans aucune subtilité.
    Bref, c'est un grand film, mais avec des grands défauts.
    Laurent Stéphane B
    Laurent Stéphane B

    15 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    Cauchemar ou réalité ?
    Emprise, culpabilité et traumas sont parmi les nombreux thèmes de ce film d'Ari Aster totalement inclassable.
    Les scènes d'animation intégrées au milieu du film sont magnifiques et pleines de poésie.
    Joaquin Phoenix est comme toujours exceptionnel de justesse. On ressent la dureté et la souffrance qu'il a du éprouvé pour jouer certaines scènes poignantes. Un grand film à ne pas mettre en toutes les mains toutefois.
    Shawn777
    Shawn777

    579 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Après deux long-métrages horrifiques barrés mais restant relativement dans des codes de l'evated horror qui nous sont aujourd'hui familier (mais qui étaient très surprenants il y a encor quelques années, notamment "Midsommar"), Ari Aster revient avec un film empruntant moins aux codes de l'horreur mais plus aux codes du WTF ! Effectivement, il est très difficile de qualifier distinctement ce film tant il emprunte à plusieurs genres différents, et notamment l'humour très grinçant et très noir, l'horreur et divers de ses sous-genres, le thriller, le pur film d’auteur etc. Pourtant le pitch est simple, nous suivons les aventures de Beau qui essaye désespéramment de rejoindre sa mère, mais l'histoire est quant à elle bien plus complexe ! Tout d'abord, il faut savoir que le film est construit en quatre actes bien distincts, tellement différents les uns des autres que l’on dirait presque un regroupement de quatre segments réunis dans un seul film, dont seul le personnage principal semblerait en être le fil rouge. Et plusieurs de ces segments sont d’ailleurs inspirés des courts métrages du réalisateur. Et ils sont tous inégaux ! Le premier est totalement maitrisé, à la fois en termes de scénario que de mise en scène car il nous met directement dans une ambiance malsaine comme le réalisateur sait si bien le faire mais est également très angoissant ; le réalisateur parvient en effet à nous mettre constamment mal à l'aise dans ce monde qui est proche de notre réalité mais qui a ce petit truc malsain en plus, ce grain de sable qui change tout. Le second est tout aussi maitrisé mais dans un genre complètement différent, qui emprunte cette fois un peu plus à l'humour mais qui reste tout aussi dérangeant. Les personnages de cette seconde partie sont d'ailleurs particulièrement bien écrits. C'est pour ça que ça m'embête de mettre une note aussi "basse" à un film dont la première partie est aussi réussie et vaut le coup d’œil à elle seule. Mais c'est dans sa seconde partie que le film m'a complètement perdu, et notamment dans son quatrième segment que je trouve foutraque à souhait. Le troisième est quant à lui visuellement très intéressant mais traine un peu en longueur. On sent bien que le réalisateur veut brouiller la frontière entre la réalité et la perception qu'à Beau de la réalité (entre autres) ; le spectateur ne sachant au final plus trop où se placer mais la fin part beaucoup trop loin dans un délire qui m'a personnellement complètement perdu. On se demande même au bout d'un moment où le réalisateur veut nous emmener derrière cette montagne de symboliques qui ne riment au final plus à rien. Concernant les acteurs, nous retiendrons principalement Joaquin Phoenix qui joue très bien ce type qui subit constamment (qui subit autant l'amour que la haine d'ailleurs) mais également Amy Ryan et Nathan Lane qui sont tout simplement excellents ! "Beau Is Afraid" est donc un film brillant dans sa première partie et puis qui s'égare petit-à-petit dans des délires qui partent de plus en plus loin, rendant le tout un peu lassant, surtout sur une durée de trois heures.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    136 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2023
    Une belle illustration des névroses psychotiques portée admirablement par un Joaquim Phoenix habité par le personnage.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    Ça commence génial avec une mise en scène inspirée, inventive sans pour autant tomber dans le clinquant. Joaquim Phoenix une fois de plus époustouflant. Et puis le film s'enlise et perd de sa créativité narrative pour finalement tomber dans un méli-mélo alambiqué où plus grand chose n'a de sens. J'ai décroché. C'est dommage ça commençait super bien...
    Hélène D.
    Hélène D.

    30 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2023
    Quel film! C’est la première emotion que j’ai eu après ce dilm. tous les gens que je croisait dehors me paraissaient bizarres! C’est dire l’effet que peut faire ce film. Pourtant j´ai voulu quitter la salle plusieurs fois devant l’atrocité de ce monde vu par beau. Car c’est évidemment son point de vue a travers une sensibilité nee avec lui. On soulignera la performance de Joachim phoenix évidemment, immense acteur.
    Clint B
    Clint B

    50 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2023
    Quand je lis certains ici qui te font limite passer pour un attardé pour être poli parce que tu n'as pas apprécié ce truc de 3h....Bref. J'adore Joaquin Phoenix, énorme acteur selon moi, et Hérédité et Midsommar m'avaient plutôt plu malgré selon moi des maladresses. Mais là, au bout d'une heure ça commençait déjà à me gonfler sévère ce Beau is afraid, et il restait encore 2 heures à faire ! Il y a de bonnes idées, mais aussi et surtout un gloubiboulega de personnages et de scènes qui partent dans tous les sens sans réellement que l'on saisisse leur intérêt quant au déroulé du film, et je répète c'est très long ! Je ne voyais pas passer les 4h de Once upon a time in America, mais là ce n'était pas la même. Et quand je lis dans un commentaire " Midsommar est sans doute le film d’horreur le plus réussi, et le plus effrayant de ces trente dernières années, voir plus..." je me suis étouffé de rire ! Enfin...je dois être stupide j'imagine...
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    37 abonnés 1 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2024
    Ari Aster est un réalisateur qui m'intéresse fortement, de par sa lecture du genre et de par son approche si particulière, on ne peut qu'être tenté par son cinéma. "Beau Is Afraid" est donc sa nouvelle réalisation, et malheureusement, bien que je l'attendais, j'ai été un peu déçu par celle-ci. Malgré tout, j'aimerais relativiser certaines choses et je vais commencer par ce que le film essaye de proposer. Clairement, le long-métrage est très dense, il se construit dans un ensemble mélangeant l'absurde et les thématiques en sous-texte de manière assez clair. C'est donc assez compliqué de vraiment ressortir du visionnage avec toutes les clés pour comprendre cette œuvre, je pense qu'il y a beaucoup de choses intéressantes que l'on ne peut pas voir au moment de notre première fois face au film. Et c'est exactement ce qu'Ari Aster a tenté de proposer, à savoir un film riche et qui peut parfois perdre son spectateur. Mais son idée reste la même durant toute l'œuvre, le réalisateur a envie de nous plonger au sein des pensées et de la vie de notre personnage principal. Dès la scène d'introduction, la notion de subjectivité avec lui est très affirmée, et cela se confirme par la suite. Beau est un héros qui, en plus d'être parfaitement interprété par Joaquin Phoenix, développe la thématique de la peur. Il est toujours tétanisé par ce qu'il vit, et cette peur le rendra comme un acteur presque secondaire du récit. Il subira tout ce qui se produira, même si les conséquences de tout cela viennent principalement de sa peur. Le film va traiter cela de manière assez élargie avec un gros rapport aux traumatismes d'enfance, à notre rapport parental, etc... En ce sens, le personnage de Beau est donc intéressant, car il reflète des choses assez évidentes et bien mises en situation par le film. C'est là que vient le deuxième gros parti-pris du projet, à savoir son style très particulier. Nous sommes face à un univers où l'absurde domine, avec un ton qui va donc varier de l'humour pour aller vers certains passages plus poétiques, tout en passant par l'horrifique. Le tout est donc assez large, et honnêtement, pendant la première partie du film, j'ai aimé certaines de ces propositions. Je me suis retrouvé à rire assez franchement face à ces situations, le long-métrage allant vraiment loin dans son délire. Cela se caractérise jusqu'au milieu du projet à mon sens, avec une séquence absolument dingue en matière de mise en scène et d'idées visuelles, où l'animation vient épouser le réel. C'est donc réellement secouant de vivre cette expérience et je pense qu'il y avait vraiment moyen de rendre l'ensemble très réussi. Malheureusement, et cela m'embête de noter ce point, mais il faut bien le faire, je trouve que le film est beaucoup trop long. 3 heures de ce genre de délire, peut-être que certains trouveront que c'est juste parce que je suis un idiot qui n'arrive pas à rester en place, mais je trouve que c'est beaucoup trop dense. Ce type de durée ne s'adapte pas à ce genre de proposition, car on a beau me raconter ce que l'on veut, au bout d'un moment, il est très facile de descendre du train. Le rythme est tellement découpé d'une manière assez particulière, qu'un seul coup de mou suffit à vous faire sortir de ce qu'essaye de proposer le film. Avoir un ensemble riche et complexe est une bonne chose sur le papier, mais si c'est pour ce que le long-métrage devienne rapidement ennuyeux à force de mélanger tout cela pendant aussi longtemps, cela ne vaut pas le coup. Selon moi, la dernière heure est vraiment la plus longue en ce sens, c'est vraiment à ce moment-là que le film m'a totalement lâché. C'est bien d'avoir des thématiques complexes dans le fond, mais cela n'empêche pas le fait qu'elles peuvent être mal mélangées à la forme. Pendant 1 heure 30, voire pendant les deux premières heures, elles sont déjà essorées dans tous les sens. Et dans cette dernière heure, on essaye de relancer notre intérêt avec une dernière variation de celles-ci, sauf que cela ne marche pas, car les nouvelles idées du long-métrage s'avèrent moins marquantes, et donc moins efficaces. Le relâchement avait déjà un peu commencé avant, car on voyait parfois assez rapidement où le film voulait en venir. Mais grâce au style visuel du film, on réussissait à accepter un début de lassitude. Mais une fois que l'on entre dans ce dernier acte, les points qui seront soulevés vont être trop légers pour réellement nous surprendre. Et je parle uniquement de la façon de mettre en scène ces thèmes à ce moment-là, et pas de créativité ! Le film reste assez créatif et intéressant durant tout son long, mais selon moi, les délires qui sont proposés pendant la première partie sont bien plus explicites et forts que ceux de la deuxième. Par conséquent, je trouve que cette nouvelle réalisation d'Ari Aster laisse à désirer. Vouloir proposer un film dense et réfléchi, ce n'est pas une mauvaise chose. Mais vouloir le faire en pensant que cela suffit parfois, ce n'est pas forcément la même chose. À mon sens, ce projet aurait gagné en se retenant juste un peu. Pour conclure, un film qui n'est pas aussi réussi que prévu.
    Fondation
    Fondation

    16 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 octobre 2023
    Si le démarrage du film s'avère très intéressant, on sombre lentement mais surement vers l'ennui. Au bout d'une heure trente, on attend la fin... qui malheureusement n'arrive que bien plus tard.
    Ainsi on se surprend a être dans la position suivante : "On se fiche complètement de comprendre ce qu'on regarde, et on attend simplement que ça se termine"
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2023
    e synopsis officiel est extrêmement bref et donne à penser que les ressorts du scénario sont multiples et complexes. En fait dès les premières images -la naissance de Beau- il est clair que le scénario -et la vie de Beau- se limite au délire freudien d'un fils hyper-culpabilisé par une mère hyper-possessive mais hyper-incapable d'exprimer des sentiments, qu'il a fuie et qu'il refuse foncièrement de rejoindre...
    Le film ne choisit pas entre l'ironie, le grotesque et le désespoir, mais c'est la tristesse qui l'emporte...
    Curieux et intéressant, mais on n'est pas obligé : il y a aussi des films plaisants à voir !
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