Intriguant, puissant, étrange, à la croisée de Truman Show et de The Wall pour le coté freudien sur la mère , un film à revoir je pense pour tout saisir, car des indices, des clés de compréhension sont éparpillées tout le long du film, un peu à la Twin Peaks. Un peu déroutant pour certains, il suffit de lire les critiques des gens qui n'ont rien pipé au film, je ne parle pas de ceux qui affirment que Phoenix est un mauvais acteur dans ce film ou que le réalisateur ne sais pas faire de cinéma, là le terme "hilarant" est plus adapté. Je ne peux que leur conseiller d'aller voir Mario .. Sinon pour les vrais cinéphiles amateurs d'ovnis cinématographiques puissant et originaux, il faut voir Beau is Afraid.
Beau suit le parcours d un homme vivant dans un vacarme sentimental affectif et humain. La misère, la saleté, le danger, la nocivité l entourent constamment et le suivent partout ou il se rend. Malgré la qualité de l image et du jeu d acteur prennent de Joaquin Phoenix qui n à selon moi plus rien à prouver après ses diverses masterclasses, on ne comprend pas la ou le scénariste veut en venir. On pourrait donner 10 sens à ce film mais à en vouloir donner un sens, ce film ne donne pas de réelle leçon ni de réels messages. La réalité est finalement la grande question de ce film, Beau est il coupable de tout ce qui lui arrive ? Certaines situation sont tellement improbables qu elles ne peuvent être que le fruit de son imagination. Qu à voulu faire passer comme.message ce film ? Chacun se fera son idée.
Je ne comprends pas la shitstorm monumentale que se prends ce film. Entre ceux qui sont restés sur le quai de la trame du film et les fanas d'Ari Aster qui attendaient leurs frissons de l'année, on peut dire que ce film laisse dans son sillage beaucoup de déçus ce que je peux comprendre en partie. Je peux comprendre ceux laissés pour contre dans le film, ceux qui ne s'attendaient à rien mais sont quand même déçus car oui, les BA n'aidaient en rien à la préparation à ce qui nous attendaient et laissaient plus entendre une atmosphère onirique (mon interprétation était un film sur les rêves donc comme quoi, je me suis également fait avoir) Certains pouvaient donc être pris au dépourvus devant ce film et c'est compréhensible, il n'est pas à mettre entre toutes les mains sales et mal lavés. Pour ceux qui attendaient le prochain Ari Aster, bien que le réalisateur nous avait habitué à l'horreur pur et dur, ce film prend une autre tournure que ses prédécesseurs et peut donc décevoir ceux qui s'attendaient à de l'épouvante pure et simple. Pour autant, l'horreur plane toujours sur ce film mais d'une façon plus subtil, plus ambiante avec ici et là des pointes et piques qui viennent nous faire des piqures de rappels sur le passé et le style du réal. Malgré cette défense que je viens de fournir, je ne comprends pas que les critiques soient aussi négatives car ce film est à mon sens réussi dans ce qu'il entreprend. On suit Beau au travers de son périple de martyr de toute l'espèce humaine semble-t-il ce qui nous fait presque nous demander s'il n'a pas été Hitler dans une autre vie pour mériter une telle vie de bouc émissaire. Il avance péripéties par péripéties dans un monde onirique qui nous fait questionner l'espace, la diégèse elle même du film spoiler: quand on remarque le logo de la compagnie de la mère au début du film et un tableau de Beau enfant dans un des logos . Le film nous porte comme une immense métaphore sur la vie en elle même, la parenté et les relations toujours avec cette ambiance pesante et malsaine qui plane faisant de chaque interactions entre les personnages une brique de plus sur la route fascinante des petits "Ooooh, c'est pas top ça..." Le film reste néanmoins long sur sa fin mais sinon, une vraie réussite. Je n'en dis pas plus, tentez l'expérience
Difficile à comprendre ....mais est-ce finalement le plus important ? Ainsi , chacun est libre de l'interpréter comme il l'entends....et finalement cela fait ressortir en chacun de nous des failles , des doutes .... Pour être honnête j'ai pleuré toute la première heure du film ...La manière donc est représenté le monde de Beau est si bien faite qu'on est nous même plongé dans sa vie comme l'introduction subjugante nous le permet si bien ! Beau est extrêmement touchant ma sensibilité en a prit un coup ! Plus on avance dans le film moins on comprend et plus on se perd ...un peu comme lui dans sa tête finalement... J'ai perçu ce film comme une quête pour prendre en charge des personnes atteintes de troubles psychologiques.... comment s'y prendre ? qu'elle est la meilleure méthode ? Peut être que Ari Aster n'a pas la solution mais il en dévoile de nombreuses et toutes avec leurs failles . par ailleurs j'ai beaucoup apprécié les moment de poésie ou on s'égare dans des dessins .... Il y a également de l'humour et un film mélangeant bien autant de genre est rare ! La fin reste pour moi flou ....j'ai interprété cette fin ainsi : Finalement Beau est un homme qui n'a cessé d'être trop attaché à sa mère qui en est elle même beaucoup trop attachée . Leur lien fusionnel n'a donc jamais laissé place à Beau l'Homme indépendant et confiant ....
Difficile de faire plus déjanté ! Le film commence comme un cauchemar éveillé...persiste dans cette veine même dans les scènes les plus apaisées dont on sent qu'elles vont rapidement tourner vinaigre. Le réalisateur/ scenariste doit mal dormir la nuit ! Belle interprétation de Jacques Phenix en névrosé apeuré. Mais honnêtement si on rigole souvent devant la noirceur extrême et le caractère absurde des situations, si on est maintenu dans un malaise permanent visiblement souhaité par le réalisateur, si il y a des trouvailles intéressantes et des rebondissements etonnants, le film s'éternise et on finit par avoir hâte qu'il se termine.
Je me devais de regarder Beau is afraid de Ari Aster, tellement Midsommar était remarquable, un chef d'œuvre même. Il y a 3 heures à visionner, pour un très long métrage, il faut du lourd, le début passe encore, mais ensuite c'est du n'importe quoi sur la dépression et la peur d'un homme. Joaquin Phoénix est ridicule avec sa voix à la Drupi et son apparence, des effets de style (décors en carton coloré et animés, encore une mode), des scènes qui se veulent drôles et une mise en scène faussement hallucinées. J'ai tenu à peu près 2 heures (au cas ou) mais ensuite non, je n'ai pas pu aller plus loin. Ari Aster a loupé son coup, c'est une catastrophe, quelle honte d'avoir pondu un tel truc après Midsommar, quelle déception ! N'est pas Lynch ou Cronenberg qui veut pour hypnotiser le spectateur.
Difficile de juger durement un film qui semble si personnel pour son créateur. Pourtant, je ne peux cacher la légère déception de la seconde moitié du film, qui certes fonctionne pour le récit, mais allourdit des thématiques rendant le visionnage un peu long. Le film mérite ses étoiles rien que pour son premier chapitre qui répond à toutes les promesses d'un cauchemar éveillé kafkaïen, même si cette métaphore est encore une fois alourdit pas la scène finale.
NE REGARDEZ PAS CE FILM ! Je suis allé jusqu'à la fin pour être bien sûr de mon avis et en attendant une fin éventuellement surprenante. Mais non, il s'agit bien du pire film que j'ai jamais vu. Fait uniquement pour les masos ou les malades mentaux.
Film étrange : une odyssée oedipienne ; le parcours d'un homme-enfant ; des angoisses retanscrites à l'extérieur dans un climat criminel, paranoïa et inquiétant. Un film d'horreur du 21 eme siècle...
Un film magnifique, tout simplement. Tout se passe selon le point de vue de Beau, le personnage principal, et le réel se mélange parfaitement à l'imagination, sans jamais quitter une certaine logique. Bien-sûr, c'est un film qui pousse à l'interprétation, mais même sans essayer d'interpréter et en se laissant bercer par le film, l'expérience est géniale. Chaque scène est magnifique, les cadrages et les idées scénaristiques sont toujours à la hauteur de nos attentes. Mais effectivement, ce n'est pas un film comme on en a l'habitude, mais c'est une expérience à ne pas louper en salle.
Pour moi, c'est le plus "soft" des Ari Aster jusqu'à maintenant. Une aventure digne du complexe d'Œdipe complètement hallucinante et philosophique ! Le film est long certes, mais chaque scènes montrent le pourquoi du comment à chaque fois et ce, malgré la longueur des plans. C'est une belle critique de la société, de la différence mais aussi une belle leçon sur l'importance de la figure maternelle dans la vie de tous les jours. Ari Aster nous montre une fois de plus que c'est un des réalisateurs de la nouvelle vague à suivre de très très près
Ce film est complètement hallucinant, j'avais jamais vu un truc pareil.. Ce sont 3 heures épuisantes et éprouvantes, tu n'en sors pas indemne.. Je vais le regarder encore une fois tellement c'est riche
Film qui dépeint un périple d'un point de vue totalement subjectif. Le spectateur devra recomposer la réalité derrière ce récit, à la manière d'un enquêteur sous champignon.