J'ai été agréablement surpris par ce film. Je n'attendais rien d'exceptionnel mais finalement il vaut quand même le détour. Certes le rythme du film est un peu lent et mériterait d'être un peu plus dynamique mais je pense que c'est le choix du réalisateur de nous laisser nous imprégner du personnage afin d'être d'autant plus surpris par sa maladie. C'est typiquement le film dont il ne faut pas lire le résumé avant de le voir et se laisser surprendre par l'histoire. Russell Crowe et Jennifer Connelly incarnent très bien leur rôle. Certains diront ou on déjà dit que la prestation de Crowe est un peu surjouée, mais selon moi compte tenu de ce qu'il est censé interpréter cela n'ajoute qu'une pointe de gravité au personnage. Cela modifie notre perception du professeur John Nash mais le fait de surjouer signifie pour moi être par moment dans le faux et je ne pense pas que Crowe joue faux dans ce film bien au contraire.
Avec un homme d'exception, Ron Howard confirme en 2002 sa qualité de réalisateur de talent aux manettes de cette superproduction taillée pour les oscars. En tête d'affiche on retrouve le très talentueux Russel Crowe, touchant dans le rôle du professeur Nash, brillant mathématicien, un poil autiste et atteint de schizophrénie. Contrairement à d'autres essais de biopic, celui-ce ne se perd pas dans une forme de mollesse reposant sur les aléas convenus de la vie du personnage principaux, le scénario est parfaitement équilibrée pour célébrer au mieux cette vie romanesque, ponctuée de hauts et de bas, pendant plus de deux heures. Si la performance de Russel Crowe est remarquable et évidente, celle d'Ed Harris ne doit pas passer inaperçu, interprétant avec mystère et force le personnage de Parcher. La présence de Paul Bettany et la beauté sincère de Jennifer Connelly viennent parachever l'ensemble. Fruit d'une réalisation soignée, servie par des acteurs très concernés et un scénario dramatique qui fait la part belle au courage et à l'amour, Un homme d'exception est un film rare et saillant sur ces troubles du comportement que l'on ne connaît trop souvent que de façon très superficiel.
Il ne faut pas chercher à connaître l'histoire avant de voir le film car si la réalisation est belle sans la surprise le film doit paraître bien long. De plus elle rend plus admissible les raccourcis pris par rapport à la vrai histoire.
Un film qui s'annonçait très bien, scénario plutôt original et de bons acteurs. Mais film qui se recela ennuyeux, par un manque de rythme, des scènes où les réactions sont plus qu'improbable, et un personnage principal fortement dérangeant pendant la première heure du film.
Voilà un biopic réussi. Je n'avais aucune attente envers ce film, et pourtant celui-ci s'est avéré être captivant. Malgré un faux rythme au début assez perturbant, on est quand même fasciné par le destin chaotique d'un cerveau brillant mais torturé. Il est intéressant de suivre ce personnage durant plus de 40 ans. Un parcours qui se décompose dans un scénario en deux parties bien distinctes : une première moitié, comprenant l'exposition et l'amorce d'une intrigue, pour finalement partir dans une direction complètement différente à l'aide d'un twist surprenant et bien amené. Et même moi qui ne suis pas un grand fan de Russell Crowe, je dois bien avouer qu'ici, dans le rôle de John Nash, il délivre une admirable prestation, en arrivant à nous faire ressentir toute la fragilité du protagoniste qu'il incarne. Il est également accompagné de Jennifer Connelly, qui délivre une performance aussi élégante que touchante, comme à son habitude. En un peu plus de deux heures, Ron Howard arrive donc à nous transporter dans l'esprit tourmenté d'un génie, encore reconnu aujourd'hui pour ses théories économiques innovantes, et avec succès. Porté par une superbe bande son et brassant de nombreuses thématiques, Un Homme d'exception s'avère un magnifique long métrage particulièrement touchant.
Un EXCELLENT divertissement qui ne fait pas que divertir mais qui permet de nous interroger sur notre "moi". Russel Crowe et Jennifer Connely signent là un duo brillant. Un Homme d'Exception raconte l'histoire touchante d'un homme qui petit à petit devient spoiler: schizophrène et se mêle dans un complot mêlant stratégie, message codé et histoire d'amitié avec son faux-colocataire imaginaire . Un film touchant et magnifique où l'amour est mis à l'épreuve et où Connely arrive à jouer son rôle de femme perturbée parfaitement. L'un des films les plus remarquables de Russel Crowe qui nous laisse sans voix et nous tient en haleine jusqu'à la fin. Une véritable d'histoire d'amour et d'amitié incroyable qu'il faut à tout prix regarder !
Poignant et bouleversant, Un homme d'exception rend un très bel hommage à l'histoire vraie de John Nash. Russel Crowe, très impliqué dans ce rôle, colle parfaitement au personnage et lui donne toute sa pertinence grâce à une prestation touchante. En revanche son aspect froid et effacé fait qu'on a un peu de mal par moment à s'attacher à ce personnage très fébrile et borné, mais là était sans doute le but. On s'y attache bien sûr, mais au final, je ressens personnellement davantage de compassion pour Alicia, très attachante et surtout forte, dont Jennifer Connely nous offre également une très belle prestation. L'intrigue nous offre de beaux moments de suspense, d'attente, de faux espoirs, et au final ne fait pas dans le sensationnel... mais dans la réalité d'un homme malade qui ne peut, et surtout, ne veut se soigner. Ce film mérite largement ses 4 oscars pour son scénario et ses personnages bluffants, et est à voir absolument.
Un film prenant avec pourtant quelques longueurs par moment. On y suit l'histoire de John, un jeune homme très différents de ses camarades et de la "norme" embarqué dans des études longues et rigoureuses. Mais tout bascule du jour au lendemain dans une psychose dont il est difficile de se détacher. La réalisation de Ron Howard est une fois de plus à la hauteur, ils nous offrent un genre différent (en tout cas de ce que je pouvais lui connaître avant). Le scénario est plutôt bien construit, l'histoire intéressante mais parfois surréaliste. Pour connaître le milieu et cette pathologie, il est inconcevable de s'en sortir sans traitement d'aucune sorte, surtout à un tel degré. Russel Crowe m'a convaincue dans ce rôle, moi qui le prenait toujours pour un acteur d'action me prouve ici autre chose. Ed Harris apporte une fois de plus la touche de mystère, je ne sais pas comment il fait mais il me procure toujours ce sentiment peu importe son rôle. On m'avait vivement conseillé ce film, j'en fais de même avec vous j'ai vraiment passé un bon moment.
Pas mal, pas mal. On est loin de l'oscar (ah, non, pardon, on me souffle à l'oreillette qu'il l'a obtenu et que ces nominations sont corrompues, au moins pour le meilleur film) mais malgré quelques longueurs, le film est plutôt plaisant. Ayant toujours détesté les films psychologiques, ne pouvant pas comprendre (et doutant encore plus que les réalisateurs puissent le montrer) la complexité du cerveau humain, j'ai eu du mal à imaginer la situation et j'ai du penser à des millions de solutions pour se débarrasser des trois parasites. Ce film m'a donc énervé bien trop longtemps (2 heures pardi, j'aurais pu le réaliser en 1h30 !) mais dieu merci, ce final hollywoodien m'a ravi. Je n'ai pas mentionné les acteurs mais ils méritent amplement l'oscar. 3/5
Ron Howard signe là une oeuvre adaptée de la biographie de John Nash, pourvue d'un scénario très bien écrit, d'un excellent casting et remarquablement interprété par Russell Crowe. Ce film est-il vraiment réel ?
Un film dont on ne parle pas très souvent, voire jamais, mais qui mériterait d'être connu ! Un homme d'exception se distingue par sa grande finesse, son intelligence et sa sensibilité, ce qui pour une biographie n'est pas toujours évident. Troublant car on a à la fois envie de croire le personnage principale malgré son côté froid et légèrement antipathique mais d'autre part, notre cerveau détecte le manque de crédibilité dans les faits et dires du personnage. spoiler: Une approche de la schizophrénie vraiment bien pensée puisque le film montre ce que représente la maladie pour les proches mais aussi pour l'individu ce qui change des films qui font des schizophrènes des bêtes de foire ou des cinglés . Cette histoire de ce grand scientifique méritait d'être adaptée aussi intelligemment et avec autant de compréhension. Bravo également à Russell Crowe et Jennifer Connelly qui m'ont surpris alors que j'avais pas mal d'apriori sur eux (surtout après Robin des Bois et Hulk). Néanmoins, je regrette un peu l'effet m'as-tu-vu propre à beaucoup de films américains. Cette histoire aurait mérité un peu plus de simplicité. Bonus : la musique tout à fait exceptionnelle qui nous fait tout à fait entrer dans l'ambiance et dont l'étrangeté nous révèle la clé de l'intrigue dès le début si on 'y prête attention.
La lenteur ne me rebute pas si c'est bien fait ...en fait un début lent, bien contrôlé est un gage de bien faire l'amour...avec l'écran...Tout va bien jusqu'à ce qu'on découvre que le contrat de Nash pour trouver la bombe russe est une hallucination. La proposition de départ du film s'écroule sur un point technique de base de scénarisation: laisser un indice aux spectateurs sinon on décroche car les règles du jeu sont faussées...Surgir de nulle part avec une nouvelle proposition scénaristique laisse le spectateur bête et étonné comme un lapin sortant d'un chapeau de magicien. Il ne faut jamais que le spectateur se sente idiot, autre règle de base, toujours lui laisser croire qu'il est intelligent! sinon il décroche, réaction humaine. Alors j'ai décroché pendant un bon 15 minutes surtout que la proposition de la schizophrénie s'essouffle comme des hallucinations en manque de crédibilité. Malgré tout j'y suis revenu, malgré le passage à vide, car le film prend un nouveau souffle dans les 15 dernières minutes. Russell Crowe se défend bien dans un rôle qui aurait pris un acteur vraiment d'exception comme Lothaire Bluteau. Il est un peu trop musclé pour un mathématicien, un peu trop beau, un peu trop Hollywood. Le monologue final au prix Nobel est superbe et m'a fait craquer.
Bon film, même si il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Peut-être étais-je trop fatigué ce soir ? L'histoire est singulière de ce génie mérite un film, mais la mise en scène aurait pu être plus dynamique, plus captivante et emprunte d'un peu plus d'émotion. Il confirme que les hommes brillants sont forcément un peu anormal. Lui était particulièrement brillant donc forcément avec des tares psychiques qu'il a fallu qu'il dompte ou fasse avec.