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Jipis
38 abonnés
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4,5
Publiée le 15 janvier 2012
« Le génie connaît la réponse avant la question »
Les mathématiques deviennent une science adaptée à la terre et à ses bouleversements géopolitiques. Tout en conservant une architecture axée sur la découverte de la dynamique de l’univers cette discipline pure s’évapore lentement par la voie royale ou l’idée folle dans un narcissisme collectif uniquement opérationnel dans l’élaboration d’un nom et d’une théorie faisant vivre un concept au détriment d’une découverte naturelle validée par les étoiles.
La fantastique détermination de découvrir le mécanisme du monde crée des images que le savant esseulé, moqué par la concurrence, encouragé par quelques connexions lumineuses avec le ciel est le seul à voir.
Le déséquilibre s’empare d’un esprit et de son immense volonté d’être le premier à tout comprendre. Ceci a pour conséquence d’évaporer la réalité dans des visions de plus en plus pesantes faisant d’un homme de valeur, une machine à penser détruite par ses hallucinations.
Que faut-il faire ? Vivre en légume et s’éteindre lentement sans aucun pôles d’intérêts ou s’épuiser à découvrir à en devenir fou une vérité alimentaire ne pouvant être que la sienne, cette validation individuelle ne faisant que mener vers la folie un mathématicien récupéré et malmené par l’étude individuelle et ses impacts.
Comme bien souvent le seul allié dans cette descente aux enfers reste la femme courageuse et volontaire aidant un moribond à remonter la pente. Qui régente la raison sinon l'amour.
Ce film émouvant sur l'autodestruction d'une mécanique cérébrale en surrégime démontre valeureusement que les mathématiques sont une science beaucoup trop puissante pour être imprégnée de l’arrivisme ou de la fragilité des hommes condamnés à l'égocentrisme.
A moins que parmi cette masse intellectuelle conditionnée par la renommée se détache un être pur éveillé par l’expérience dramatique réduisant par sa volonté sincère de découverte les honneurs en cendres. Celui-là sera l'hôte de Dieu.
Un beau film dans lequel Russell joue un personnage bouleversant à l'histoire touchante. (la fin me fait monter les larmes). Un peu embrouillé au début, à l'image de l'esprit du "héros", le tout est rattrapé par la romance et le lien qui unissent ce monsieur et sa dame. à voir au moins une fois.
Un biopic moyen, avec la sensation de s'être fait floué par la soi-disant course d'espions. Il fallait bien illustrer les aspects de la maladie et ne pas faire un documentaire mais quand même, on aurait aimé aller au bout de la relation avec Ed Harris finalement. La dernière partie relève toutefois le niveau et ne tombe pas dans la mièvrerie. Sentiments mitigés!
"Un homme d'exception" repose essentiellement sur le jeu de Russel Crowe qui surprend comme jamais. La première partie du long-métrage est enrichissante mais prend malheureusement tout le potentiel du film ce qui en aboutit à une suite parfois ennuyeuse.
Ce film est exceptionnel, un Russell Crowe juste terrible , on voit qu'il y a mis du sien et qu'il a été dans ce film tres impliqués. J'ai aimé ce film basé sur des faits réels et qui l'air de rien parle d'une maladie peu connue et dont on ne sait peut etre pas grand chose en tant que personne landa... A voir ;)
Lorsque l'on voit un biopic on s'attend à avoir une certaine représentation de la réalité, à avoir une histoire tangible et proche de la vérité. Visiblement le réalisateur s'est autorisé quelques moments à lui, mai squ'inpoete, le problème de la folie et du génie, ou du génie dans la folie est ici traité
Pour apprécier ce film à sa juste valeur, il faut oublier qu'il a remporté quatre Oscars sans en mériter aucun ; Jennifer Connelly offre une bonne prestation mais sans être transcendante, quand à Ron Howard, cinéaste correct mais sans plus, sa réalisation est sans créativité et lisse, et il n'est pas interdit de penser que le sujet du film aurait mérité un grand réalisateur. Reste que l'histoire se suffit heureusement à elle-même, malgré un scénario qui manque la plupart du temps d'audace, et parvient à rendre l'ensemble assez prenant. Quand à Russell Crowe, dont je suis pourtant très loin d'être fan, je reconnais qu'il est pleinement convaincant et offre une interprétation puissante de son personnage.
Belle histoire que voila , mais pas mal de lacune pour cette adaptation . Le réal peine parfois a vouloir trop en faire ou pas asser . Russel Crowe est toujours aussi impliquer dans ces roles , Jennifer Connelly resplendissante et émouvante puis un Ed Harris pas très convaincant .
Mouais, je m'attendais à mieux. Disons que c'est pas mal mais c'est pas non plus génial. Disons que j'ai trouvé ça plutôt terne. J'ai eu du mal à vraiment être passionné par cette histoire. Russell Crowe et Jennifer Connelly sont bien, mais à côté ça ne suit qu'à moitié. La note peut paraître sévère, mais disons que pour un film ayant reçu l'Oscar du meilleur film je m'attendais à mieux et du coup j'ai été déçu. Le sujet est pourtant fort, surtout que c'est inspiré d'une histoire vraie, mais ça ne m'a pas plus emballé que ça.
Russell maitrise bien son personnage et les émotions de cet homme déviant de la réalité sont les 2 gros atouts de ce film qui a tendance à trop apporter d'info ou d précision au risque de rendre compliquer la compréhension fianle de ce film.
Un film assez surprenant, à la fois inhabituel et très classique. Inhabituel, car les génies ou les mathématiques sont des sujets assez peu évoqué au cinéma, tout en étant mélangé à une grosse part inattendue sur la schizophrénie et les hallucinations. Et en même temps, très classique, car le film n’a rien d’original, qu’il suit une trame classique, amène les hallucinations en faisant perdre la notion de réalité au spectateur (ce qui commence être courant avec Total Recall, Mulholland Drive, Shutter Island pour ne citer qu’eux) et enchaine bien trop gentiment sur un récit saucé l’américaine et presque prévisible. On assiste également à quelques bonds dans le temps qui ne sont pas toujours appréciés. Enfin et comme bien trop souvent dans ce genre de film, le travail mais aussi la psychologie du personnage principal ne sont pas assez poussés et ne servent qu’au déroulement de l’histoire. On dira quand même que ce film est émouvant, abordant différent thèmes scientifiques et surtout finissant en apothéose sur une note émotionnelle. On ne pourra s’enlever de la tête qu’il reste bien trop américain et qu’on aurait pu avoir encore mieux.
Film surprenant, et sans être le plus grand des chefs-d'ouvre du cinéma, n'en est pas moins très réussi en tout point. A connaître absolument, tout en retenant qu'il s'agit d'une histoire vraie. Russel Crowe est très bon acteur, mais j'ai l'impression que c'est le seul a avoir été vraiment travaillé sur ses maquillages, c'est un peu dommage pour les autres.
On aurait pu s’attendre à un film ennuyeux, vu le sujet limité. Mais l’interprétation inspirée de Russell Crowe rend attachant ce John Nash, qui tombe peu à peu dans la folie et la paranoïa. De plus, le réalisateur traite cette démence de façon spectaculaire, méthode peu courante dans un biopic. Cet aspect spectaculaire peut déplaire à certains (notamment à la presse), mais, pour ma part, j’ai totalement adhéré au récit. Le scénario est riche, astucieusement écrit, mais reste trop sage de bout en bout. Le réalisateur a du mal à sortir de l’histoire particulière de John Nash, pour atteindre un récit plus universel sur la persévérance, ou sur la folie. Difficile, donc, de s’identifier au destin tortueux de ce mathématicien, alors qu’il y avait matière à livrer une belle leçon de vie. En effet, John Nash, malgré une maladie dont il ne s’est jamais totalement remis, a réussi à reprendre des études et a décroché le prix Nobel dans les années 1990. Mais Ron Howard retranscrit ces évènements de manière trop linéaire et scolaire, et de ce fait, nous ne nous sentons pas personnellement touchés ou inspirés par ce destin. Reste une belle histoire d’amitié, d’amour et de courage, qui nous captive de bout en bout, mais qui peine à faire un pas au-delà. C’est déjà bien, certes, mais on comprend mal pourquoi Un homme d’exception a-t-il réussi à rafler quatre oscars, dont meilleur film et meilleur réalisateur.
"Un homme d'exception" brille par son scénario tiré d'une histoire vraie. Celle d'un mathématicien, John Forbes Nash Jr, qui a révolutionné à lui tout seul l'ensemble des théories économiques d'Adam Smith. Mathématicien qui est par ailleurs atteint de schizophrénie, ce qui le freinera fortement dans ses avancées théoriciennes et dans son travail, mais qui ne l'empêchera pas d'obtenir un Prix Nobel d'Economie en 1994. Le film est très touchant dans sa 2ème partie, où Russel Crowe (au sommet de son art !) est confronté à ses démons et à ses fantômes, dont l'un n'est autre que le charismatique et brillant Ed Harris. Ron Howard arrive très bien à jouer avec nos nerfs, limite à nous rendre nous-même fous par moment tellement on s'identifie au personnage. Mais le film pâtit de sa longueur et de son rythme trop monotone et ennuyeux dans sa première partie. Les bases étant posées d'entrée de jeu, je ne comprends pas que l'on puisse s'attarder sur des éléments inutiles et pompeux, alors qu'il y aurait tellement d'autres choses à dire sur le sujet. Mais, comme dit précédemment, il s'est bien rattrapé par la suite. Russel Crowe dans l'un de ses meilleurs rôles prouve qu'il est l'un des meilleurs acteurs de ces dernières années, capable de jouer un gladiateur, un intellectuel ou un inspecteur de police ("American Gangster") avec le même brio et avec le même talent. Définitivement un acteur d'exception. Film à voir au moins une fois dans sa vie, pour son histoire vraie, intéressante et pour un enrichissement culturel indéniable.