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    After Love
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    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Une femme dont le mari est subitement décédé découvre incidemment qu’il a une autre liaison à quelques encablures de là, de l’autre côté de la Manche. Détroit versus Calais dans cette double vie, parfaitement réglée côté Britannique, un peu moins côté Français. Partie pour un face à face, à la faveur d’un quiproquo la veuve officielle (l’autre ignorant encore tout du décès de son amant) s'insérera dans ce second foyer pour y découvrir par touches successives des éléments et des signes de présence de ce que son époux lui avait dissimulé. Jusqu’au contact plus rude sur le plan des sentiments. Par chance, ce n’est pas très long (une heure et demie) car l’absence de rebondissements, autres que ceux prévisibles, et ni le jeu des deux actrices ni la mise en scène n’arrivant vraiment à transmettre de l'émotion au spectateur, cela aurait pu devenir rapidement lassant. C’est une histoire de couple(s), à dessein au pluriel, qui est très succinctement exposée.
    claudiebois
    claudiebois

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2021
    J'ai beaucoup aimé, scénario original, de l'émotion et des acteurs avec une " gueule " - comme souvent dans les films anglais-, pas de longueurs, quand les français parlent anglais, l'accent est là et la syntaxe n'est pas toujours bonne.......et enfin pas de scène de sexe......Tout bien
    frederyck c.
    frederyck c.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2021
    Très beau film, très bien filmé ...
    Loin des boums boums américains et des comédies de bobos parisiens
    Bravo et encore bravo
    Ludovic K
    Ludovic K

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Film simple et beau. Bouleversant porté, incarné magistralement par des actrices extraordinaires. Et sans grandiloquence, un cinéma d'images - du cinéma quoi ! - au service de son propos à mille lieu de tous les manichéismes. A voir absolument
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Une femme, à la mort de son mari - disparu de façon soudaine - comprend que celui avait une double vie.
    Entre l'Angleterre et Calais. Entre la langue anglaise, l'ourdou et le français que cette femme ne comprends pas.
    Entre deux femmes aimantes. Entre un fils perdu et un autre que cette femme va découvrir...
    Entre Nathalie Richard et Joanna Scanlan. Merveilleuses.
    ben desiles
    ben desiles

    42 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    Un film sur le séisme que constitue la découverte de la double vie de celui que l'on pensait le mieux connaître. C'est filmé avec intelligence et finesse. En littérature, ce pourrait être une nouvelle de Stefan Zweig. Le jeune Talid Ariss est prometteur.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    Le charme d'After love est un charme diffus, tout entier contenu dans l'art de la litote.

    Le sujet du film est à la fois simple et vertigineux : une anglaise qui s'est mariée à un musulman (et s'est convertie à l'islam) découvre après la mort de son mari que ce dernier menait une double vie avec une Française, de l'autre côté du Channel.

    Le sujet est vaudevillesque, le traitement d'une délicatesse délectable. J'ai été complètement séduit par le jeu de l'actrice Joanna Scanlan, qui nous fait nous demander en permanence quel sera le contenu de la prochaine scène. Tour à tour intriguée, triste, égarée, surprise, heureuse, elle campe un formidable personnage en quête d'identité.

    La mise en scène d'Aleem Khan est solide, poétique, attentive aux détails. Les différents lieux sont saisis avec beaucoup de justesse et il y a tout au long du film une grande attention portée à tous les éléments qui le compose (y compris la musique, très belle) : c'est souvent le cas des premiers films.

    Je prédis une belle carrière au jeune réalisateur anglais qui signe ici un film à la fois doux et puissant.
    cinéphile bibliophile
    cinéphile bibliophile

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Film d'une grande subtilité et d'une délicatesse admirable.
    Un bonheur de retrouver Nathalie Richard et de découvrir Joanna Scanlan
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Sur un thème assez intéressant Aleem Khan nous a fabriqué un gros pudding melo par moments même pas bien joué.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    Une femme anglaise découvre à la mort de son mari que celui-ci avait une double vie, de l’autre côté de la Manche. Là où le mélo pointe immédiatement le bout de l’énigme, Aleem Khan, signe un premier film plein d’attention et d’amour pour ses personnages. Foin des stéréotypes, il donne à son héroïne les clés d’un mystère qu’elle va percer sereinement après avoir encaissé un choc terrible. Elle s’est convertie à l’Islam par amour, et comprend que cet amour l’a trahie. On peut s’attendre à tout dans ce genre de situation mais le réalisateur a écrit un scénario déroutant, sans cliché, ni repère avouable. Ni drame, ni mélodrame, rien de pathétique, que le semblant de deux vies à raccorder pour n’en faire peut-être qu’une. Magnifique espoir des amours qui se rabibochent. Magnifique film.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2021
    D'un côté du détroit du Pas de Calais, la ville de Douvres, la ville où habite Mary, une britannique qui porte le voile et qui, peu de temps après la mort brutale de son mari, capitaine d'un ferry, découvre des papiers cachés par ce dernier, avec les coordonnées d'une femme. De l'autre côté du détroit du Pas de Calais, la ville de Calais, la ville où habite Geneviève, la femme en question. En fait, ces 2 femmes ont, durant de nombreuses années, aimé le même homme, Ahmed, Mary au point d'embrasser la religion musulmane, la religion de son mari, Geneviève, au point d'avoir accepté de vivre avec Ahmed tout en sachant qu'il était marié, et d'avoir un enfant avec lui, Solomon. Mary venant se faire engager par Geneviève comme femme de ménage afin de connaître la vérité, bien sûr sans rien relater de sa relation avec Ahmed, les 2 femmes vont apprendre à se connaître. "After Love", film qui faisait partie de la Sélection de la Semaine de la Critique de Cannes 2020, est le premier long métrage d'Aleen Kahn, un réalisateur ayant une origine anglaise par sa mère, une origine pakistanaise par son père. Il s'agit d'un film très pudique, très émouvant, avec son lot d'ellipses intelligentes qui nous font découvrir petit à petit les éléments du puzzle. Il s'agit d'un film qui jouit d'une interprétation absolument remarquable, tant côté anglais avec Joanna Scanlan dans le rôle de Mary que du côté français avec la trop rare Nathalie Richard dans le rôle de Geneviève.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    Situé dans la ville côtière de Douvres au sud de l’Angleterre, Mary Hussain, après le décès inattendu de son mari, découvre qu’il cachait un secret à seulement 34km de l’autre côté de la Manche, à Calais.

    C’est la première réalisation du Britannique Aleem Khan. Il en a aussi écrit le scénario en prenant son inspiration de sa vie, bien que n’étant pas autobiographique. En effet, le cinéaste est anglais et pakistanais, baignant entre les deux cultures. After Love a reçu le Prix Fondation Gan à la Diffusion à la Semaine Internationale de la Critique au Festival de Cannes 2020.

    Les Britanniques ont un talent né pour faire des drames, et ça se voit encore une fois avec celui-ci qui est très bon.



    Je m’en doutais en lisant le synopsis, cette histoire est des plus émouvantes. Pas de fioriture pour nous prendre aux tripes. Des récits d’homme ayant une double vie, il en existe déjà des centaines, voire des milliers, mais pourtant After Love arrive à créer son créneau. En effet, cette fois, la femme va découvrir cette fameuse double vie une fois que son mari est mort.

    Elle va devoir donc se confronter à cette réalité qu’elle n’aurait jamais pensé une seconde exister. C’est un peu comme si tout ce à quoi elle croyait s’effondrait d’un coup. Comment accepter que l’homme de sa vie, en voyait régulièrement une autre. Afin d’en savoir plus sur cette “autre”, Mary va adopter un comportement malsain. Sans pour autant cautionner cela, on ne peut que comprendre son attitude dictée par la tristesse. Notre empathie avec elle va être rapidement très forte.



    On va se mettre à la place de cette femme souffrant comme jamais dans sa vie. Cela va entrainer en elle une remise en question perpétuelle. Mary va douter de tout. Le réalisateur va en profiter pour nous donner une touche de spiritualité. Mary est une résultante d’une éducation bien british et d’un mariage avec un Pakistanais. Un mélange de cultures qui la porte durant tout ce drame et qui sera sa bouée de secours.

    L’actrice Joanna Scanlan est exceptionnelle dans ce rôle. Elle interprète à merveille cette femme ayant été marié à un Pakistanais et ayant pris ses coutumes. Il y a beaucoup de profondeur dans son jeu. Pour la petite anecdote, elle avait eu un petit rôle dans Bridget Jones Baby en 2016. Je salue aussi la performance de Nathalie Richard dans le rôle de l’autre femme. Elle est pleine de percutant. Vous avez d’ailleurs pu la voir faire une apparition dans tout s’est bien passé il y a une semaine. Ces deux femmes se confrontent bien. On a en quelque sorte un mélange de la suavité anglaise et dû rendre dedans à la Française. J’ai adoré cet aspect.
    Thenderer
    Thenderer

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2021
    Excellent. Tout le monde dans la salle était chamboulé. Un chef d’œuvre. Intimiste et d’une grande profondeur.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2021
    Sélectionné par La Semaine de la Critique 2020, “After Love” est le premier film du réalisateur britannique Aleem Khan. Mary Hussain, convertie à l’Islam par amour, vit avec son mari dans la ville côtière de Douvres au sud de l’Angleterre. Suite au décès inattendu de ce dernier, elle découvre qu’il menait une double vie à Calais en France, à seulement 34 km de l’autre côté de la Manche. Film sur le deuil en apparence, “After Love” s’avère en réalité un drame sur le pardon. Tout en pudeur, le visage de l’actrice Joanna Scanlan est chargé d’émotion. Presque initiatique, Aleem Khan signe une œuvre incroyablement juste et touchante.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2021
    Dans l’envers du décor de son dernier court « Three Brothers », Aleem Khan prolonge l’épisode fataliste d’un père qui disparaît, ne laissant que femme et enfant derrière lui. À Douvres, la situation est plus complexe, bien que ce ne soit davantage le siège d’une exposition, qui verse dans le mélodrame intime. Pour son premier long, le cinéaste apporte une délicatesse dans l’écriture, là où la violence aurait tendance à prédominer dans des récits similaires. Ce que l’on fait par amour, dans l’instant et après, ne connaît pas forcément de frontières, si ce n’est le secret. Hélas, ce ne sera pas une chose que l’on gardera longtemps pour soi. Il ne s’agit plus de convertir des révélations en une montée en tension. Il s’agit plutôt de cultiver l’apaisement du deuil et de l’acceptation.

    Mary Hussain ne se perd pas dans les pleurs, car un nouveau dédale l’attend juste de l’autre côté de la manche. Une femme cachée, une rencontre, une confrontation est à présent inévitable afin de compenser le tourment qui malmène la veuve. Chacun de ses pas, chacune de ses pensées se matérialisent dans son reflet, une falaise ou encore un plafond qui s’effrite. Un sentiment la déchire après même que la vérité n’ait éclatée et la marée continue de déferler sur sa tête et son esprit mutilé. Tout cela est intuitif et accompagne Mary vers un monde inconnu. C’est pourtant aux côtés de Geneviève et de son garçon qu’elle trouvera une échappatoire et peut-être une réconciliation. Mais c’est avant tout une affaire de comparaison qui la préoccupe. Elle, qui s’est convertie pour son mari, découvre ce qu’elle n’a pas pu offrir à sa famille.

    La Britannique Joanna Scanlan et la Française Nathalie Richard catalysent alors toute l’attention, jusqu’à ce que leurs traits deviennent de véritables défauts ou qualités. L’ambiguïté grandit au fur et à mesure que le nouveau domicile se transforme et se vide. Mais les souvenirs eux, vont rester intacts et laisse l’espoir mûrir en ceux qui continue à avoir foi. C’est un duel qui entraînera les deux femmes à s’opposer et se réunir. La plus réservée sera alors à l’écoute, alors que la plus loquace se laissera submerger par ce manque à combler. L’intérêt devient donc commun par le bien de Solomon (Talid Ariss), qui efface subtilement le père défunt jusqu’à se réapproprier ses dérives. Bien entendu, cela restera à la hauteur de l’adolescent qu’il est, mais il constitue un facteur majeur dans ce que Mary et Geneviève tentent de préserver, au nom de la culture et de l’amour du paternel.

    En somme, « After Love » ouvre un boulevard vers ce repas, qui se mange en famille. C’est avec l’économie des dialogues que Khan compense la prévisibilité de son récit, lumineux dans de nombreux aspects. Le temps est jeté sur l’enveloppe corporelle des dames et questionne sur le non-choix du mari, condamné à veiller sur la manche, à mi-chemin entre l’avant et l’après. Il n’est jamais arrivé à bon port et c’est bien quelque chose que l’on taira, afin que Mary puisse se placer comme l’ambassadrice que l’on attendait. Que dans son silence, les images puissent murmurer sa peine et son renouveau. C’est un geste élégant et passionnant, qui rappelle ô combien le patrimoine nous est essentiel et qu’il peut encore rapprocher deux terres et deux cultures.
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